vendredi 2 décembre 2011



Histoire et origine de l’arbre de Noël 




Entre 2000 et 1200 avant J.C. on parlait déjà d’un arbre le jour du 24 décembre puisque l’on considérait ce jour comme la renaissance du soleil. Les celtes avaient adopté un calendrier basé sur les cycles lunaires. A chaque mois était associé un arbre et l’épicéa fut celui du 24. Pour ce rite païen du solstice d’hiver un arbre symbole de vie était décoré de fruits, de fleurs et de blé.


En 354, l’Eglise institue la célébration de la naissance du Christ le 25 décembre pour rivaliser avec cette fête païenne. Initialement la célébration de Noël se résumait à la messe de la nativité.


C’est au XIIème s. que la tradition du sapin est apparue en Europe en Alsace. On le mentionne comme « arbre de Noël » vers 1521 décoré de pommes, de confiseries et petits gâteaux. A cette époque commence à se répandre l’étoile au sommet de l’arbre, symbole de l’étoile de Bethléem. Ce sont les protestants en 1560 qui développèrent la tradition pour se démarquer des catholiques. 


Puis apparaissent au XVIIème les sapins illuminés. Des coquilles de noix remplies d’huile étaient utilisées avec une mèche à la surface ou des chandelles nouées autour des branches.
Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, aurait installé un sapin de Noël dans le Château de Versailles en 1738, puis en 1837, la Duchesse d’Orléans (allemande) fit décorer un sapin aux Tuileries. Cette tradition se généralisa après la guerre de 1870 dans le pays surtout grâce aux immigrés d’Alsace-Lorraine qui firent largement connaître l’arbre de Noël aux Français. Puis le pays entier l’adopta.      



jeudi 1 décembre 2011

L'histoire de Polo...



HISTOIRE VRAIE – 


POLO - adopté à Noël 




Polo est arrivé au refuge de Brax (47) en 2002. Il est couvert de gale et totalement affaibli. Ses maîtres ne peuvent plus l’assumer. Quelques mois réussiront à le rétablir. 


En décembre 2005, il présente une toute autre allure … il a repris des kilogs et un certain embonpoint. Pour cause, il a rencontré Elise, une mamie de 80 printemps peu avare sur les friandises !!!, fidèle visiteuse du refuge.


Les bénévoles se sont employés à rendre Polo plus sociable et plus calme suite à 2 adoptions ratées. Le « bon vieux toutou » a rangé au placard son comportement problématique.


Enfin, un jour la famille « Copin » arrive au refuge dans le but d’adopter un compagnon. Les 2 enfants Benjamin et Stéphanie découvrent l’opération Doyen de la Fondation 30 Millions d’Amis grâce à une affichette collée sur la porte d’entrée du bureau. Le coup de foudre est immédiat … Stéphanie veut que Polo reparte avec eux. 


A la 2ème visite, Polo prend le chemin de sa nouvelle vie malgré sa peur de la voiture.


Grand espace, balade tous les jours, jeu de ballon avec toute la famille, le foot … avec Benjamin … c’est ce qu’il préfère … la complicité est bien installée. C’est une équipe soudée que le père à bien du mal à vaincre !!! …


La maman s’occupe de la vie diététique de Polo …. Il est heureux même si les sucreries ont été remplacées par des légumes et des croquettes de régime. 


Voici la vie « de chien » celle de Polo, 11 ans …  un vrai miracle de Noël !!!!.



Charade...





CHARADE 


Mon 1er est une plante que l’on coupe pour Noël ou au Nouvel An.


Mon 2ème est un préfixe qui indique une répétition.


Mon 3ème veut dire « pays » en anglais.


Mon tout est une décoration de Noël … facile … alors ?? … oui 


                          -G--------e






Histoire drôle de Noël...




HISTOIRE DRÔLE de NOEL 


Dans une église une chorale répète pour la messe de minuit. Le prêtre semble détecter une anomalie et fait chanter une personne après l’autre. Arrivé à Christian qui entonne fièrement :


    - « Léon …. Léon !!!! …… il lui dit :


    - « Christian, tiens ton livre de chants à l’endroit, il s’agit de :


    - « Noël !!.... Noël !!!!....


    - « Allez …. Reprenons …. 

Petit jeu de Noël...



Cliquez sur le lien suivant pour participer à une folle course de traîneau....
Amusez vous bien !

http://jeu.info/course-traineau-pere-noel.html

Recette de Grand Maman...




