JEUX ………
- 1 labyrinthe
- 1 sudoku
(Vous trouverez les réponses à la fin du
des articles du mois de février !)
mardi 2 février 2016
NOS AMIS … LES BETES – QUELLES SONT LES DIFFERENCES ENTRE LES CHIENS … QUI SONT DE RACE, BATARDS, CORNIAUDS ?
NOS AMIS … LES
BETES –
QUELLES SONT LES DIFFERENCES ENTRE LES CHIENS … QUI SONT DE RACE, BATARDS, CORNIAUDS ?
Le chien de race :
C’est un
animal dont on connaît les origines et ses ancêtres. Ceux-ci sont inscrits dans
un arbre généalogique remontant sur 4 générations qui figurent sur le pedigree
que doit remettre l’éleveur à l’acquéreur lors de l’achat du chiot. Ce dernier
sera inscrit à titre provisoire au « Livre des Origines Français »
(LOF) en attendant d’être confirmé lorsqu’il aura atteint l’âge de 12 ou 15
mois selon la race.
A chacune
des races de chiens reconnues, correspond un standard qui détermine un ensemble
de caractéristiques : taille, poids, poil, couleur, allure etc … Seuls,
les chiens de race bien déterminée pourront accéder aux marches des podiums
dans le cadre des expositions canines.
A chaque
année correspond une lettre pour « baptiser » votre toutou. Cette
année 2016 verra son nom commencer par la lettre … M
Cette rège a
été instaurée pour mettre de l’ordre dans le « Livre des Origines »,
registre d’état civil canin depuis 1885.
En 1973, la
Société Centrale Canine supprimera certaines lettres jugées difficiles car trop
restrictives dans le choix des noms. Furent supprimées les lettres K, Q, W, X,
Y et Z. Pourtant, il suffit d’avoir quelques idées comme « Xenet »
notre boxer, « Zouk » notre épagneul ou « Zoé » … Le chien,
son nom lui importe peu, il y répond juste s’il est obéissant. Ainsi l’alphabet
est réduit à 20 lettres. Cela permet de revenir à la même lettre tous les 20
ans.
Le chien bâtard :
C’est un
croisement entre 2 races différentes et il est parfois possible d’identifier
ses parents, ou bien de l’accouplement entre un chien de race et un chien d’une
origine indéterminée. On peut noter pour celui-ci un gabarit moyen, des
oreilles au port discutable, la couleur du poil … enfin un chien comme on en
voit tant …
Le chien corniaud :
Souvent issu
de bâtard … c’est un chien né du fruit du hasard et dont on ne parvient pas à
déterminer les races qui sont intervenues dans sa création.
Le bâtard
comme le corniaud n’ont pas les honneurs des podiums …
Les
corniauds sont à l’origine de bon nombre de nos races et il s’agit d’un
potentiel génétique qu’il ne faut pas négliger !
Pour ces
deux sortes de chiens, vous pouvez donner le nom que vous voulez à votre
compagnon.
Il y a de
célèbres bâtards comme : « Benji » vous devez vous souvenir de
lui … qui ne s’est pas cantonné dans de seconds rôles mais qui a eu droit aux
mêmes honneurs qu’un chien de race … 5 longs métrages avant une carrière pour
la télévision. En 1974, son « salaire » était de … 1 million et demi
de dollars !!! Pas mal pour un … bâtard !!
Même dans
les dessins animés, au 1er plan nous trouvons de Disney :
« Belle et le Clochard »
Et enfin
« Laïka » la 1 ère chienne astronaute trouvée dans les rues de Moscou
qui a décollé à bord de Spoutnik II le 3 novembre 1957 mais qui hélas n’est pas
revenue après des problèmes de vol …
N’oublions
pas que nos bâtards et nos corniauds sont des chiens pétillants d’activité,
drôles et si intelligents. Mais si nous devons dans la vie faire un choix, la
sélection de dépendra pas de la race, de la somme élevée ou modeste mais
j’espère que c’est votre cœur qui parlera … Ce sont des êtres vivants dotés de
tendresse, inventifs et qui ont le droit
d’être traités avec respect dans un foyer aimant. Nos amis le méritent
bien !
En Creuse
POESIE ……. « EN CREUSE »
En Creuse
C’est
dans un tournant sur la gauche que dégoulinait un village ;
Quelques
typiques maisons creusoises sortant d’un bois sombre ;
Vaste
forêt où rien ne laissait présager que des âmes y vivaient.
Des
fermes moyenâgeuses basses ; des visages sévères sans âge,
Taciturnes
et burinés assis près d’une table grossière où l’ombre
D’une
alcôve aux fibres enfumées, dans un coin obscur se perdait.
