mardi 4 février 2014

LE CORBUSIER …


LE CORBUSIER …




Charles Edouard Jeanneret-Gris est né le 6 octobre 1887 à la Chaux de Fonds (Suisse) et est mort le 27 août 1965 à Roquebrune Cap Martin. Plus connu sous le pseudonyme de « Le Corbusier » c’est un architecte, décorateur, sculpteur etc … homme de lettres, naturalisé Français en 1930.

Il est avec son père, descendants d’une lignée d’artisans protestants d’émigrés du Sud Ouest de la France et par sa mère, une famille d’industriels essentiellement horlogers de Suisse du Nord de la France et de la Belgique. Parmi ces derniers, le patronyme belge « Corbésier » influencera un des noms de plume dès 1920 utilisé dans la rédaction de « l’Esprit Nouveau » (revue d’architecture fondée par lui-même et Amédée Ozenfant).
C’est l’un des principaux représentant du mouvement moderne (dit aussi modernisme, désigne le style 1925/Art déco) Il a œuvré dans l’urbanisme et le design. Il est connu pour être l’inventeur de « l’Unité d’habitation » (principe moderne de bâtiments d’habitation développé par le Corbusier en collaboration avec le peintre et architecte Nadir Afonso qui a servi de modèle à plusieurs cités désignées par ce nom), concept sur lequel il a travaillé dans les années 1920 ; réflexion sur le logement collectif. L’unité d’habitation de grandeur conforme ne sera construite qu’au moment de la reconstruction après la seconde guerre mondiale, solution aux problèmes de logements de l’après-guerre. Sa conception envisage dans un même bâtiment tous les équipements collectifs nécessaires à la vie …. Garderie, laverie, écoles, commerces, lieux de rencontre etc … 

Entre 1900-1916, il entame une formation de graveur-ciseleur. Il réalise sa 1ère gravure à 15 ans obtenant une 1ère récompense à l’exposition des Arts décoratifs de Turin 1902. Mais suite à l’évolution catastrophique de sa vue, il désire devenir artiste peintre. Accueilli dans un cours de dessin, le professeur ne percevant pas son talent le dirige vers l’architecture et la décoration en 1904. Il participe à la réalisation d’une maison sous l’égide d’un architecte en particulier la décoration … de sa 1ère villa à 17 ans.
Dès 1909, au terme d’un voyage de fin d’étude en Italie, Autriche, Allemagne, il visite Paris et rencontre Eugène Grasset, architecte spécialiste de la décoration dont le livre a constitué la base de sa formation.




Sur ses conseils, il apprend les rudiments du dessin technique concernant l’architecture en « béton armé » (matériau composite constitué de béton et de barres d’acier qui allie résistance à la compression du béton et résistance à la traction de l’acier). En travaillant quelques mois à Paris comme dessinateur chez les frères Perret spécialisés dans les constructions techniques en France, il part en mission d’études comme jeune professeur par son école d’Art en Allemagne sur l’évolution des rapports entre industrie et arts du bâtiment. Au terme des rencontres et des colloques, il gagne Berlin et est embauché comme dessinateur dans la grande agence dirigée par Peter Behrens.







Il est simple collègue parmi d’autres novices. Ses gains salariaux lui permettent d’accompagner un copain vers la Roumanie et la Grèce. Puis Prague, Vienne, Budapest, Istanbul jusqu’à la Grèce. Fascinants paysages du Danube, des Balkans …. Il est particulièrement captivé par les maisons traditionnelles de Roumanie et de Bulgarie, les formes architecturales, les ruines blanches de l’Acropole, la conception des monastères perchés. Ce voyage inspire sa 1ère philosophie d’architecte. Il décide de rentrer en revoyant l’Italie qu’il apprécie : Pise, Florence et nombre de villes chargées d’histoire et d’œuvres d’art. Il remplit plusieurs carnets de dessins dont il se servira à de nombreuses reprises pour illustrer ses propos et publications.
De retour à la Chaux de Fonds, il s’empresse de passer l’examen fédéral de dessinateur pour ne pas être sans diplôme officiel. Après quelques missions d’expert décorateur du bâtiment auprès des instances fédérales helvétiques, il décide de s’établir librement.

Avant les hostilités de 1914, il visite l’exposition du Werkbund à Cologne (association allemande des artisans). Il en revient avec un projet de cité-jardin. Les terribles destructions de Reims au début du conflit mondial stimulent son imagination pour reconstruire la ville avec le système Dom-Ino.