Nous avons tous des souvenirs de notre enfance que nous retrouvons au cours de la vie …. Un savoir-faire, une image, des odeurs et des saveurs de ….. grand mère. Voici une recette très facile de truffes fines préparées avec amour par une de mes aïeules.


Pratiquement, chaque fin d’année voit « ce tour de main » se reproduire et le parfum de mes 4 ans flotter autour de moi. 






TRUFFES – 

Ingrédients -  200g de chocolat noir – 3 jaunes d’œuf – 100g de beurre – 2 cuillères à soupe de sucre en poudre – cacao non sucré – liqueur Grand Marnier ou alcool + fort ou autre  (facultatif).


    - Mélanger les jaunes et le sucre.
    - Faire fondre le chocolat cassé en morceaux avec la liqueur ou l’alcool.
    - Ajouter le beurre en dés hors du feu. Mélanger.
    - Verser dans une jatte . Attendre le complet refroidissement puis placer au réfrigérateur en ayant recouvert celle-ci d’un film alimentaire … toute une nuit. 
    - Le lendemain, façonner des boulettes entre les mains et les rouler dans le cacao non sucré.
    - Les réserver au frais. Elles se conserveront environ 5 à 6 jours.

Quelques variantes : 


    - Il peut être ajouté de la noix de coco au chocolat
    - De la cannelle
    - Les truffes peuvent être roulées dans du vermicelle au chocolat
    -   «       «          «        «       «          «   de la noix de coco râpée


    - Avec les blancs, des meringues peuvent être confectionnées cuites durant 1h (les 1ères 10mn le four entrouvert) de chaque côté à 120°, dures sur le dessus et crémeuses dedans … un véritable délice.
  
A vous également de vous distinguer en … innovant !!!... mais je dois dire que celles de ma tendre Mamie sont … les meilleures !!!!...     






     


Recette des Mendiants aux trois chocolats … pour Noël





Recette des Mendiants aux trois chocolats … pour Noël


Ingrédients –
1 tablette de 200g de chocolat pâtissier noir – noisettes coupées au couteau – amandes ayant subi le même sort – cerneaux de noix (idem) – pignons – raisins secs – perles nacrées et irisées (facultatif) – abricots secs coupés, fruits confits etc … et liqueur si vous le désirez ou alcool de votre choix.


  - Dans une casserole, faire fondre le chocolat en morceaux avec liqueur et alcool à feu doux en remuant constamment pour que ça n’accroche pas. 
  - Laisser tiédir.
  - Sur une feuille de cuisson , disposer des ronds de chocolat assez fins à l’aide d’une cuillère à soupe ou d’une douille. Ne pas trop « traîner » pour exécuter cette manœuvre car le chocolat va vite durcir.
  - Disposez dessus noisettes, amandes, pignons etc … 
  - Laisser refroidir et durcir complètement avant de manipuler. 


La procédure est la même pour le chocolat blanc et au lait. Toujours prendre une bonne marque. 


Les mendiants sont très faciles à faire … bonne dégustation ...  

Origine de la bûche de Noël





Origine de la bûche de Noël 


La coutume veut qu’une bûche brûle dans l’âtre car le feu est un hommage au soleil. Ce geste cérémonial serait dérivé de diverses célébrations païennes associées au solstice d’hiver.


A l’origine, il s’agissait d’une bûche qui devait brûler du 24 décembre au Nouvel An. Allumée dans la pièce à vivre, elle apporte chaleur et lumière à la veillée. C’était une très grosse bûche de bois dur ou vieille souche provenant de préférence d’un arbre fruitier. La bûche devait être coupée avant le coucher du soleil, décorée de rubans. On la portait ensuite dans la pièce familiale avec un grand cérémonial.


La France avait coutume de placer autant de bûches que de personnes dans la maison. Le chef de famille bénissait la bûche avec de l’eau, du sel et parfois du vin.


Il fallait s’occuper des bûches à la main. Si le feu faisait beaucoup d’étincelles, on disait que la moisson serait bonne. Si la lumière  faisait projeter des silhouettes sur le mur, on disait qu’un membre de la famille devait mourir au cours de l’année.


Les cendres des bûches étaient précieusement conservées contre les orages, pour guérir certaines maladies et pour fertiliser les terres.


