Les CREATEURS …. et leurs
CREATIONS –
L’entreprise « VILAC » fabrique depuis 100 ans des jouets en bois
C’est en 1911 que Narcisse Villet crée la tournerie à
Moirans en Montagne (Jura). En 1979 les frères Villet fabriquent surtout des
voitures de collection en bois. L’entreprise est renommée et devient une SA.
Vilac est la contraction des mots « Villet » et de la laque qui
colore les jouets. L’entreprise étend sa production …. Grand prix du jouet, du
Désign ….
La petite Reine ou bicyclette –
Elle fut inventée et/ou perfectionnée par Karl Drais,
baron de Sauerbronn, inventeur allemand (1795/1851). En effet, Louis
Baudry de Saunier affirme et certains internautes assurent que ce serait le
comte de Sivrac l’inventeur du Célérifère. Il serait apparu dans les jardins du Palais
Royal juché sur un drôle de cheval en bois monté sur 2 roues en 1791. Son
utilisateur n’est pas forcément son créateur !! Difficile … en effet de savoir !!. (si quelqu’un peut éclairer ma lanterne … un grand
merci). Des reconstitutions semblent
avoir été inspirées par des brevets déposés en 1817 par Jean Jacques Siévrac
mais il n’a jamais déposé de brevet pour véhicules à 2 roues. En tout cas ce Baron
lui a donné le nom de « Draisienne ». Elle est en bois,
dépourvue de pédales mais possède 2 roues qui avancent en poussant sur le sol à
l’aide des pieds.
½ siècle plus tard, elle est dotée de 2 pédales, manivelles
grâce à François Michaux ou/et son fils Ernest. Il a formé un
partenariat avec les frères Olivier sous le nom « Michaud et
Cie », 1ère société a construire des bicyclettes à pédales sur
une grande échelle. Le vélocipède ou « Michauline » devient plus
efficace.
Les Anglais dès la fin des années 1870 créèrent ce que l’on
nomma « le Grand BI » avec sa grande roue à l’avant et une
petite à l’arrière. La bicyclette naîtra au milieu des années 1880. Elle a 2
roues égales, bénéficiant surtout d’une traction arrière par chaîne. Elle
s’impose rapidement. Elle devient plus rapide et plus sûre avec l’avènement des
pneumatiques.
La 1ère machine à coudre est conçut
en 1830 par un tailleur français Barthélemy Thimonnier.
Il utilisait un fil et une aiguille recourbée mais au lieu
de lui apporter la gloire, l’invention lui coûta la vie puisqu’une horde de
tailleurs décida de brûler son atelier craignant pour leur travail.
Quelques années après ce fut Walter Hunt qui en
construisit une mais il ne fit pas breveter son invention. Par contre Elias
Howe se battit pour faire breveter la sienne qui comportait le mécanisme
actuel de point noué. Son concurrent sérieux n’était autre qu’Isaac Singer.
Une bataille fut lancée et finalement ce fut Howe qui gagna. Singer dut
partager ses profits en commercialisant sa machine. Le mécanisme était le même
que celui actuellement mais n’était pas électrique. La machine était actionnée
par une grande roue située sur son côté et un plateau activé par les pieds. Encore
utilisées, ces machines sont restées dans les familles et rendent de grands
services en cas … de coupures de l’électricité. Son action peut-être plus ou
moins accélérée selon la pratique de l’utilisatrice. De plus, très jolies,
elles sont décoratives car considérées comme objet de collection !!!.
Les Ballets Russes, célèbre compagnie de
Ballet créée en 1907 par Serge de Diaghilev
Il est un organisateur de spectacles, critique d’art,
protecteur des artistes, impresario né en 1872 à Sélichtchi, mort en 1929 à
Venise. C’était un génie qui a fondé les Ballets Russes d’où sont issus maints
danseurs et chorégraphes qui ont fait l’art de la danse du XXème siècle.
Il est sévère, exigeant mais aussi capable d’une extrême
gentillesse. Il perfectionne ses acquis sur l’histoire de l’art russe et
occidental, voyageant même à l’étranger pour parfaire son savoir. Il plaçait
les besoins de la compagnie au-dessus des siens propres. La prise du pouvoir
par les Bolcheviques en 1917 le contraint à l’exil. Durant cette période, il
exerce son influence sur de nombreux domaines surtout l’art de la scène. En
1918, il fait appel à Sonia Delaunay (artiste peintre d’origine
ukrainienne) et son mari Robert pour la reprise de Cléopâtre. Le régime
de Lénine l’exile définitivement.
La fin du XIXème siècle amène une liberté dans la tonalité,
le rythme et les harmonies et il est le 1er à adopter ce nouveau
style.
Vers 1900 – 1901, il monte Sylvia ou la Nymphe de Diane.
En 1907, il organise 5 concerts de musique russe à Paris, puis Boris
Godounov de Moussorgski à l’opéra
Garnier. Son succès l’encourage et il s’attache des danseurs de renom comme
Adolph Bolm, Anna Pavlova, Vaslav Nijinski etc …qui font sensation lors de la
première le 19 mai 1909.
Il se sépare du Ballet Impérial en 1911et fait de sa
compagnie une troupe privée indépendante composée des meilleurs éléments du
théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg en 1921. Il monte la Belle au
bois dormant avec la légendaire ballerine Olga Spessivtseva.
De nombreux chorégraphes composent pour son ballet sur
diverses musiques. Les décors sont réalisés pour la plupart par le peintre Léon
Bakst. Bien que couronnées de succès, les représentations menacent
l’équilibre financier.
A son décès les ballets ne survivront pas … mais il laisse
un répertoire, des créations, et reprises ….. innombrables (Danses
polovtsiennes, le Tricorne, le Chants du rossignol, Schéhérazade, Daphnis et
Chloé, les Contes russes etc …
Le Carambar est né dans l’entreprise Delespaul-Havez
en 1954 … un petit dernier pour vous mettre l’eau à la bouche … qui n’a
pas fait fondre cette succulente barre fixée au palais ???
Le carambar est une marque commerciale de bonbon industriel
(caramel mou et cacao) créée par l’entreprise ci-dessus à Marcq-en-Baroeul
(Nord). A noter Messieurs Gallois, Henri Franchomme et André Fauchille fils qui
ont créé le carambar dans cette usine de chocolat la plus ancienne de France… à
la suite d’une erreur dans le mélange du caramel et de cacao qui aurait atterri
dans une machine déréglée. Cette machine aurait produit du caramel en … barres
(CARAMel en BARre), débité ensuite à la longueur voulue ; d’où l’origine Caram’bar
puis l’apostrophe fut supprimée en 1977.
Cette confiserie est aujourd’hui déclinée en variantes aux
arômes artificiels de fruits, de nougat ou de cola et aux goûts artificiels
très marqués comme « Atomic cactus ». Il existe aussi une variété à 2
goûts « Bigou ». Cette barre était dure, collante mais aujourd’hui,
elle est nettement … plus souple.
Actuellement, il est commercialisé par le groupe américain
« Kraft Foods ».
A l’intérieur de chaque emballage était imprimé un trait
d’humour (dont je ne me souviens pas !!), destiné aux petits gourmands.
Cette « blague » a été introduite en 1969 succédant à un système de
points pour gagner des cadeaux. La « blague carambar » est devenue
une expression populaire.
Chaque année 1 million d’unité de ces confiseries est
consommé et peut-être même plus !!.
Il est maintenant utilisé pour des recettes sucrées et en
cocktails.
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