dimanche 2 octobre 2011

Pilou... et Tess...



- Dans mon enfance, à l’âge de 8 ans, j’ai eu un « Amour » de félin … Pilou, la câline, l’exclusive « ma compagnie » de 1957 à 1973 …  

    - Aujourd’hui, j’ai récupéré un autre Amour quelque peu sauvage. La 1ère fois que nous l’avons entendu feuler, il a fallu le voir pour le croire … de ce petit corps sortait un cri rauque si profond si intimidant, gueule ouverte, oreilles en arrière … que le matou qui voulait pénétrer dans la cour est resté … accroché au portail se demandant à quel  fauve il avait affaire !!!... Tess, la rescapée de 2005 « l’Inattendue » … mon chat ostéo.  qui sait où j’ai mal, masse et donne à sa maîtresse la généreuse chaleur de ses pattes. 

Je vous laisse découvrir ces deux … singuliers caractères !!...







« Ma compagnie »

Pilou, Baby est une belle chatte grise
Au soyeux pelage angora ;
Virevoltant dans la fraîche brise
Ou sommeillant sous la véranda.

Minette, ma fille aux pétillants yeux verts
Ne peut demander qu’attendrissement
A sa maîtresse peu sévère
Qui avance sa main précieusement.

Ta douce patte de velours,
Ton bruyant ronron musical
Sollicite un regard, un son sourd,
Un sourire, une caresse amicale.

Tes bonds dans l’herbe folle
Te font ressembler à un chaton ;
Tes courses pour une feuille qui vole,
Un oiseau rusé, un énorme hanneton.

Toi qui es mon trésor, mon bien,
Mon cadeau effarouché dans son panier …
Tu fais vagabonder mes rêves vers les miens,
Les jacinthes bleues, les châtaigniers.

Douchka, ma douce, tu t’es endormie.
Mon cœur noyé est déchiré.
Dans ta mémoire, je me blottie.
Je ne puis me résoudre à cette éternité.

Il me semble sentir ta tête dans mon cou,
Ton nez frais et humide sur ma joue,
Ton corps chaud, étiré sur mes genoux,
L’amour unique que tu me voues.

                                                       A.T. 1973







« l’Inattendue »

Des gratouillis intempestifs nous éveillent.
Il est six heures, nul besoin de réveil.
Nous esquissons un sourire amusé,
C’est Tess … notre malicieuse siamoise.

La porte ouverte, sur notre lit, elle bondit.
Un « mia » discret, des caresses se multiplient.
Des passages furtifs, sa queue nous frôle,
Tess s’impatiente … il faut se lever.

Satisfaite, elle descend l’escalier fièrement
Et s’agite devant le réfrigérateur.
Puis vers son assiette vide … elle attend.
Dieu que les matins sont délicieux !!
Pendant que je cherche, coupe et verse,
Ses pattes pétrissent le sol avec douceur.
Son ronron démarre … crescendo !!.
Elle flaire, choisit, croque et boit.
Après sa minutieuse toilette sur le canapé,
Elle saute sur la fenêtre, hume aux aguets.
C’est sa promenade matinale … un rituel.

Charmée, séduite, je la flatte tendrement.
Il y eut Pilou, l’angora à l’air protecteur.
Aujourd’hui, Tess la craintive a deux ans.
Son pas élégant, son corps gracieux,
Son œil au bleu si intense me traverse.
Destinée à la mort, c’est à pâlir d’horreur.
Le sort de la belle fut autre : notre cadeau.
Parfois, elle semble me dire « Je suis à toi »
Sa patte de velours sur mes lèvres, posée.
Perchée sur le buffet, elle observe son domaine
Car nous ne sommes plus chez nous … mais chez elle !!...

            Tess, la mal-aimée, la farouche
            Est ma chipette, mon bébé cat
            Sous notre toit, l’être inattendu
            Sur mon gilet sacrifié … lovée.

                                                           A.T. 2006 



Clovis ! File dans ta chambre !




Pauvre Poule...


Histoire drôle  -

C’est un chauffard qui arrive en trombe dans un village de campagne. Pas de chance une brave dame traverse lentement la route, surpris le conducteur est obligé de faire un écart pour ne pas la renverser … mais malheureusement, une belle poule passe sous ses roues. Très ennuyé, il va voir le paysan pour s’excuser et le dédommager.

-          Je suis désolé, j’ai écrasé 1 de vos poules pour éviter une dame.
-          Alors vous, vous les accumulez, vous écrasez ma meilleure pondeuse pour éviter … ma belle-mère !!.   
  
         Pauvres belles-mamans !!!!!.....  


  Ca va pas … CHAUFFARD !! …       


                    

L' histoire de Bouglie...