C’est pour continuer à célébrer ce rituel, que la bûche de Noël a vu le jour sous la forme d’un délicieux dessert qui aurait été inventé par un pâtissier en 1945. 





La vraie histoire du Père Noël




La vraie histoire du Père Noël 


Elle aurait pour origine St-Nicolas qui voyageait sur un âne. Ce fut une réforme protestante du XVIème qui supprima cette fête. Les hollandais gardèrent leur Sinter Klaas qui devint Santa Claus aux Etats-Unis. Des transformations vestimentaires et culturelles s’opérèrent et le Père Noël fut plus convivial.
Clément Clarke Moore écrivit un conte de Noël pour ses enfants « the night before Christmas » dans lequel apparaît le Père Noël dans son traîneau tiré par des rennes. Ce même auteur rédigea un texte parlant de lutins qui distribuaient des cadeaux par la cheminée et se déplaçaient dans une carriole tirée par 8 rennes :


  - Blitzen : Eclair, renne apportant la lumière
  - Dasher : tornade, renne le + rapide
  - Dancer : Danseur, renne le + gracieux (femelle)
  - Comet : Comète, renne qui apporte le bonheur aux enfants
  - Donder : Tonnerre
  - Prancer : Furie, renne le + puissant
  - Vixen : renne fringante la plus belle et puissante comme son compagnon Furie (Prancer)
  - Rudolf : renne au nez rouge pour éclairer le chemin du Père Noël (histoire écrite en 1939          
    par le poète Robert Lewis May et mis en chanson par Johnny Marks en 1949) 
Ce récit fut traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.


En 1863 « Harper’s Illustrated Weekly » rêva Santa Claus d’un costume garni de fourrure blanche et portant un large ceinturon de cuir. Le dessinateur Thomas Nast en fut l’auteur et pendant près de 30 ans le montra jovial, ventru à la barbe blanche accompagné de rennes. Ce même dessinateur dessina le parcours du Santa Claus qui va au Pôle Nord vers sa résidence … un an plus tard l’écrivain Georges P. Webster précisa que les jouets et la maison du Père Noël étaient cachés dans la glace et la neige du Pôle Nord.


En 1939 la firme américaine eu le génie de demander à Haddon Sundblom de dessiner ce vieux bonhomme à la renommée grandissante de boire du coca cola pour reprendre des forces pendant sa distribution de jouets. Il prit donc les couleurs rouge et blanc de la célèbre bouteille. Ce nouveau look fit de lui le maître planétaire de la nuit magique, le Père Noël. 


Il y eut des protestations des catholiques contre cette popularité, la nuit du 24 au 25 décembre étant à l’origine celle de l’Enfant Jésus. Certaines manifestations allèrent jusqu’à brûler l’effigie du Père Noël, mais tout rentra dans l’ordre au fil du temps. Quoiqu’il en soit pour tous, il symbolise tout notre attachement à notre famille, un lien d’affection en quelque sorte.


Saint Nicolas – Nicolas de Myre aussi Nicolas de Bari né à Patara, Turquie. De son vivant, il fut le protecteur des enfants, des veuves et des gens faibles. L’empereur Diociétien poursuivit cruellement les chrétiens et emprisonna St-Nicolas. Par la suite, il dû s’exiler. D’ailleurs, il y eu beaucoup de persécutions sous l’Empire Romain. Après sa mort, ses ossements furent volés par des marchands italiens qui les emportèrent à Bari en Italie. De nombreux miracles lui furent attribués et aujourd’hui, il est  le St patron de nombreuses corporations ou groupes tels que les enfants, les navigateurs, les prisonniers, les avocats ou les célibataires.


Fêté dans un grand nombre de pays d’Europe dans la nuit du 5 au 6 décembre, il passe dans les maisons pour apporter des friandises aux enfants sages. Souvent, il est accompagné du Père Fouettard qui est vêtu d’un grand manteau noir avec un capuchon et de grosses bottes. 


     

« Préparatifs de Noël »



« Préparatifs de Noël »


Dogmatiques, ils disent « Oh, c’est loin, je ne me souviens pas » !.
Comment ça ? … de ma très … lointaine vie de bout de chou
Sélective est la mémoire certes, mais tout de même à ce point là !.
Cet évènement enthousiaste, je vais le conter pour vous.


