dimanche 22 février 2015

LE CONDYLURE A NEZ ETOILE (Condylure Cristata)


LE CONDYLURE A NEZ ETOILE (Condylure Cristata)



C’est une petite espèce de …  taupe nord américaine, la seule du genre Condylure. C’est un mammifère fouisseur. Sa longueur peut atteindre 20 cm, sa queue totalisant un tiers. Il doit son « épithète » à son museau étoilé très caractéristique. Il est gris. Ses pieds mesurent entre 15 et 32 mm. Son museau d’1 cm de longueur à la forme d’un disque muni de 22 tentacules symétriques, petits organes tactiles qui l’aident à se diriger sous la terre et à trouver ses proies puisque la taupe est pratiquement aveugle et dépourvue d’odorat. Ses tentacules bougent dans tous les sens. Son museau est doté de + de 100 000 fibres nerveuses et 30 000 organes d’Eimer (système sensoriel où l’épiderme est modifié pour former une papille – excroissance charnue). Son nom est dû à Théodore Gustav Heinrich Eimer (1843/1898 – Suisses) qui l’isole pour la 1ère fois en 1871.



Certains tentacules sont plus longs que d’autres ; ce sont les 1 ers à rentrer en contact avec la proie, alors que d’autres ne servent qu’à diriger la proie vers la bouche. D’autres encore peuvent être des électro-senseurs qui émettent des champs magnétiques (grandeur ayant le caractère d’un champ vectoriel - c’est-à-dire caractérisée par la donnée d’une norme, d’une direction et d’un sens).

Les individus adultes ont un poids entre 31 et 77 g. Quant aux petits qui viennent de naître, ils pèsent … 1,5 g !! Mâles et femelles ont sensiblement la même taille. Sa longévité peut atteindre 3 ans en milieu naturel. Ils vivent en petites colonies. Ses ennemis naturels sont les rapaces, belettes, renards etc … ainsi que les chats et les chiens.

Le condylure vit toujours en milieux humides, près des lacs, rivières où il creuse son nid sphérique en brins de joncs, herbes, feuilles sèches qui forment une chambre d’environ 13 cm au-dessus de l’eau. Lorsqu’il creuse ses galeries, les tentacules se replient sur ses narines afin de se protéger de la poussière. A la différence des autres taupes, ce n’est pas un grand fouisseur. Il est plus adapté à la vie de surface et peut même courir sur de courtes distances. En hiver, il circule sur la neige. Par contre, c’est un bon nageur et un bon plongeur. Il part à la recherche de ses proies au fond des ruisseaux ou étangs. Ses pattes lui servent de rames et sa queue de gouvernail. En repliant ses tentacules sur le nez, une fois dans l’eau, celles-ci empêchent l’eau d’entrer dans ses narines ce qui lui permet de rester sous l’eau quelques secondes. Il se nourrit de petites créatures aquatiques, crustacés, mollusques, vers ou poissons.

Il n’a qu’une portée annuelle de 2 à 7 petits dont le plus souvent 5 qui naissent entre avril et juillet après une gestation de 45 jours. Les bébés sont roses et dénudés. Ils quittent le nid à l’âge de 3 semaines et atteignent leur maturité sexuelle après une dizaine de mois. La queue de l’animal s’épaissit de 3 à 4 fois son volume dès la fin de l’hiver jusqu’au printemps afin de servir de réserve alimentaire pendant la période de reproduction.  

Etant donné qu’il habite les terrains humides qui ne sont pas propices aux cultures, ses galeries ne sont pas nuisibles contrairement à nos taupes qui ravagent champs, jardins par leurs monticules de terre.


  

     


ROBERTO BENZI … LE CHEF D’ORCHESTRE EN CULOTTES COURTES


ROBERTO BENZI … LE CHEF D’ORCHESTRE EN CULOTTES COURTES

Il est né le 12 décembre 1937 à Marseille dans une famille italienne. Son père enseigne le solfège. Il joue fort bien du piano dès l’âge de 4 ans mais sa vraie vocation est la direction d’orchestre … qu’il a débuté dès l’été 1948. Ses aptitudes musicales en particulier l’oreille absolue se manifestent très tôt. 