Il vivote et il est contraint d’exercer son œil de décorateur dans des services lucratifs comme employé saisonnier dans le commerce du meuble d’occasion venant de France pendant la guerre. De multiples traces durant 1916 et en 1917, les dirigeants de l’usine Bayard lui confient la réalisation d’une cité-jardin à Saint Nicolas d’Aliermont (Haute Normandie). Il en dessine les plans, réalise des croquis et construit une maison à titre d’essai … mais là, des problèmes … et le projet d’arrête.

Dès 1917, il habite rue Jacob à Paris où il fonde rue d’Astorg un 1er atelier d’architecture. Avec A. Ozenfant, il s’initie à la peinture à l’huile. Il expose ses 2 premières toiles galerie Thomas. La peinture doit être pure autant au niveau de la morale que par sa simplicité. L’art doit engendrer un émoi vibrant, réveiller l’esprit avec sobriété. L’exubérance est condamnée.
C’est au lancement de la revue « l’Esprit Nouveau » en 1920 qu’il utilise pour la 1ère fois « le Corbusier » qui est une adaptation du nom de son ancêtre maternel « Lecorbésier ». Dans le pavillon de l’Esprit Nouveau, Ozenfant expose dans l’éphémère construction de le Corbusier à l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs (Expositions Universelle de Paris) en 1925.

En 1922, la venue de son cousin, jeune architecte et futur designer Pierre Jeanneret est un solide associé pour relancer son activité d’architecte. Ils installent leur agence, c’est l’atelier 35 S rue de Sèvres qui restera l’unique atelier sa vie professionnelle durant.







Pour se faire connaître, Ch. Edouard publie un livre, une sélection de textes sur l’architecture parus dans la revue puriste signée …le Corbusier. Le livre anti-académique farouchement contre le décor, dégradant des formes …. est un succès.
   
La décennie 1920-1930 le voit réaliser un ensemble remarquable de projets de villas, d’ateliers ou d’habitations manifestes, construites ou non où l’on voit se formaliser les éléments du langage architectural corbuséen. Il conçoit son métier de façon moderne ; construire nécessite une œuvre rigoureuse autant qu’une mise à l’épreuve d’idées et qui en dehors des volumes et des formes n’excluent nullement la façon d’habiter et le cadre de vie   urbain et paysages dans son ensemble. Il mène aussi une réflexion théorique sur l’urbanisme avec des projets qui provoquent parfois de violentes polémiques comme le « Plan Voisin » en 1925 (solution pour le centre de Paris, réorganisation du centre de la capitale, refonte complète de l’organisation territoriale de la France) dans lequel il propose de ré urbaniser Paris en … détruisant les habitations le long des quais et du centre (sans toucher aux monuments) pour y construire de vastes immeubles gratte-ciel. Il multiplie les contacts avec les fournisseurs de mobilier. Il y entame une recherche sur les matières et les formes de base les plus sobres et/ou économiques. Sa collaboration avec l’artisan Thonet est riche. Le salon d’automne à Paris en 1929 le voit présenter une ligne de mobilier dessinée par Charlotte Perriand.







Il fonde à cette occasion avec d’autres designers français « l’Union des Artistes Modernes » (UAM). Alors qu’il apparaît très en pointe pour la fabrication industrielle, il faudra attendre 1965 pour qu’un industriel de luxe italien « Cassina » produise en modeste série quelques unes de ses œuvres.





A partir de la crise économique de 1929, le Corbusier va concentrer sa réflexion sur l’organisation de la construction urbaine. Tous ses projets sont fortement critiqués une fois publiés. En même temps, il mène les réalisations de la Cité-refuge de l’Armée du Salut de 1929 (mouvement international évangélique) à Paris … et le pavillon suisse de la « Cité internationale universitaire » de Paris 1930-1932.

En 1930, il obtient la nationalité française faisant inscrire sur son passeport la profession « d’homme de lettres ». Il épouse Yvonne Gallis, ancien mannequin. Celle-ci a une grande influence sur lui encore raide et dogmatique sur certains thèmes de société.