                                            ------


La vieille de Noël, ma grand-mère Solange assise au scriban
Chaussait ses lunettes dans la coquette et vaste cuisine.
Elle relisait les recettes dont elle régalerait les gourmands.
Morvandelle, cordon bleu elle aussi, elle enrobait les truffes fines,
Surveillait d’un œil le pâté en croûte tout en façonnant
Le biscuit fourré de chocolat au kirsch … sa bûche divine.


Elle tirait les rallonges et extrayait la pièce de lin ajourée
De sa malle cloutée où dormait son précieux trousseau.
Elle sortait les verres taillés, la vaisselle du temps passé,
La ménagère, le mendiant argenté, l’écrin aux couteaux.
Dans la cave, mon grand-père Auguste, concentré,
Sélectionnait les crus, légumes et fruits en bocaux.


Plumé, le Barbarie engraissé était exposé au feu de l’enfer.
Une forte odeur de brûlé flottait ; son duvet léger grésillait.
Cet oiseau en costume d’Adam … dans son plat en fer …
Etait-ce celui de l’enclos qui dans son auge barbotait ?.
Je ne le reconnaissais pas et de plus, m’en souciait guère.
Sur l’accoudoir du divan encombré, excitée, je m’agitais.


D’un carton défraîchi, j’extirpais la crèche et ses santons,
Le Père Noël ouatiné, l’ange et l’étoile suspendue à son fil.
Le bouquet de houx cramoisi ennoblissait le salon.
Le phonographe était prêt ; les 78 tours formaient une pile.
Jeune pousse libre, je respirais dans un salutaire cocon
D’amour, de nature … mon pactole inconnu de la ville.


A.T. 2009






Mendiant : plat argenté ou porcelaine à 3 compartiments pour gâteaux, friandises etc…
                  
Barbarie : canard domestique muet de couleur noir
                 Panaché de blanc ou bronzée (canard de Barbarie)






(sur les traces de mon passé)



Souhaits de Noël




Souhaits de Noël 


Décembre va me permettre de souhaiter à toutes et tous ceux qui parcourent mon blog de recevoir toute ma sympathie … ma tendresse pour ceux qui me connaissent mieux … à l’occasion des fêtes de Noël.

Que ce mois soit une source de joie, de chaleur, de festivités et que chacune et chacun y trouvent un immense partage en cette fin d’année où il y a tellement d’esseulés (ées).
Je me suis efforcée d’orienter mes recherches pour vous apporter en cette période privilégiée des instants doux et sucrés !!!.....


Que les réjouissances commencent par ces chants émouvants !!!!!..... et à l’année prochaine …….    
       
Aude





mercredi 2 novembre 2011

Spirit...



Mark Twain...



CITATION -


On pourrait citer de nombreux exemples de dépenses inutiles :


    - les murs des cimetières : Ceux qui sont dedans ne peuvent pas en sortir et ceux qui sont à 
      l’extérieur ne veulent pas … y entrer … !!!