Tout
était sobre. Taillés à coups de serpe, des meubles noircis
Sur
la terre battue ; des bancs de bois alignés contre la chaux
Des
murs comme mis au piquet. Traînaient de rassises parcelles
De
pain que la volaille effrontée entre les gobelets gobait, tandis
Que
brûlait la cheminée encadrée d’un monceau de secs fagots.
De
la porte ouverte, seul pénétrait un rayon sur la spartiate salle.
Dehors
le purin s’écoulait sous la fenêtre et personne vraiment
S’en
offusquait ! L’étable contiguë chauffait les nuits d’hiver
De
cette région ardue que la neige pouvait des jours, assiéger.
La
rigueur voulait que les ouvertures soient réduites au vent
En
bourrasques, aux trombes dévalant les chemins de pierres
Sous
le regard des toits pentus de tuiles ou chaume, tourmentés.
Ce
hameau ceint de sapins, colonies de hautes cimes pointues
Semblait
comme dévoré ; les fougères proliféraient rustiques ;
Encoignures,
murailles, niches s’en habillaient et des reptiles,
Hébergeaient.
Des corps à peaux écailleuses, confondues,
Sur
un rocher de braise chauffant leur sang froid mais la panique
Aux
« sss » menaçants, glaçait le notre sur les lisières hostiles.
Chaque
maisonnette possédait un jardin proche, un champ au sol
Pauvre
… Alors, silencieux et robuste, l’homme respectueux,
Jusqu’au
soir sur chaque motte se sacrifiait. Parfois l’aurore,
Voyait,
anéanti le fruit d’un long labeur … dans la glèbe molle,
Les
nez fouisseurs sevraient d’une récolte mure un malchanceux
Foyer
qui maudissait la fatalité comme frappé d’un mauvais sort.
Marie
de noir vêtue portait un tablier où elle essuyait ses mains ;
Un
béret cachait un chignon grisonnant mais son visage doux,
Complaisant
au rire cristallin illuminait son intérieur monacal.
Peu
de lumière, juste une ampoule brunie par le feu, un pétrin
Au
lourd couvercle qui renfermait ses vivres bénits car un sou
Est
un sou ! Le patois, je ne comprenais et elle en jouait, amicale.
Je
la distinguais, son fichu sur ses épaules, calme et assoupie
Sur
son fauteuil à bascule, ses lunettes entre ses doigts, repliées
Dans
la pénombre moite de l’été tandis que sa paire de sabots
Fourrés
de paille sur les pavés, était posée. Sur un bloc poli
De
granit, des seaux remplis transpiraient en perles de rosée ;
Source
limpide où genets et bruyère sauvage faisaient enclos.
Elle
m’avait adoptée dès mon arrivée dans son logis puritain,
Sinistre
que je ne crus jamais pouvoir y vivre et … dormir.
Le
cœur gonflé de larmes je me couchais dans le grenier
Où
pendaient des tresses de champignons, des sacs de grain
Sur
le plancher disjoint, quelques chétifs maïs semblant tarir,
Des
paniers de pommes ridées, de nombreux bocaux variés …
Du
monde rural le plus profond … Je fis la connaissance, bras
Dessus,
bras dessous avec la bonne vieille battant la campagne …
Toujours
un chapeau, un bâton et des bottes furent les conseils
Lucides
de Marie … Un monde ignorant s’est découvert, las
De
misère, farouche voire timoré, au dialecte où encore règnent
Superstitions,
pratiques ancestrales et les « Grand Dieu » du ciel.
Après
avoir côtoyé les chèvres capricieuses, rapporté l’eau glacée
De
la fontaine, foulé sous-bois et herbes folles, respiré les fragrances
Pastorale
et champêtre, bénéficié d’une bassine et son broc pour
Toutes
ablutions, d’une cuve pour y plonger les draps de lin à frotter …
Le
train vit mes traits brunis, de liberté gavée, submergée de nuances,
De
couleurs, de sons et de bribes acquises de langue que je sais toujours.
Le
bruyant Paris me retrouva si morose ! Je m’étais adaptée à la vie
Simple
et sans confort durant l’espace d’un mois bercé par le poêle
Ronronnant,
les us et coutumes, contes et légendes de l’hôtesse.
Sans
elle, le premier jour aurait été le dernier. De guide, elle servit
A
l’adolescente et son cœur lui donna tout entier. Des nouvelles
S’échangèrent
et une morte saison … l’emporta tout en délicatesse.
A.T. 2014
(1er séjour en Creuse en 1961)
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