La FETE des MERES –
(Je me souviens des colliers … de perles religieusement
conservés dans un coffret, des trésors faits par de petites mains, de doux
poèmes, des pétales séchés, etc …). Je n’ai jamais eu de colliers de
« nouilles » dont certaines se plaignent. Mais je peux dire que vu la
grosseur des perles, mes enfants ont dû bigrement souffrir pour les
enfiler !!!.... elles sont si petites que je n’aurais pas eu le cœur de
m’en séparer !!!.
Passons un peu à l’historique de cette belle fête qui en même
temps, 15 jours après, nous rappelle de ne pas oublier celle ou les
« Pères » sont honorés. Donc à toutes et tous :
« TOUS MES SOUHAITS A PARTAGER »
« EN CES BELLES JOURNEES DE TENDRESSE »
Les 1ères traces de cette célébration sont présentes dans la
Grèce antique (civilisation des peuples de langue et de culture grecque
avant l’Antiquité) lors des cérémonies printanières en l’honneur de Rhéa (ou Cybèle, Grec ancien signifiant
« gardienne des savoirs ». Ce culte est célébré aux Ides de Mars le
15 mars dans le calendrier romain, jour festif au Dieu Mars) dans toute l’Asie
Mineure.
Rhéa et le Dieu
Mars
Au XVème siècle, les Anglais fêtaient le « Mothering
Sunday » d’abord au début du Carême (période de jeûne de 40 jours en
référence aux 40 jours de jeûne effectués par Jésus Christ dans le désert),
puis le 4ème dimanche du
Carême.
En 1908, les Etats-Unis développent la Fête des Mères
moderne telle qu’on le fête de nos jours en instaurant le « Mother’s
Day » en souvenir de la mère de l’institutrice Anna Jarvis (née le 1er
mai 1964 à Webster, connue pour être à l’origine de la création du jour de
cette fête).
Le Royaume Unis adopte à son tour cette fête en 1914 puis
l’Allemagne en 1923 et ainsi d’autres pays vont suivre … la Belgique, le
Danemark, l’Italie etc …
En France, le 10 juin 1906 à l’initiative de Prosper
Roche, fondateur de l’Union Fraternelle des Pères de famille méritants
d’Artas (Isère), une cérémonie en l’honneur de mères de familles nombreuses eut
lieu. Deux mères de 9 enfants reçurent ce jour-là un prix de « Haut mérite
maternel ». Ce diplôme est conservé dans la bibliothèque de l’Institut de
France avec les archives de l’association.
En 1918, la ville de Lyon célèbre la « Journée des
Mères » en hommage aux mères et épouses qui ont perdu leurs fils et
leur mari pendant la 1ère Guerre Mondiale.
En 1920, est élaborée une fête des mères de « Familles
nombreuses » puis le gouvernement officialise la « Journée des
Mères » en 1929.
En 1941, le régime de Vichy inscrit « la Fête des
Mères » au calendrier dans le cadre de la politique nataliste (doctrine
politico sociale favorable à l’accroissement de la population d’un territoire
ou d’un état par la natalité et/ou … l’immigration).
Après guerre, la loi du 24 mai 1950 dispose que
« la République française rend officiellement hommage chaque année aux
mères françaises au cours d’une journée consacrée à la célébration de la fête
des mère » organisée par le Ministre chargé de la Santé avec le concours
de l’UNAF ( Union Nationale des Associations Familiales). La date est fixée au
dernier dimanche de mai sauf si celle-ci coïncide avec celle de la Pentecôte. A
ce moment, elle est repoussée au 1er dimanche de juin.
A cette occasion les enfants, également les adultes de tous
âges honorent leur mère.
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