                                                                                    Mark Twain


                                                       ------






Mark Twain – 


De son vrai nom Samuel Langhorne Clemens né en 1835 à Florida dans le Missouri (US). Il est le 5ème de la fratrie. Il décède en 1910 dans le Connecticut  à Redding. Il est un grand écrivain, essayiste, humoriste. Son pseudonyme vient du cri « mark twain » signifiant « marque deux (brasses) » utilisé par les pilotes de vapeurs sur le Mississippi. Il est issu d’une famille anciennement installée sur le continent américain dont la trajectoire a épousé le front pionnier dessiné par les colons.
Sa mère Jane fait partie vraisemblablement de générations de pionniers. La légende lui prête une lointaine descendance avec les Lambton … ducs de Durham.
La branche paternelle est d’origine du Sud du pays. Son grand père fermier en Virginie migre vers le Kentucky pour y devenir précepteur.
Son père Charles fait des études de droit puis épouse Jane Lampton.
A la mort de son père, il a 12 ans, quitte l’école et devient apprenti typographe. En 1850, le jeune homme travaille au « Western Union » un hebdomadaire dont son frère Orion est le fondateur. Il s’imprègne des techniques et des termes journalistiques de son temps.
A 18 ans, il quitte le Missouri pour arpenter le Nord-Est des Etats-Unis. Ses impressions de voyage paraissent sous forme d’articles dans un journal de Muscatine (tout d’abord comptoir pour le commerce de fourrures fondé par le colonel Georges Davenport en 1883. Au XIXème siècle Muscatine était un refuge pour esclaves en fuite ou affranchis. Ville américaine dans l’Est de l’Lowa). 
Engagé au sein d’une milice de volontaires sudistes les « Marion Rangers ». Son manque de fermeté et de conviction le poussent à quitter son engagement. 
Puis il s’installe comme imprimeur à Keokuk où il est rejoint pas son frère. Tous 2 s’engagent dans l’Ouest sur la piste de la Californie, empruntant la route des Mormons pour finalement s’arrêter à Carson City (Nevada). Cette ville se stabilise après l’effervescence due à la découverte de gisement d’argent. Aventuriers, pionniers se bousculent … même Samuel est gagné par la « fièvre de d’argent » se lançant dans la prospection. Déçu, il doit envisager un emploi dans le journal de la ville.
Reporter à San Francisco et se déplace en Europe. Marié à Olivia Langdon, il aura 4 enfants. Il acquiert sa notoriété avec ses romans «Les aventures de Tom Sawyer » et « Les aventures de Huckleberry Finn ».
Puis il écrit des textes plus graves dénonçant les excès de la civilisation et l’immoralité. La fin de sa vie est assombrie par des  drames familiaux. Il est un des premiers à utiliser la langue parlée authentique des Etats du Sud et le l’Ouest. Il est comparé à Stevenson et Dickens. Il excelle dans l’écriture du « vécu ». Il n’en reste pas moins d’un racisme anti-indien très virulent. 
Twain laisse un grand nombre de manuscrits, des œuvres comme son « Autobiographie » et le roman « L’étranger mystérieux ».


  

Le baiser...



Le baiser … 

Photo prise sur le vif en Caroline du Nord en 1999 – USA

Une chienne doberman « Cicéron » a été sauvée de l’incendie de sa maison par ce pompier. Celui-ci exténué reprenait son souffle non loin d’elle après l’avoir déposée à l’abri quand il a vu arriver la chienne. Tout d’abord Jeff Clarck est resté … pétrifié se demandant si la chienne n’allait pas l’attaquer. Mais elle s’est approchée de lui, a fixé l’homme quelques secondes puis a tout simplement … léché le visage de son sauveur. Plus tard J. C. apprendra que Cicéron attendait une portée. 

Comment ne pas être ému par cette image quand l’homme parfois …n’a pas l’idée de remercier celui ou ceux qui auraient pu perdre la vie pour sauver la … sienne. Il est vrai que la devise des pompiers est : 

                                                   « Sauver ou Périr »

Mais ce n’est pas une raison pour ignorer ce qu’est la reconnaissance, juste un brin  …  



Chevauchée fantastique...



Le Chateau




ESTAING – château d’Estaing (Aveyron)


   Estaing groupe ses vieilles maisons au pied du château, berceau de la famille de ce nom. La présence du lot et la proximité des bois en font un lieu de séjour agréable d’où peuvent être effectuées des excursions. Le château (15è et 16ème siècle) est transformé en communauté. De sa terrasse ouest, il y a une jolie vue sur la vieille ville. Le vieux pont (13ème ) très pittoresque porte une statue de François d’Estaing, évêque de Rodez qui fit construire le superbe clocher de la cathédrale de cette ville. Certaines maisons conservent des fenêtres Renaissance dont la maison Cayron.      


Un peu d’histoire !!!...


   Le départ de la famille d’Estaing vers la gloire fut donné par Dieudonné d’Estaing à la bataille de Bouvines. Il sauva la vie du roi Philippe-Auguste qui l’autorisa par reconnaissance à placer sur ses armes les fleurs de lys royales. Cardinaux et guerriers se succèdent dans la famille, toujours en faveur de la cour jusqu’au 18ème siècle, où elle s’achève en beauté sur un personnage marquant, Charles-Hector, comte d’Estaing. Ce marin s’illustre aux Indes, en Amérique, aux Antilles. Revenu en France, la Révolution lui est d’abord propice et le fait amiral. Mais bien que de convictions républicaines, il cherche à sauver la vie du roi et de sa famille et échange avec Marie Antoinette quelques lettres confidentielles. Il est arrêté, paraît comme témoin au procès de la reine et est lui-même condamné à mort et exécuté « Quand vous aurez fait tomber ma tête, dit-il à ses juges, envoyez-la aux Anglais, ils vous la paieront cher » …




Le Blason


 Vue du château, la nuit.



