BATEAU ………..
le RENARD
Le Renard était un voilier du XIX ème
siècle de type Cotre à hunier (gréement de bateau à voile
généralement porté qui ne possède qu’un mât central sauf s’il
est équipé d’un tapecul – voile établie à l’arrière d’un
voilier – à hunier (voile établie au dessus d’une basse voile –
grand voile ou misaine – sur une vergue hissée sur le mât de hune
– plate forme intermédiaire dans les mâts)
Il fut le huitième et dernier navire
armé par le corsaire malouin Robert SURCOUF
(1773 à Saint Malo/1827 à Saint Servan – marin intrépide qui
harcela les marines marchandes et militaires britanniques sur les
mers d’Europe mais aussi sur celles de l’Inde. Membre de la
Légion d’Honneur le 26 prairial an XII (14 juin 1894) et Baron de
l’Empire en 1810)
Lancé en 1812, il était commandé par
le capitaine Leroux-Desrochettes. Le navire livra un dernier combat
victorieux entre la goélette anglaise « L’Alphea » à
la fin de l’année 1813. A cette occasion le capitaine perdit un
bras et en mourut peu après.
Le Renard est une réplique de ce
bateau historique construite à Saint Malo et lancée en 1991.
Elle est actuellement en gestion chez
la compagnie « Etoile marine croisières » de Saint Malo.
L’association Cotre corsaire de la
ville de Saint Malo cherchait à faire revivre un « gréement
traditionnelle » Elle a choisi ce corsaire. En 1989, la quille
est posée. La réplique a été construite dans le chantier naval du
« Quai Vauban » à Saint Malo.
Depuis 1992, ce bateau reçoit des
touristes à bord et son port d’attache est … Saint Malo.
En 2013, le bicentenaire du combat
naval qui l’opposa à l’Alphea a été fêté le 14 juillet au
port Dielette commune de Flamanville lors d’un rassemblement de
vieux gréements.
Selon sources d’internet :
La réplique mesure 30 m de long pour
plus de 460 m2 de voiles maximum au portant avec trinquette (voile la
plus près du mât qui permet d’augmenter l’écoulement laminaire
de la grand voile) grand voiles (8). La coque a nécessité 90 m3 de
chêne. Les espars (tout ce qui tient les voiles) sont en pin massif.
Il a été construit à l’identique selon des plans d’origine. En
revanche, la mâture et la voilure sont un peu réduites par rapport
aux surfaces extrêmes portées par les Cotres corsaires,
contrebandiers ou douaniers de l’époque.
Il possède 2 jeux de voiles (1 en
synthétique, l’autre en lin). La surface totale de voilure est de
249 m2 dont grand voile de 123 m2. L’armement compte 10 canons de 8
livres (fonte d’aluminium sur réplique) et 4 canons de 4. Ils sont
placés sur les derniers et premiers sabords de chaque côté.
Gréement, 1 mât plus le mât de beaupré (mât dit moyen se
trouvant à la proue d’un navire), 8 voiles dont grand voile.
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