dimanche 4 mars 2012

Qui a dit ?



QUI A DIT :

    - Les fonctionnaires sont comme les livres d’une bibliothèque … les plus hauts placés sont ceux qui servent le … moins …


Georges Clémenceau né en Vendée en 1841 – décédé à Paris en 1929
(Homme d’Etat français, Ministre de l’Intérieur en 1906 – Il se désignait comme le « 1er flic de France » - surnommé le « Tigre »)



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- Dans tout ce qu’on entreprend, il faut donner les deux tiers … à la raison et l’autre tiers … au hasard. Augmentez la 1ère fraction, et vous serez … pusillanime. Augmentez la seconde, vous serez … téméraire ….


Napoléon Bonaparte ou Napoléon 1er né en Corse en 1769 – décédé à l’Ile Sainte Hélène au Royaume Uni en 1821
(1er Empereur des Français - sacré à la Cathédrale Notre Dame de Paris le 02/12/1804 par le Pape Pie VII)




        

Les chiens les plus laids du monde...

Les CHIENS LES PLUS LAIDS du MONDE









Je ne sais s’ils sont vraiment aussi « moches » que sur ce diaporama …. Rassurez-moi !!!!, ce n’est pas possible, il doit y avoir des retouches !!!... ce sont des images, des « visions » cauchemardesques !!!!, surtout à ne pas regarder le soir ……

Franchement, le boxer, si décrié pour sa tête peu sympa. est après ces « horreurs » … une bête absolument … magnifique !!!. Avouez que sa truffe noire, ses oreilles bien droites et son regard vif … en font un compagnon d’une grande beauté ……. !!!!!!!!!





       

Rahan ...

1er épisode de ……… RAHAN







Vous pourrez regarder les prochains épisodes …. dans les semaines et les … mois qui vont suivre …. 

A bientôt …….. !!!!!!!




        
La MAGIE d‘une AURORE  BOREALE


Ou aurore polaire dans l’hémisphère Nord et aurore australe dans l’hémisphère Sud est un phénomène lumineux caractérisé par des sortes de voiles dans le ciel nocturne avec une prédominance pour le … vert.

Provoquée par l’interaction entre les particules chargées du vent solaire (c’est un flux de plasma constitué de ions et électrons, éjecté de la haute atmosphère du soleil) et la haute atmosphère (qui désigne l’enveloppe externe d’une planète ou d’un étoile constituée principalement de gaz neutres et d’ions ou plasma).

Les aurores se produisent principalement dans les régions proches des pôles, dans une zone annulaire justement appelée « zone aurorale» (entre 65 et 75° de latitude – position d’un point sur terre ou planète au Nord et au Sud de l’équateur. Lorsque reliés entre eux tous les endroits de la terre ayant une même latitude forment un cercle, cercle parallèle à celui de l’équateur d’où l’autre terme « parallèle » permettant de nommer une latitude.

 

En cas d’activité magnétique intense, l’arc auroral s’étend et commence à envahir des zones + proches de l’équateur. L’aurore polaire est « descendue » jusqu’à Honolulu en sept. 1859, Singapour en sept. 1909. En nov. 2003, une autre a été observée dans le Sud de l’Europe (c'est-à-dire la péninsule ibérique, la région géographique italienne, la péninsule balkanique. On peut y ajouter aussi les 2 états insulaires Malte et Chypre ainsi que l’Asie Mineure (Turquie).

Les régions les plus concernées sont le Groenland, la Laponie, l’Alaska, l’Antarctique, le Nord du Canada et l’Islande.

Ce sont des phénomènes qui ont toujours été observés et certainement qui ont impressionné les anciens. Ils n’ont été étudiés scientifiquement qu’à partir du 17ème s. En 1621 Pierre Gassendi, astronome français décrit ce phénomène vu dans le Sud de la France et lui donne le nom « d’aurore boréale ». Au 18ème s. Edmont Halley, astronome britannique soupçonne le champ magnétique terrestre de jouer un rôle dans la formation d’aurores boréales. Henry Cavendish en 1768, parvient à situer l’altitude à laquelle se produit le phénomène mais il faudra attendre 1896 pour que celui-ci soit reproduit en laboratoire par Birkeland.