François d’Estaing, évêque de Rodez.

Histoire de TOTO

Histoire de TOTO 




Le maître demande à Toto : 
    - Qu’est-ce qui est le plus près Toto, l’Angleterre ou … la lune ?.


Sans hésiter Toto répond :
    - La lune bien sûr … monsieur !!!. 


Suffoqué, le maître  …. 
    - Comment peux-tu penser cela !!!.
    - Ben … monsieur, la lune je peux la voir d’ici mais pas l’Angleterre ….


DEHORS !!!!!!......

« Quand je te dirai « Adieu »

« Quand je te dirai « Adieu »



A l’abri de ton angle de pierre, belle passion ;
Tu fus l’objet de toutes mes attentions.
Ma fragile passiflore sur tes fils tendus ;
Vous veillerez, grenadilles sur mes murs nus.


Amère, je m’inclinerai sur tes bordures capiteuses.
Liliacées, roses pourpres me charmerez, ensorceleuses.
Le houx saisira les damiers de ma jupe plissée …
Tu garderas, chevalier, mon huis délaissé.


De sa mantille jaspée, le marbre revêtira le foyer.
Son glas annoncera le départ de notre lignée.
Dans le logis dépourvu, mon vieux cœur vibrera.
Je sortirai ; une nouvelle alliance te sollicitera.


Dehors, je me retournerai. J’imprimerai ton image
Des estafilades qui te minent, de ton pitoyable faîtage.
Jugée vétuste, ton gardien t’a condamnée cependant.
J’ai pleuré, ri, rêvé et vieilli dans tes bras, pourtant.


D’un tour de clé, je fermerai ta grille familière,
Ma paume serrera ta poignée, chiffonnera ton lierre.
Je tirerai le discret verrou une ultime fois.
Chassée, tu le sais, il me faudra partir … je le dois.




                                                           A.T. 2009






Grenadille : espèce de passiflore dont le fruit excellent rappelle la grenade par sa 
forme et son goût.



La Passiflore :


La passiflore, fruit de la passion, grenadille, maracuya selon que l’on parle de la fleur ou du fruit de cette plante grimpante à tiges sarmenteuses pouvant atteindre 9 m grâce à ses vrilles. Etant, pour la plupart originaires de la forêt humide d’Amérique du Sud, plusieurs de ces espèces sont menacées de disparaître à cause de la déforestation. A ce jour 400 espèces sont répertoriées. Quelques rares proviennent d’Asie, d’Australie et d’Amérique du Nord.
La passiflora incarnata se différencie des autres espèces par le fait qu’elle est décidue ( elle perd ses feuilles à la saison froide).


Son nom : 
De « passiflore » vient de ce que la fleur est supposée rappeler la Passion du Christ.


    - les filaments du centre sont censés représenter la couronne d’épines, précisément 72,
      le nombre d’épines qui parait-il ornait la couronne du Christ.
    - les 3 pistils représenteraient les 3 clous utilisés pour la crucifixion.
    - les 5 étamines teintées de rouge à la base symboliseraient les 5 plaies sur le corps du  
      Christ.
    - la feuille à la pointe aiguë représenterait la lance et sa face intérieure, marquée de taches
      rondes foncées, les 30 pièces d’argent que le perfide Judas reçut pour avoir trahi son 
      maître. 


Le fruit ovale et verdâtre à chair orangée de nombreuses passiflores se consomme. Attention beaucoup ne sont pas comestibles non plus.


Dans le Sud, les Amérindiens soignaient blessures et ecchymoses en cataplasmes de feuilles. Le jus de fruit servait pour les douleurs oculaires.


La passiflore reste peu connue malgré ses grandes propriétés qui font d’ailleurs l’objet d’études récentes.


Recherches internationales : la commission E « l’Allemagne » et l’ESCOP(European Scientific Cooperative on Phytotherapy) … reconnaissent l’usage de la passiflore en cas de nervosité, d’agitation et d’irritabilité ... et aurait de nombreuses vertus thérapeutiques !!. 


