lundi 2 janvier 2012

Mes Voeux pour 2012...

CARTE de VŒUX –




Nous voici en ce début d’année 2012 … pour vous toutes et tous je formule des vœux de bonheur, de joies diverses, de paix et le plus important … une belle forme qui permet d’avancer, d’accomplir nos tâches et de voir nos désirs se réaliser.

J’espère que les fêtes de Noël se sont déroulées dans les meilleures conditions et que mes visiteurs vont bien …. et oui s’il y a quelques dépassements c’est bien en ces périodes d’agapes !!! …

Je vous renouvelle mes souhaits et vous envoie par ce blog toute mon amitié et pour ceux plus près de moi … la tendresse d’une amie … pour mes enfants, mes deux amours, mes puces de coeur … et tous les miens … mon inconditionnelle affection …

Passez un bon moment sur ce blog soigneusement élaboré et … à bientôt.

Aude


L'île de la réunion...

Par ce temps doux mais tout de même … hivernal … je vous emmène en voyage vers une destination chaude … laquelle ?. Surtout …n’oubliez pas votre maillot, vos lunettes de soleil, vos crèmes solaires dans vos bagages. Prêts pour l’embarquement et … direction ….

L’Ile de la Réunion



Elle est une île française du Sud Ouest de l’océan indien dans l’archipel des Mascareignes (archipel formé de 3 îles principales la Réunion, l’île Maurice et Rodrigues).

C’est un climat tropical situé sur la route des cyclones sous l’influence des alizés. La température dépasse rarement 35°.
Son relief escarpé culmine à 3071,50 m au sommet du Piton des Neiges (édifice volcanique qui occupe les 3/5 ème de la surface de l’île) abritant un des volcans les plus actifs le Piton de la Fournaise (2632m) qui constitue 40% de l’île dans sa partie Sud Est tout aussi surveillé que l’Etna ou le Stromboli et jouit d’un endémisme naturel (présence naturelle d’un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée).

Paysages :












La Réunion n’a été habitée qu’à compter du XVIIème s. soit environ 150ans après son apparition sur les portulans des navigateurs portugais (sorte de carte nautique grossièrement dessinée où étaient repérés ports et dangers – courants, hauts fonds etc …).
Connue sous le nom de Mascareigne (du nom de Pedro de Mascarenhas, navigateur portugais qui y débarque en 1542) puis sous celui de Bourbon (du nom de la famille royale. En 1665 arrivent les 20 premiers colons. 5 navires composaient l’escadre : l’Aigle blanc, la Vierge, le Bon port, le St-Paul et le Taureau. Parmi ces colons, la présence d’Hervé Dannemont. Ce nom représente une trentaine de familles sur l’île. A la même période, Françoise Chatelain de Cressy arrive et elle est à l’origine de plusieurs familles connues de Bourbon). Elle devient une escale de la Compagnie française des Indes orientales sur la route des Indes. Vers 1710, elle devient une véritable colonie cultivant le café. Société de plantation, elle passe vers 1760 sous le contrôle direct du Roi de France. Après les catastrophes climatiques de 1806/1807, la culture du café décline rapidement pour se substituer à l’industrie de la canne à sucre. En 1810, l’île passe sous domination britannique puis est rétrocédée aux Français lors du traité de Paris en 1814.
Elle est définitivement rebaptisée de son nom actuel et l’esclavage y est aboli en 1848 proclamé par Sarda Garriga (Joseph Napoléon Sébastien dit …).
La Réunion est un département d’Outre-mer – n° 974. La population se concentre sur les côtes où l’espace et le logement viennent à manquer et où se trouve Saint Denis (capitale) -commune française au Nord du département de la Réunion -19ème commune de France avec plus de 144 000 h., la + importante d’Outre-mer.

Les habitants sont d’origines variées à la fois européennes, Ouest africaines, malgaches, annamites, malaises, chinoises etc. La cohabitation dans un espace restreint donne lieu à des mélanges inédits.
La langue officielle est le Français même si la langue locale est le « créole réunionnais ». La religion est un mélange d’influences (christianisme, hindouisme, tamoul, islam, judaïsme etc.).
Leur gastronomie « une cuisine réunionnaise » …




Faune :


















et leurs musiques fusionnant pour donner le Séga (genre musical majeur des Mascareignes) et le Maloya (se danse beaucoup avec les hanches). Ce métissage est un atout essentiel pour le 1er secteur économique de l’île : l’industrie touristique locale à qui elle doit son surnom d’ « île intense ».

