Le BAS de NOEL –
En Amérique, le traditionnel « bas de Noël »
remonte en fait à la fin du XIXème siècle. Les premiers à faire mention de ce
bas suspendu à la cheminée furent l’illustrateur Thomas Nast, dans ses dessins,
et l’écrivain Georges Webster dans un récit racontant la visite de Santa Claus
(2 personnages dont je vous avais parlé dans le Noël 2011).
Au Québec tout comme en Acadie, la coutume voulant que les
enfants placent leurs souliers près de la cheminée pour que l’Enfant Jésus d’abord et le
Père Noël plus tard … puisse y déposer des cadeaux la nuit de Noël ne
semble pas remonter au-delà de cette période. Cette coutume nous est
probablement venue des pays européens, où elle était pratique courante au XIX
ème siècle.
Chez certaines familles québécoises, les enfants
accrochaient leurs bas au pied du lit plutôt que de le suspendre à la cheminée
ou d’y déposer leurs souliers. Cette coutume aurait cessé au cours des années
1930, lorsqu’on commença à dresser un arbre de Noël dans la maison et à placer les cadeaux à son pied.
Pour les habitants des Prairies
canadiennes, les mandarines japonaises ont une signification particulière.
Présents de l’Orient, depuis 110 ans, leur arrivée pendant la saison la plus
froide égaie de nombreux foyers au temps des fêtes. Aujourd’hui, le père Noël
accompagné de jeunes japonaises vêtues de kimonos traditionnels, accueille
chaque année, au port de Vancouver, le 1er arrivage de mandarines
japonaises. Le matin de Noël, de nombreux enfants trouvent ces fruits savoureux
…. Dans leur bas de Noël.
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