Légende de Jacomo Bosio : selon la légende la passiflore doit son nom à ce moine scolastique italien qui pour illustrer son traité consacré à la Croix et au Calvaire du Christ prit pour modèle une fleur fabuleuse apportée par un moine mexicain Emmanuel de Villegas. La 1ère mention de cette plante date de 1553, décrite par Pedro Cieza de Leon. (conquistador)


20 ans plus tard le médecin botaniste Nicolas Monardes en fera une description plus détaillée. Il sera le 1er à employer le terme de « Flos de Passionis »


Il faudra attendre 1628 pour que Federigo Cesi ( fondateur de l’Academia dei lincei) la nomme … « PASSIFLORA ».



dimanche 2 octobre 2011

Pilou... et Tess...



- Dans mon enfance, à l’âge de 8 ans, j’ai eu un « Amour » de félin … Pilou, la câline, l’exclusive « ma compagnie » de 1957 à 1973 …  

    - Aujourd’hui, j’ai récupéré un autre Amour quelque peu sauvage. La 1ère fois que nous l’avons entendu feuler, il a fallu le voir pour le croire … de ce petit corps sortait un cri rauque si profond si intimidant, gueule ouverte, oreilles en arrière … que le matou qui voulait pénétrer dans la cour est resté … accroché au portail se demandant à quel  fauve il avait affaire !!!... Tess, la rescapée de 2005 « l’Inattendue » … mon chat ostéo.  qui sait où j’ai mal, masse et donne à sa maîtresse la généreuse chaleur de ses pattes. 

Je vous laisse découvrir ces deux … singuliers caractères !!...







« Ma compagnie »

Pilou, Baby est une belle chatte grise
Au soyeux pelage angora ;
Virevoltant dans la fraîche brise
Ou sommeillant sous la véranda.

Minette, ma fille aux pétillants yeux verts
Ne peut demander qu’attendrissement
A sa maîtresse peu sévère
Qui avance sa main précieusement.

Ta douce patte de velours,
Ton bruyant ronron musical
Sollicite un regard, un son sourd,
Un sourire, une caresse amicale.

Tes bonds dans l’herbe folle
Te font ressembler à un chaton ;
Tes courses pour une feuille qui vole,
Un oiseau rusé, un énorme hanneton.

Toi qui es mon trésor, mon bien,
Mon cadeau effarouché dans son panier …
Tu fais vagabonder mes rêves vers les miens,
Les jacinthes bleues, les châtaigniers.

Douchka, ma douce, tu t’es endormie.
Mon cœur noyé est déchiré.
Dans ta mémoire, je me blottie.
Je ne puis me résoudre à cette éternité.

Il me semble sentir ta tête dans mon cou,
Ton nez frais et humide sur ma joue,
Ton corps chaud, étiré sur mes genoux,
L’amour unique que tu me voues.

                                                       A.T. 1973







« l’Inattendue »

Des gratouillis intempestifs nous éveillent.
Il est six heures, nul besoin de réveil.
Nous esquissons un sourire amusé,
C’est Tess … notre malicieuse siamoise.

La porte ouverte, sur notre lit, elle bondit.
Un « mia » discret, des caresses se multiplient.
Des passages furtifs, sa queue nous frôle,
Tess s’impatiente … il faut se lever.

Satisfaite, elle descend l’escalier fièrement
Et s’agite devant le réfrigérateur.
Puis vers son assiette vide … elle attend.
Dieu que les matins sont délicieux !!
Pendant que je cherche, coupe et verse,
Ses pattes pétrissent le sol avec douceur.
Son ronron démarre … crescendo !!.
Elle flaire, choisit, croque et boit.
Après sa minutieuse toilette sur le canapé,
Elle saute sur la fenêtre, hume aux aguets.
C’est sa promenade matinale … un rituel.

Charmée, séduite, je la flatte tendrement.
Il y eut Pilou, l’angora à l’air protecteur.
Aujourd’hui, Tess la craintive a deux ans.
Son pas élégant, son corps gracieux,
Son œil au bleu si intense me traverse.
Destinée à la mort, c’est à pâlir d’horreur.
Le sort de la belle fut autre : notre cadeau.
Parfois, elle semble me dire « Je suis à toi »
Sa patte de velours sur mes lèvres, posée.
Perchée sur le buffet, elle observe son domaine
Car nous ne sommes plus chez nous … mais chez elle !!...

            Tess, la mal-aimée, la farouche
            Est ma chipette, mon bébé cat
            Sous notre toit, l’être inattendu
            Sur mon gilet sacrifié … lovée.

                                                           A.T. 2006