Après 1930, la crise touche des cabinets mais le Corbusier qui est une autorité internationale, le sien continue d’être une ruche bourdonnante. Il multiplie les voyages en Amérique ou en Europe. La fondation Rockfeller l’invite à New York en 1934. En juillet et août 1936, il réside à Rio de Janeiro pour une tournée de conférences comme super consultant pour améliorer le projet de construction du Ministère de l’Education Nationale et de la Santé Publique.

En France, le Corbusier s’adapte à la demande. Un budget serré ne lui permet pas de se déplacer ; il est dessinateur et superviseur de plans précis réalisés à l’atelier. L’art corbuséen s’investit dans les contrastes de matériaux : béton, maçonnerie de pierre meulière locale, brique de verre, panneaux de bois etc …

En 1937, in extremis, à l’Exposition Internationale de Paris, il élabore le « Pavillon des Temps Nouveaux » qui montre avec une certaine ironie l’état précaire de l’architecture en France par sa conception.
Les destructions de la guerre, puis la croissance démographique appellent avec vigueur une reconstruction que ce soit pour des sinistrés ou démunis, nécessite selon le Corbusier une disposition différente de construire où la quête s’adapte suivant un rythme propre à une  manière d’habiter individuelle ou familiale. Pour répondre à ce défit, l’ATBAT ou atelier des   bâtisseurs se crée rue se Sèvres. Compétences, soutiens ou contributions financières sont apportés. Il souhaite pourtant développer des cités-jardins, délimiter au mieux les espaces marchands, industriels à la ville, transports efficaces, rapides tout en créant des espaces verts, centres piétonniers en respectant les éléments paysagers.

En 1945, il accepte des plans de villes comme le port de la Rochelle … mais ils n’auront pas de succès. Pourtant de 1945 à 1952, il verra avec satisfaction se réaliser en France des unités modèles de sa ville moderne. L’unité d’habitation, la 1ère inaugurée à Marseille … « La Cité Radieuse ». C’est un immeuble sous forme de parallélépipède sur pilotis ce qui constitue une innovation importante dans la conception des résidences d’habitation, sorte de cité en créant un village vertical (ou horizontal) composé de 360 appartements en duplex distribués par des rues intérieures. A mi-hauteur de ces 17 niveaux, des bureaux et services commerciaux (café, épicerie, librairie etc ….) Le toit terrasse, libre accès au public, est occupé par des équipements publics (école maternelle, gymnase, auditorium en plein air etc ...). Son inauguration en 1952 est une grande émotion pour son concepteur.








En 1950 à 63 ans, choisi par l’Archevêque de Besançon, il se lance dans la reconstruction de la Chapelle Notre Dame du Haut (Haute Saône) détruite par les bombardements en 1944. C’est son 1er bâtiment de culte.



La notoriété s’attache à lui. Dès 1947, il siège au conseil économique et préside différentes délégations d’affaires culturelles vers les pays francophiles. Ses services envers l’Etat lui valent d’être nommé « Commandeur de la Légion d’Honneur » avant 1950. Les activités de son cabinet s’étendent à des chantiers internationaux. En 1949, il signe à Bogota (Colombie) un contrat de reconstruction de la ville colombienne, puis en 1950, les autorités indiennes lui confient le projet de la ville de Chandigarh, nouvelle capitale du Pendjab, située sur le haut plateau.




  - Chandigarh, la main symbole de la ville

Prenant en charge l’urbanisme entier, il dessine en 1er lieu les bâtiments du complexe administratif ou capitole pour une ville quasiment déserte. Le Corbusier répond aux sollicitations des classes aisées en concevant des résidences privées de luxe. Sur place, son cousin, Pierre supervise les chantiers et l’avancée des travaux.

Entre 1948 et 1950, il gère un projet de résidences de vacances « Roq et Rob » sur une colline escarpée dominée par les bastions de Roquebrune à Cap Martin. Il y regroupe des modules d’habitation type maison « Monol » ou « villa du week-end » à la Celle-Saint-Cloud … le projet est abandonné par le promoteur.

En 1952, séduit par ce bord de mer, il construit en se « moquant des règles du Modulor » avec Fernand Gardien, un « cabanon baraque » en bardage de croûte de pin sur un bout de rocher battu par les flots.



En 1953, une grande exposition de ses œuvres marque le public au « Musée National d’Art Moderne». L’artiste discret va revenir sur le devant de la scène.