L’île de la Réunion présente des paysages magnifiques accrus par la diversité des végétations
prospères.

L’île possède une faune (la réserve naturelle de Saint Philippe Marie-Longue est l’une des dernières forêts primaires mégathermes hygrophiles de basse altitude de cet archipel. La Réunion contient beaucoup d’espèces endémiques tel le tuit-tuit (oiseau forestier appelé aussi « échenilleur cuisenier » ou « échenilleur de la Réunion »), caméléon panthère, la tangue (hérisson local), des oiseaux (cardinal, le busard de Maillard (seul rapace de l’île), le tec-tec,
le paille queue, papangue, des papillons, le babouk (araignée prédatrice), les reptiles, lézard vert, l’escargot géant (peut atteindre + de 20cm) et bien sûr des requins, baleines et dauphins.

Et une flore variée. De nombreuses espèces sont répertoriées + de 1000 concernant les plantes ; bambous géants, fougères arborescentes, des bois de couleurs (bois de Juda, choco vert et bleu, bois rouge, orchidées, canna, fangans et des forêts d’arbres (tamarins, vacoas etc.). Les différentes migrations y ont largement contribué au fil des siècles.
Pour la création de son parc national, l’île a été nommée au « Patrimoine Mondial de l’UNESCO ».

La participation de la Réunion à la « Première Guerre Mondiale » se traduit par l’envoi de nombreux réunionnais aux combats dans la métropole et sur le front grec (Roland Garros né à St-Denis – aviateur : Lucien Lacaze, fils de créole – amiral).
L’entre-deux guerres voit la modernisation se poursuivre … électricité, radio, télégraphe etc… Apparaissent l’automobile et les avions. Ces progrès profitent surtout aux propriétaires terriens mais la population reste pauvre.
Au début des années 50, le paludisme est éradiqué. La santé publique s’améliore et avec elle une chute de la mortalité et une augmentation galopante de la population.
Vers 1970/80, la Réunion accède vraiment à la modernité (université, télévision, supérettes etc …). Cultures maraîchères, fruitières, élevage se développent pour satisfaire aux besoins grandissants.
En 2011, l’île compte plus de 808 200h.

L’île a donné de nombreux poètes (Leconte de l’Isle, Léon Dierx, Evariste de Panny et inspiré Charles Baudelaire qui y a séjourné). L’île compte un autre héros de guerre Juliette Dodu, héroïne de la guerre de 1870, espionne française … puis Raymond Barre, Manu Payet, Valérie Bègue etc ….

Personnages :


Lucien Lacaze

Roland GARROS


J’espère que vous avez fait de belles découvertes sur cette île, que votre séjour éclair vous a plu et que vous revenez la tête et le cœur pleins de soleil pour affronter peut être … les futures rigueurs de notre pays !!!!.   


Petites perles...



Quelques PERLES …. des douanes -

- Le ressortissant transportait sur lui … deux tonnes de chanvre indien !!!....

- La taxe afférant aux produits transportés s’élevant à la somme de … zéro franc, nos services ont proposé une réduction globale de … 25% par kilo !!!...


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Quelques BETISES de … journalistes –

Lorsque les journalistes relatent les faits … c’est écrit avec plus ou moins de réussite !!!...

- La vitrine qui gisait sur le béton, portait nettement visibles des traces de coups … sur le crâne … (Nice-matin – 1981)

- Il y aura un appareil de réanimation … dernier cri !!! ( ?.)

- Quand vous doublez un cycliste, laissez-lui toujours … la place de tomber (le Républicain-Lorrain – 1954)





Veni, vidi, vici...

Qui a prononcé … Veni, Vidi, Vici … ?.

C’est une célèbre expression employée par Jules César en 47 av.J.C. Elle peut-être traduite par « je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu ». Ces mots prononcés par lequels J.C. annonça au Sénat la rapidité de la victoire qu’il venait de remporter près de Zela (47 av. J.C.) sur Pharnace, roi du Bosphore.

Jules César (Rome 100 ou 101 – assassiné en 44 av. JC) – général romain, homme politique, ambitieux, brillant, nommé dictateur à vie.