Histoire vraie -





BOUGLIE –
Bouglie est un hippopotame qui se prélassait dans l’Essonne en 1999 à la hauteur de la rue de Paris. Echappée d’un cirque, cette femelle de 700 kg, à la stupeur des passants, ne semblait pas vouloir sortir de l’eau. Les plongeurs d’Evry, de Viry Chatillon … et le groupe d’intervention animalière viennent à la rescousse … une corde est passée sous l’animal qui est amadoué grâce à une dizaine de baguettes de pain fournie par les boulangers du coin. La gourmandise finira par être la plus forte et la belle Bouglie dirigée vers une cour intérieure sera récupérée par les dresseurs du cirque et les sapeurs-pompiers qui parviendront à la faire monter dans le camion qui lui sert d’habitat après environ … 2 heures d’efforts, de patience …

La première personne qui a vu la brave bête a dû se demander s’il n’était pas victime d’hallucinations !!!!!..... Je me demande à la limite les pensées qui ont traversé la tête de la personne qui a répondu au téléphone  et entendu « heu !! il y a un hippopotame dans d’eau, si si, je vous jure … » « ha ! ha !... la bonne blague … ». Un hippopotame dans l’Essonne, franchement … pourtant … c’était bien VRAI ….  


Mozart à plumes...



samedi 1 octobre 2011

Les clochards...



Quelques bavardes...



Pierre Auguste Renoir...



Pierre Auguste RENOIR –  (1841 – 1919)



En 1882, son père, modeste tailleur de pierres  de Limoges, établi à Paris depuis 1845 met son fils de 14 ans dans une fabrique de porcelaine où l’adolescent est initié à la peinture sur porcelaine.
8 ans plus tard, Renoir entre à l’Ecole des Beaux Arts en 1862 en fréquentant parallèlement l’atelier privé de H Gleyre où il se liera d’amitié avec Alfred Sisley, Frédéric Bazille et Claude Monet.






Période impressionniste (1864 – 1883)
Suivant la recherche de la lumière naturelle, il travaille souvent « sur le motif » en forêt de Fontainebleau. 
Lorsqu’il travaille à la Grenouillère avec Monet, peignant l’animation de ce lieu de la bourgeoisie parisienne, il simplifie à l’extrême ses touches de couleur, des personnages à l’état d’esquisse, un art de la lumière rendue par des reflets mobiles rendant ainsi compte de l’impression du lieu. Cette période impressionniste se rattache à la recherche d’une clarté accrue par une couche légère de peinture dès 1872. Sa caractéristique est l’emploi d’une pâte plus ou moins épaisse, toujours résineuse et fort peu diluée dans l’essence de térébenthine, donc peu dégraissée.
Sa vive admiration dès 1872 pour Delacroix permit une évolution et contribua au très grand succès qu’il remporta au Salon de 1879.
Il se maria en 1890 à Aline Charigot, jeune modiste de 20 ans. Ils auront 3 enfants.
Renoir est connu, apprécié. Aline pose souvent pour lui dans de très nombreux tableau dont « les canotiers à Chatou ». 







Période ingresque ou « SECHE » (1883 – 1890)   
Grâce à la vente des ses tableaux, il prend ses 1ères vacances en Algérie puis en Italie. Il y découvre les  maîtres florentins, Raphaël et les fresques de Pompéi, puis près de Marseille où ses coloris sont plus violents et il revient au dessin. Il s’éloigne de plus en plus de l’impressionnisme. Les contours de ses personnages deviennent plus précis, il dessine avec rigueur et les couleurs sont plus froides. La transition sera progressive car il est en perpétuelle recherche d’un art pictural absolu … il cherche, efface …








Période nacrée (1890 – 1897)  
Critiqué, mal compris, il sortira peu à peu de la période sèche. Il abandonnera la rigueur en conservant le modelé de ses sujets … délicatesse, forme, couleur, lumière et volupté … sont les maîtres mots de cette nouvelle période … fluidité, souplesse et effets de transparence ou sa période nacrée. 
Cette évolution de Renoir qui approche les 50 ans est due au fait qu’il s’aperçut que ses œuvres de jeunesse se craquelaient et que les tons s’altéraient. Il surveilla donc ses mélanges et se contenta d’une couche mince et unique « Les Jeunes Filles au piano » (1892) œuvre  célèbre de cette période. 
L’intérêt du public est enfin immense. Après 1897 et jusqu’à sa mort, il en vint à une manière impulsive, directe … Souffrant de rhumatismes articulaires, il recherchera le climat du Midi. Il s’établit à Grasse (1900), au Cannet (1902) puis Cagnes (1903). Paralysé des jambes et des bras, il continua de peindre son pinceau attaché à la main durant les 7 années qui lui restaient à vivre. Son travail reste de grande qualité « Portrait de Madame de Galea » (1912).






Sa femme mourut en 1915. En son hommage, il peint « Un Bouquet de Roses ». 
Renoir meurt à Cagnes-sur-Mer le 3 décembre 1919 laissant une œuvre considérable, plus de 4 000 peintures …