Au cours des années 50 … le Corbusier gouverne avec dureté son atelier qui stagne à l’échelle artisanale alors que d’autres sont florissants. Il n’est que mépris pour ces confrères enrichis. Les commandes restent faibles mais le réseau des anciens étudiants collaborateurs s’affirme efficace. José Luis Sert, doyen de la section d’urbanisme à l’Université d’Harvard (Université privée américaine située à Cambridge dans le Massachusetts) impose le Corbusier pour le centre Carpenter consacré aux « Arts Visuels », projeté en 1959 terminé en 1965. D’anciens étudiants nippons l’invitent à Tokyo (Japon) pour construire le « Musée d’Art Occidental » La figure internationale passe alors de nombreuses semaines chaque année dans les avions.

La fin de ces années 50 est douloureuse. Il perd sa femme et sa mère. Il s’enferme pour créer. Il cultive l’amitié et on le voit avec André Malraux        
       


De passage à Paris, il travaille en matinée pour accomplir ses obligations et répondre aux sollicitations de collaborateurs et visiteurs. L’après midi, il se réfugie dans l’activité artistique dans son appartement. Il prend un délassement estival dans son cabanon pour se reposer de ses voyages.

Il meurt d’un malaise cardiaque au cours d’une séance de natation quotidienne en Méditerranée près de son cabanon. Après de grandioses obsèques nationales dans la cour du Louvre, orchestrées par A. Malraux, il est simplement enterré sur son promontoire de Roquebrune avec sa femme. Le sobre monument funéraire en béton à double forme est de sa conception.

Quelques hommages … il figure sur le billet de 10 francs suisse mis en circulation le 8 avril 1997 qui le représente avec ses lunettes. En 1988, la place « le Corbusier » à Paris prend son nom. De nombreuses réalisations sont proposées à l’inscription au « Patrimoine Mondial de l’UNESCO »




« Là où naît l’ordre, naît le bien être » … cette vision est mêlée d’utopie. Le bonheur étant une des clés de ses réflexions sur l’urbanisme. Dès 1926, il définit « UNE architecture moderne » et non pas « l’architecture moderne » en cinq points (ce sont les « cinq points » de l’architecture moderne) :

- 1. les pilotis  - 2. le toit terrasse  - 3. le plan libre  - 4. la fenêtre bandeau  - 5. la façade libre

Gros travail sur une vaste vie … grâce à internet où j’ai vraiment appris beaucoup de choses sur ce grand personnage. Je vous en souhaite une agréable lecture … Cette fois le blog de février sera assez court pour vous permettre d’ingurgiter ce thème important !!!







avec en dessous ceci :

Un genre de prototype mis au point en 1928 par Perriand, Jeanneret et le Corbusier est la chaise longue la plus connue du XX ème siècle. Ce modèle des années 50 qui appartenait à Jean Prouvé a été estimé 40 000 euros à l’Hôtel Drouot … !!            

YOUTUBE DE POLYPHONIE …….. CORSE


YOUTUBE DE POLYPHONIE …….. CORSE





Ecoutez bien cette musique caractéristique car mars portera sur ce thème que je développerai pour vous … 

LE PRECIEUX ……. YUZU


LE PRECIEUX ……. YUZU




Le yuzu est un fruit, agrume originaire de l’Est de l’Asie. C’est un hybride de mandarine sauvage et de citron. Ce nom désigne aussi bien l’arbre que le fruit.





L’arbre est de taille moyenne, vigoureux et très …. épineux. Le fruit ressemble à un mini pamplemousse avec une peau jaune tirant sur le vert en fonction de sa maturité, au diamètre
de 5 à 7 cm ou plus car il peut aussi dépasser cette taille. Il a peu de chair mais de nombreux pépins, une forte écorce, un goût puissant et un peu acide surtout dans la peau qui lui confère une extraordinaire fraîcheur.

Il est originaire de Chine et pousse à l’état sauvage au centre de ce pays ainsi qu’au Tibet. Il fut introduit au Japon et en Corée pendant la dynastie Tang. C’est dans ces pays qu’il est le plus cultivé. Il est résistant au froid ce qui lui permet de pousser dans des régions où la température descend jusqu’à – 5° en hiver.
Au Japon, on le cultive en une version ornementale « hana yuzu » pour ses fleurs plutôt que pour ses fruits. Il existe également une variété à la peau noueuse « shishi yuzu » (yuzu lion)

Son succès se retrouve dans la cuisine japonaise. Son zeste facile à détacher est utilisé comme condiment. Son jus comme assaisonnement, un peu comme le jus de citron.