C’est également une poésie de Victor Hugo (Besançon 1802 – Paris 1885) – grand écrivain, poète, dramaturge …
     

J'ai bien assez vécu, puisque dans mes douleurs 
Je marche, sans trouver de bras qui me secourent,
Puisque je ris à peine aux enfants qui m'entourent,
Puisque je ne suis plus réjoui par les fleurs ;

Puisqu'au printemps, quand Dieu met la nature en fête,
J'assiste, esprit sans joie, à ce splendide amour ;
Puisque je suis à l'heure où l'homme fuit le jour,
Hélas ! et sent de tout la tristesse secrète ;

Puisque l'espoir serein dans mon âme est vaincu ;
Puisqu'en cette saison des parfums et des roses,
Ô ma fille ! j'aspire à l'ombre où tu reposes,
Puisque mon coeur est mort, j'ai bien assez vécu.

Je n'ai pas refusé ma tâche sur la terre. 
Mon sillon ? Le voilà. Ma gerbe ? La voici. 
J'ai vécu souriant, toujours plus adouci,
Debout, mais incliné du côté du mystère.

J'ai fait ce que j'ai pu ; j'ai servi, j'ai veillé,
Et j'ai vu bien souvent qu'on riait de ma peine.
Je me suis étonné d'être un objet de haine,
Ayant beaucoup souffert et beaucoup travaillé.

Dans ce bagne terrestre où ne s'ouvre aucune aile,
Sans me plaindre, saignant, et tombant sur les mains,
Morne, épuisé, raillé par les forçats humains,
J'ai porté mon chaînon de la chaîne éternelle.

Maintenant, mon regard ne s'ouvre qu'à demi ;
Je ne me tourne plus même quand on me nomme ; 
Je suis plein de stupeur et d'ennui, comme un homme
Qui se lève avant l'aube et qui n'a pas dormi.

Je ne daigne plus même, en ma sombre paresse,
Répondre à l'envieux dont la bouche me nuit.
Ô Seigneur, ! ouvrez-moi les portes de la nuit,
Afin que je m'en aille et que je disparaisse !



avril 1848



Mythologie...



J’ai « adoré » dans mes études … la MYTHOLOGIE. Je vous ferai partager, de temps en temps, quelques personnages Grecs et Romains ...

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Nous allons commencer par : « LA BOITE DE PANDORE » -
A ce récit seront joints des portraits. Si vous êtes intéressés (ées), soyez aimables de me le faire savoir … (par message ou sur le blog après inscription gratuite en cliquant sur commentaire – merci).

Dans la mythologie grecque, Pandore est la première femme.
Prométhée (considéré comme l’ami du genre humain …) vola le feu aux Dieux pour le donner aux hommes.
Pour se venger de ce vol, Zeus (roi des Dieux) ordonna à Héphaïstos – Grec Dieu du feu) de créer une femme faite de terre et d’eau.
Athéna (déesse de la guerre, de la sagesse, des artistes …) lui donna la vie, l’habilité … et l’habilla.
Aphrodite (déesse de la beauté, des plaisirs … ) lui donna la beauté.
Apollon (dieu de la lumière, de la musique, de la poésie aux pouvoirs guérisseurs …) lui donna le talent musical.
Hermès (dieu du commerce, des voyageurs, conducteur des âmes aux enfers …) lui apprit le mensonge et la persuasion.
Héra (déesse du mariage, protectrice de la femme …) lui donna la curiosité et la jalousie.

Des Dieux, elle reçut de nombreux dons et le nom de : PANDORE qui en Grec signifie « doté de tous les dons ».

Elle fut envoyée chez Prométhée par Zeus qui offrit sa main à Epiméthée, le frère de celui-ci. Il se laissa séduire et finit par l’épouser. Le jour du mariage, il lui fut remis une jarre par Zeus dans laquelle se trouvaient tous les maux de l’humanité, notamment la vieillesse, la maladie, la guerre etc … ainsi que l’espérance et … surtout, il lui fut interdit de l’ouvrir. Mais sa curiosité donnée par Héra fut la plus forte et elle ouvrit la jarre … tous les maux s’évadèrent et se répandirent sur la terre sauf … l’espérance plus lente qui resta au fond du récipient après avoir refermé le couvercle.

 Aphrodite

Zeus

 Hépaïstos

Prométhée

 Athéna

Apollon

 Héra

Hermès

Histoire drôle...