Il en dirigera un certain nombre en France et en Belgique. André Cluytens est alors chef titulaire de la Société des concerts du Conservatoire de Paris ainsi qu’à l’Opéra et à l’Opéra Comique. Il a tout juste 9 ans ½ …!!!!!!

L’occasion est donnée à l’élève de partager un même programme avec son Maître à la tête de la prodigieuse Société des concerts, au Théâtre des Champs Elysées.

Après les répétition du « Casse Noisette » de Tchaikovsky, le Monde du 25 mai salue en lui …. « Un chef qui sait ce qu’il veut et qui sait l’obtenir, qui sait doser les sonorités …. » Entre les instrumentistes et lui, le contact s’établit comme il s’établit normalement toutes les fois qu’un chef qui est autre chose qu’un batteur de mesure a l’honneur de les diriger … Il a réussi à séduire les critiques les plus sceptiques !!!

Pour la  1ère fois après la Seconde Guerre Mondiale, l’Opéra de Vienne est à ce moment en tournée à Paris dans ce même théâtre pour y présenter des opéras de Mozart dirigés par les célèbres Maestri Karl Böhm et Joseph Krips. Ce dernier dira de lui : « Qu’il lui apparaît comme une véritable incarnation de la musique. Ce que fait cet enfant est fascinant et envoûtant etc, etc … »

Le cinéma lui consacrera 2 films musicaux tournés par Georges Lacombe « Prélude à la Gloire » 1949 primé en 1950 au Festival de Cannes et « l’Appel du Destin » 1952 avec pour partenaire Jean Marais. Il recueille un immense succès à travers toute l’Europe. Ces films sont en partie à l’origine de sa célébrité précoce et susciteront même un certain nombre … de vocations !!
Il passe le baccalauréat avec mention puis fréquente la Faculté des lettres (Sorbonne) et termine en privé les études d’analyse et d’écriture musicale.


A partir de 1960, il enregistre de nombreux disques pour le « Label Philips » dont il sera artiste exclusif pendant 15 ans puis pour E.M.I, Forlane et Naxos. Comme chef permanent, il a été Directeur et Fondateur de l’orchestre Bordeaux Aquitaine (1972/1987)
Depuis 1973, il enseigne la Direction d’orchestre à l’occasion de Masterclasses. Il a publié des orchestrations chez divers éditeurs : Peters/Frankfurt, Salabert, Lemoine, Leduc et Billaudot.

Il est nommé Chevalier de la Légion d’honneur, de l’Ordre National du Mérite, des Palmes Académiques et dans l’Ordre Royal hollandais du « Nederlandse Leew »              

En plus de 50 ans de carrière, il a dirigé les plus célèbres orchestres du monde ainsi que de nombreux festival … Vienne, Aix en Provence, Londres, Moscou etc …..



Sa femme Jane Rhodes, cantatrice française est morte en 2011.

 






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SALADE D’ENDIVES AUX POMMES ET AU JAMBON –


SALADE D’ENDIVES AUX POMMES ET AU JAMBON –




Une fraîche recette pour 4 personnes sans cuisson avec une préparation de 20 mn. C’est simple, délicieux avec une verdure de saison.

Ingrédients : 4 tranches de jambon de Parme – 4 pommes granny-smith ou pommes plus sucrées selon les goûts, pelées et épépinées – 100 g d’endives – 50 g de chicorée rouge – 50 g de salade frisée – 2 cuillerées à café de vinaigre balsamique – quelques copeaux de parmesan – 1 cuillerée et demie de pignons grillés –

Pour la vinaigrette : 1 tasse d’huile d’olive ou autres – 1 cuillère à soupe de jus de pomme – 1 cuillère à soupe de vinaigre de framboise – 1 cuillère à café de gros sel – 1 pincée de poivre noir.

Réalisation :

1        dans un saladier, mélangez les ingrédients de la vinaigrette
2        coupez en julienne les pommes, les endives et la chicorée
3        confectionnez des petits rouleaux de printemps en enveloppant ¼ de la salade composée dans une tranche de jambon de Parme
4        procédez de même avec les 3 autres tranches
5        servez avec le vinaigre balsamique, quelques copeaux de parmesan et des pignons grillés.

Bon appétit …. !!!  

LES BOULES A NEIGE …



LES BOULES A NEIGE …



La neige ne tombe pas que sur nos trottoirs, nos champs, nos sommets montagneux comme tous ces jours-ci mais retournez celle-ci et voilà que dansent des flocons. Comme au temps de notre enfance … la magie fonctionne toujours ; elles restent irrésistibles !!