C’est un des ingrédients principaux avec le « sudachi » (petits fruits ressemblant au citron vert) et la « bigarade » (orange amère plus petite que l’orange douce) de la sauce d’agrumes « ponzu » 
Il peut-être employé dans les confitures et les gâteaux, liqueur nommé « yuzukomachi » les vins …. Le zeste sert à garnir une sorte de crème aux œufs salée nommée « chawanmushi » (sorte de flan aux œufs servi dans un bol à thé, cuit à la vapeur où rentre la graine de ginkgo et aussi généralement poulet et crevettes)





En Corée, il est utilisé en tranches fines et mélangé à du sucre et du miel pour confectionner un sirop proche de la confiture contenant de petits fruits. Une cuillère dans une tasse d’eau chaude donne une boisson appelée « yuja cha » et sert comme remède contre le rhume et les maladies d’hiver.

Dans la cuisine occidentale, depuis à peu près 2000, le yuzu est utilisé par les grands chefs aux Etats-Unis et d’autres pays … pour aromatiser la bière, la hollandaise « iKi » basée à Haarlem. L’essence parfume certains thés. Il fait son apparition dans le secteur agroalimentaire en étant présent à l’état d’arôme naturel dans la boisson d’Henniez (eaux minérales de cette commune dans le canton de Vaud – Suisse) et par exemple pour l’aromatisation du « Schweppes Lemon ». Son huile essentielle est utilisée en parfum.

Au Japon, prendre un bain au yuzu lors du solstice d’hiver est une coutume populaire. Les fruits entiers sont plongés dans l’eau chaude tels quels ou enveloppés dans des sacs de tissu pour y répandre son arôme.

En Corée, le corps du « taepyeongso » (sorte de haubois) peut-être fait dans ce bois ….



Depuis 10 ans, Michel Bachès et son épouse Bénédicte, à Eus (Pyrénées orientales) véritables artistes des agrumes en sont les principaux fournisseurs pour la grande restauration. Pour eux, le yuzu est à la mode marquant à la fois ….. goût, raffinement et culture.

J’AI LU ….


J’AI LU ….




1- « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » est un livre qui m’a été offert … il est catalogué comme « un festival d’inventions » par Libération et … « un chef-d’œuvre d’humour noir, décalé, déjanté etc … » par Fluide glacial ……

En effet, c’est assez loin de tout ce que j’ai pu lire jusqu’à maintenant. Ce qui m’a le plus gênée ce sont les retours en arrière … constants. Décalé et déjanté sont les mots qui conviennent à ce genre de lecture. On ne sait plus une fois le livre ouvert si nous sommes dans la réalité ou la fiction car on se retrouve à la fois projeté dans un feu d’artifice d’impudicité mais en même temps de bienséance, de jeux de mots et d’esprit, dans des situations burlesques, de boutades, plaisanteries ... galéjade insensée.

Allan Karlsson eut l’idée, le jour de fêter son … centenaire au cours d’une belle réception … de manquer à l’appel … en sautant par la fenêtre de sa chambre située au premier étage de sa maison de retraite de Malmköping dans le Södermanland. En chaussons, commence l’aventure d’un vieil homme en cavale …

J. Jonasson


Jonas Jonasson né le 6 juillet 1962 à  Växjö est un écrivain et un journaliste suédois. Son premier roman cité ci-dessus est un best-seller international paru en France en 2011. Il a été vendu à + de 700 000 exemplaires en Suède.

Pocket de 506 pages et quelques lignes … n° 14857, texte intégral – Presses de la Cité

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2 -Egalement un ….. Signol, écrivain déjà lu et dont je vous ai parlé. Cette fois « Tout l’amour de nos pères » a captivé mon attention. C’est toujours un immense plaisir de se plonger dans une lecture riche. Liens familiaux au fil des saisons, force tellurique qui lie toutes ces générations à leur terre … et leur métier de médecin.




Depuis le début du XIX ème siècle, les récits de Pierre, Albine, Aurélien et Ludivine Marsac se partagent entre l’exercice de la médecine et l’exploitation de leurs vignes sur un havre de paix, leur paradis perdu, le « Grand Castel » … mais la vie n’est pas si simple ; pris dans la tourmente de l’histoire, ils racontent ….

Volume de 436 pages et des poussières – Editions Albin Michel – 21,50 euros