HISTOIRE DROLE –

En Afrique, une colonie de fourmis en a assez de voir les fourmilières piétinées, dévastées par les éléphants. Alors, un jour, elles décident d’attaquer un grand pachyderme. Des milliers de fourmis grimpent sur tout son corps et le piquent, le piquent … sur sa peau épaisse, toutes ces piqûres le chatouillent et vint le moment où il se secoue vigoureusement. Toutes les fourmis tombent à l’exception … d’une qui reste accrochée à son cou. Alors toutes les autres font cercle et se mettent à crier :




- vas-y, il ne te voit pas … étrangle-le … vas-y !!!..... 


Rébus...


Amusons-nous un peu avec ce rébus trouvé sur internet. Il date de 2009 … pas facile …

Ne trichez pas … Réfléchissez bien avant de porter vos yeux sur la réponse !!!....

Réponse à la fin du blog !!!!!!!!!.......




Idées de lecture...

Quelques IDEES … de lecture –



Du Docteur David Servan-Schreiber (né en 1961 à Neuilly sur seine – décédé en 2011 – médecin, docteur ès sciences, professeur de psychiatrie à l’université de Pittsburg – praticien clinique au Canada et aux E.U).
Son livre : « GUERIR le stress, l’anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse ».




Chaque vie est unique … et chaque vie est difficile …… lecture très intéressante ... les premiers mots nous empêchent de quitter ce livre.
(chez Robert Laffont)




Je vous signale également Christian Signol (né dans le Quercy en 1947 – très attaché à sa région ce qui l’inspirera pour son écriture – études de lettres et de droit).
Son livre : « Au Cœur des Forêts »
Depuis son enfance, Bastien a toujours vécu dans la forêt. Pour lui, les arbres vivent, parlent … un jour sa petite-fille …
(chez Albin Michel)





De Jules Verne (né en 1828 à Nantes – écrivain français de romans d’aventures, de science-fiction « ou d’anticipation »).
Son livre : « le secret de Wilhelm Storitz »
L’histoire se passe en Hongrie. Le français Henri Vidal va rejoindre son frère Marc pour assister à son mariage avec Myra ….
Livre fort palpitant … impossible de le lâcher dès les premières pages !!!.
(chez Gallimard)




Et le dernier lu il y a quelques mois de Jean Christophe Rufin (né à Bourges en 1952 – médecin, écrivain et diplomate français – il est le + jeune membre de l’Académie Française).





Son livre « Rouge Brésil » - roman historique – épisode mal connu de la Renaissance – 1ère conquête du Brésil par les Français sous la conduite du chevalier Villegagnon.
Deux enfants … Just et Colombe libres un peu sauvages sont embarqués pour servir d’interprètes …
(chez Gallimard)
J’avoue l’avoir dévoré …
et je vous laisse découvrir ces passionnants, bouleversants livres.

Épiphanie...






Les Mages –  le 06 janvier 

L’évangile de Mathieu fait référence aux Mages d’Orient guidés par une « Etoile », venus apporter des présents. Ils  sont arrivés au nombre de 3 pour représenter les 3 continents.

    - Melchior représente l’Asie : il apporte l’or 

    - Gaspard          «         l’Afrique : il apporte la myrrhe 

    - Balthazar         «         l’Europe : il apporte l’encens 





La GALETTE des ROIS 

Recette simple –
Personnellement je prends 2 pâtes feuilletées pur beurre achetées dans le commerce pas trop épaisses (Marie ou Herta). 

Ingrédients – 
2 pâtes feuilletées - une grande tôle (genre à pizza pour bien étaler les pâtes sans être obligé de les couper autour) - 1 fourchette – un pinceau à pâtisserie – 1 fève et la couronne -
Frangipane : 100 g de beurre ramolli - 100 g de sucre semoule - 100 g d’amandes en poudre - 1 petit verre de rhum (genre verre à porto)- 3 œufs dont 1 pour dorer la pâte. 