Les chionosphérophiles … Ce sont ceux qui en font collection qui répondent à ce nom … barbare !! Parmi eux, Mireille Sueur, une parisienne passionnée a prêté, le temps d’une exposition … 300 boules de sa collection au Musée de la Poupée - Paris. 

La boule à neige est appelée aussi boule neigeuse ou boule de neige a été fabriquée à des fins variées.

Son ancêtre appelé « Ludion » est apparu au XVII ème siècle. Il s’agit d’un contenant fermé en verre soufflé, rempli d’eau, à l’intérieur duquel sont introduits des objets ou figurines en verre, reliées entre elles en haut et en bas par un filament. Le thème en est le plus souvent religieux. Certains ludions, qui avaient leur place dans les cabinets de curiosités atteignent aujourd’hui une grande valeur et peuvent trouver acquéreur pour … 2 000 ou 3 000 euros aux enchères !!




Puis au XIX ème siècle, la fabrication de presse-papiers en forme de boules de verre à l’intérieur desquelles on intégrera des motifs colorés tels que des camées, des millefiori (technique antique de fabrication de mosaïque en verre) ont fortement inspiré la création des boules à neige. Appelés sulfures, ces presse-papiers étaient lourds et onéreux.





Les premières boules à neige seraient apparues à l’Exposition Universelle de Paris en 1878. Elles servaient également de presse-papiers.



Un rapport des commissaires des Etats-Unis sur l’Exposition les décrit comme : des boules creuses remplies d’eau, à l’intérieur desquelles est fixé un petit bonhomme sous un parapluie. Elles contiennent une sorte de poudre blanche reproduisant des flocons qui tombent une fois la boule retournée. Afin de remplir leur rôle de presse-papiers, leur socle est en céramique, en laiton ou en marbre.







Dans un premier temps, ce côté amusant a séduit les fabricants de souvenirs. De nombreux modèles illustrant les pèlerinages religieux et les saints qui y sont associés. Sainte Bernadette à Lourdes etc … comme ci-dessus.

Ce n’est qu’à l’arrivée des congés payés, en 1936, que les boules à neige se sont démocratisées.  Elles deviennent alors un souvenir des villes ou des monuments de voyage. De ce fait, elles ne font plus office de presse-papiers.






Puis l’essor de la matière plastique permet une fabrication bien plus légère de boules. La diversité des formes et des couleurs ainsi que le faible coût de production favorisent la créativité des fabricants. La boule à neige devient un phénomène de mode. Les ventes s’envolèrent à la fin des années 40 … la Tour Eiffel, le Père Noël, Lucky Luke etc … tant et si bien qu’elles devinrent des objets de collection. Les années 70 ont vu se multiplier la variété des sujets jusque dans les années 90 où la publicité a investi à son tour le marché de la boule à neige.

Aujourd’hui, on peut commander sa boule à neige personnalisée avec la photo de son choix, un évènement marquant, par exemple … un mariage.

Pour les fabricants, la boule à neige doit respecter certaines caractéristiques comme la forme ronde, ovoïde, cylindrique ou en bouteille, être composée de plastique ou de verre. De nos jours, certaines disposent de gadgets musicaux ou lumineux … 






Dans l’Ain, en France, dans la région de la Plastic Vallée, deux entreprises continuent de fabriquer des boules à neige dans un souci de qualité et de créativité. L’entreprise familiale Bruot est installée à Oyonnax depuis 1961. A Meillonas, se trouve l’entreprise Convert (aujourd’hui JLK Convert) fondée en 1969.


          
1        Boule à neige Bruot



2       Boule à neige JLK Convert 



A Paris, le designer Royal River réalise des créations de luxe sur commande. Certains modèles sont restés célèbres comme ceux réalisés pour la créatrice de mode Sonia Rykiel, le Bon Marché ou le stade Roland Garros.



Voici parmi la collection de Mireille Sueur 2 boules à neige fort jolies …




Bonne lecture et découvrez l’enchantement de toutes ces boules à neige en passant par Paris, Moscou, l’Egypte … Je suis certaine que si vous en détenez une vous aurez l’envie incoercible de l’agiter et de regarder la neige tomber …