                                                                     ------

    - Travailler au fouet le beurre ramolli, les amandes en poudre, le sucre et le rhum.
    - Lorsque le mélange est parfait, ajouter les 2 œufs entiers l’un après l’autre en remuant jusqu’à ce que le sucre soit fondu.
    - Etaler une 1ère pâte feuilletée sur la tôle légèrement mouillée. Etendre la frangipane sur la
pâte en épargnant 2cm tout autour au bord et ajouter la fève ou 2 si la galette est grande. 
    - Badigeonner ce bord avec du blanc d’œuf puis appliquer la 2ème abaisse. 
    - Souder les bords en appuyant avec le plat de la fourchette en les cisaillant pour ne pas qu’au cours de la cuisson les pâtes se détachent. 
    - Dessiner des losanges sur la pâte à la lame de couteau sans toutefois percer la pâte. Faire juste 6 trous jusqu’au fond. S’il vous reste un peu de pâte, décorer en faisant des feuilles, des boules et tiges que vous fixerez au centre avec un peu de blanc d’œuf. 
    - Dorer au jaune d’œuf battu avec le reste de blanc avec un pinceau. 
    - Mettre à four assez chaud préalablement allumé 20 mn avant  (6 ou 7). 
    - Ne pas ouvrir la porte du four pendant 20 mn. 
    - Dorer une seconde fois avec le reste jaune/blanc et laisser cuire 45 mn en surveillant la couleur.
    - La galette est cuite lorsque, en la soulevant de la tôle, elle ne plie plus.  

Variantes -   

    - Vous pouvez remplacer la frangipane par des lamelles de pommes sautées au beurre avec du rhum et de la cannelle
    - Ou des lamelles de poires cuites comme les pommes … et du chocolat fondu parfumé au cognac … délicieux.

Pour celles et ceux qui feront la pâte feuilletée …. Bon courage !!!.

Avant de déguster la galette, je vous conseille de la passer au four, chaude elle est bien meilleure et plus digeste …. puis découper la galette et demander à une personne, un enfant en particulier, les yeux fermés ou bandés de répondre à cette simple question : « pour qui ? »… et n’oubliez jamais … la part du pauvre !!!.... en espérant que la fève n’y soit pas …. trop bête pour des petits qui n’attendent qu’une chose … trouver la fève et déposer fièrement la couronne sur leur jolie tête !!.


Les loups...

J’ai toujours été fascinée par les loups … mon blog en est un exemple. Dans mon enfance, un grand oncle m’avait raconté une histoire concernant un membre de ma famille et un jour, nous sommes allés dans un endroit, très seul et très sombre où quelques masures subsistaient … 


Là avait habité … la Mère Louise …. 




Des années après, j’ai fait ce poème grâce à une petite voix, éteinte aujourd’hui … mais qui résonne encore dans ma mémoire !!!


« La Mère Louise »


Comme toute histoire qui commence,
Je me dois de dire : Il était une fois…
A « Chargeloup », au cœur du Morvan,
Vivait Jeanne dans sa chaumière d’antan.
Dans l’âtre, elle surveillait, simple mère,
Sa marmite pendue à la crémaillère.
Menue, la vie ne l’avait pas épargnée
Dans son petit hameau rude, éloigné
De la ville. Laborieuse, elle ne comptait
Pas les heures et tout le jour, s’activait.
A cette époque, en longue jupe vêtue,
Sur ses frêles épaules, un sombre fichu,
Une coiffe tuyautée faite de sa main,
Sa paire de sabots passés dès le matin.
En lisière, un bois dense, inquiétant …
Qui pouvait s’en alarmer ? Pourtant …
Un jour comme les autres, elle prit
La traverse … celle qui raccourcit,
Sous le feuillage formant une voûte
Pour déboucher sur la grand route.
C’était le jour où l’ont tuait le cochon …
Dans leur porc engraissé, tout était bon.
Sur le chemin du retour, Jeanne soucieuse,
Sentait une présence. Devenue anxieuse,
Elle pressait le pas … et … tout à coup …
Se retournant, elle vit … elle vit le loup.
Il se rapprochait dangereusement ; la peur
S’emparait d’elle … une sorte de terreur.
Alors, courant presque, de sa brouette,
Elle lui lançait du boudin, des côtelettes.
Epouvantée, sans voix, elle arriva, livide
Près de voisins la brouette quasi vide.
On alla quérir Dominique, son époux.
Elle balbutiait, affolée « le loup, le loup ».
Il la regardait, abasourdi … stupéfait !!..
Sa Jeanne toute défaillante le troublait.
Drôle, dynamique si … guillerette
Elle n’était pas femme … à sornettes !!.
Le soir, leur chien frénétique, déchaîné,
Enragé, hurlant, il finit pas se détacher.
Egorgé, il fut retrouvé près d’un sentier.
Les hommes traquèrent la bête et le dernier
Loup de la région vu par Jeanne … il fut.
Cette Morvandelle que je vante, avait vécu
Le plus grand effroi de sa longue vie…
Dont la mésaventure fit le tour du pays !!.
« Mère Louise » s’appelait « Jeanne Moreau » ;
Elle était ma … trisaïeule, native de Maux.


                                                       A.T. 2010
(Jeanne Moreau 1850/1940)  






Quelques explications :
Bien souvent les gens étaient connus sous leur 2ème prénom,
celui de baptême « Louis au lieu de Pierre », de métier « le taupier »,
de famille « le Jean Thomas », de connaissance « le Jean du charron » ou de 
domaine « l’André de la ferme du Clos » etc … et toujours ajouté « le » ou
« la » ainsi toute leur vie ce qui complique considérablement les 
recherches généalogiques d’aujourd’hui !!.
Il pouvait arriver également que 2 garçons portent le même prénom
que leur père, ce qui donnait Jacques « l’aîné » et Jacques « le jeune ».


Chaque famille tuait leur porc à tour de rôle à une certaine période de 
l’année et en donnait des morceaux au voisinage. A leur tour, les 
bénéficiaires rendaient cette équivalence à ceux qui leur en avaient
donnée. C’était le système du partage.


Chargeloup portait bien son nom car dans les temps reculés les 
loups vivaient dans les bois alentours … mais vers 1880 les gens
n’en  voyaient plus depuis longtemps… sauf celui-ci, un rescapé 
dont on ne sait où !!.
Chargeloup était un lieudit faisant partie de la commune de Maux (58).
Aujourd’hui, ne subsistent que 2 ou 3 maisons de vacances alors que
chaque village était important souvent étendu avec sa petite église. 
Elle permettait au habitants de se rendre aux offices sans faire des
kilomètres à pied par tous les temps. Souvent abandonnée, en 
ruines près d’une terre, d’un château, elle peut encore dresser
un mur dans une broussaille ou … avoir disparu. Très peu sont
rénovées mais celles conservées sont un modèle de beauté où
reposent les notables de l’ancien temps et parfois leurs
descendances actuelles.
                                                               
Etymologie du nom « Moreau »
Il est un des noms les plus répandus en France. Correspond au Méridional ou au Normand « Morel » qui désigne celui (en sobriquet) qui est « brun », « noir » de peau comme un Maure … le plus plausible …
Il est également un ancien prénom latin « Maurellus » …
Outre la RP, c’est dans le Nord et dans l’Indre que l’on trouve le + de Moreau.
Variantes – Moreaud (16, 71,69) – Moreaux (08,60).  




(la mort du loup) d'Alfred de Vigny

.... sans ses deux louveteaux la belle et sombre veuve
Ne l'eut pas laissé seul subir la grande épreuve ......... 







Biographie d’ALFREDO RODRIGUEZ – peintre



Biographie d’ALFREDO RODRIGUEZ – peintre


Fabuleux artiste peintre né en 1954 à Mexico il est élevé au sein d’une famille de 9 enfants au Mexique. Il a reçu peu d’instruction artistique, néanmoins la peinture faisait autant partie du développement du jeune enfant que d’apprendre à marcher et lire. Pour aider sa famille dans les moments difficiles il utilise son talent qui est devenu un outil. Il est capable de transformer l’adversité en possibilités tant artistiquement que personnellement à travers ce qu’il appelle le « miracle » de la vie.


Ses 1ers souvenirs sont ses travaux en classe ; ses 1ères aquarelles à l’âge de 6ans. 
Il vit en Californie et plusieurs de ses travaux ont remportés de grands prix de prestigieuses organisations. Il est un artiste professionnel depuis 1968. Reconnu internationalement pour ses peintures dans l’Ouest américain qu’il peint d’une façon magistrale, ses images riches et vives la montagne … partout où il expose, il est admiré. Il capture la dignité de l’esprit humain dans la beauté de son environnement.


Il a parcouru un long chemin de ses humbles débuts à nos jours rempli d’amour, de rires et surtout d’Art. Son histoire raconte une vie guidée par ses instincts, sa foie en Dieu, la réalisation de ses rêves et de son succès … encore plus grand pour l’avenir.


Western et Indiens lui ont permis d’obtenir la récompense en 1991 « d’Artiste de l’année » décernée par « The Favell Museum of Western Art in Klamath Falls »


Venez découvrir quelques œuvres sublimes de ce peintre : Amérindiens, Western, portraits, et  scènes de la vie qui méritent d’être admirés.