Les travaux de Carl Stormer (physicien norvégien) sur les mouvements des particules électrisées (matières de tailles inférieurs à un atome) dans un champ magnétique (grandeur caractérisée par la donnée d’une intensité et d’une direction définie en tout point de l’espace et déterminée par la position et l’orientation d’aimants, d’électroaimants et le déplacement de charges électriques) ont facilité la compréhension du mécanisme de formation des aurores.

A partir de 1957, l’exploration spatiale (satellites, sondes, robots) a permis non seulement une meilleure connaissance des aurores polaires terrestres mais aussi l’observation de ce phénomène sur de grosses planètes comme Jupiter ou Saturne. En 1975, le programme franco-russe ARAKS parvient à créer une aurore polaire … artificielle.

Le nuage ionisé que constitue l’aurore boréale réfléchit les ondes électromagnétiques (c’est une onde lumineuse dont la longueur d’onde correspond au spectre visible – lumière visible par l’œil humain) dans le domaine des très hautes fréquences et au-delà … les radioamateurs utilisent ce phénomène pour des liaisons à grande distance … les ondes radio sont en fait diffusées + que réfléchies. La téléphonie morse est pratiquement le seul mode de transmission utilisable.

Lors d’un orage solaire accompagnant un orage magnétique et faisant suite à une éruption chromosphérique (sursaut solaire, pic d’activation solaire) un afflux de particules chargées, éjectées par la soleil entre en collision avec le bouclier que constitue la magnétosphère (région entourant un objet céleste dans laquelle les phénomènes physiques sont dominés ou organisés par son champ magnétique). Des particules électrisées à haute énergie peuvent alors être captées et canalisées par des lignes du champ magnétique terrestre du côté nuit de la magnétosphère (la queue) et aboutir dans les cornets polaires. Les particules (électrons, protons et ions positifs) excitent ou ionisent les atomes de la haute atmosphère « l’ionosphère ». L’atome excité ne pouvant rester dans cet état, un électron change de couche libérant un peu d’énergie en émettant un photon (particule associée aux ondes électromagnétiques, ondes radio aux rayons gamma en passant par la lumière visible).

Comme la nature de ces ions (oxygène, hydrogène, azote etc … ) dépend de l’altitude, ceci explique en partie les variations de couleurs des nuages, draperies, rideaux, arcs, rayons etc … qui se déploient dans le ciel à des altitudes comprises entre 80 et 1000 km. L’ionisation résultant de cet afflux de particules provoque la formation de nuages ionisés réfléchissant les ondes radio.

C’est en juillet 2008 qu’une explication cohérente de ce phénomène a été fournie par la NASA. Grâce à la mission américaine THEMIS, les scientifiques ont en effet localisé la source de ces phénomènes dans des explosions d’énergie magnétique se produisant à un tiers de la distance qui séparent la terre de la lune. Ils sont ainsi provoqués par des « reconnexions » entre les cordes magnétiques géantes reliant la terre au soleil qui stocke l’énergie des vents solaires.

L’étude spectrographique de la lumière émise montre la présence d’oxygène (raie verte à 557 nm et doublet rouge à 630 et 636 nm).

Entre 120 et 180 km d’altitude de l’azote (raie bleue et rouge) et de ses composés et de l’hydrogène (656 nm) lors des aurores à proton. Comme notre atmosphère est principalement constituée d’azote (80% environ) et d’oxygène, le spectacle nous offre généralement des couleurs rouges pouvant donner l’impression de ciel … en feu !!.

Aux plus basses latitudes, la couleur observée le plus fréquemment est le rouge (altitude de 90 à 100 km).

Les 1ers scientifiques qui se sont intéressés aux phénomènes auroraux ont instaurés des classifications en tenant compte de la forme, de l’étendue, de l’intensité des émissions ce qui amène à 3 types d’aurores : les formes discrètes (caractérisées par de longs arcs ou bandes. Les arcs ondulent de seconde en seconde. Elles prennent la forme de la magnétosphère – champ magnétique de la terre, ce qui donne les apparences d’une largeur plutôt mince de 1 à 10 km mais d’une longueur courbée presque infinie.) et les formes diffuses (recouvrant une grande partie du ciel avec des couleurs homogènes comme … une voile). Elles sont intenses car elles rencontrent moins de particules de plasma solaire.   

La luminosité est variable ; elle peut durer de quelques minutes à plusieurs heures. Ce que nous voyons peut-être très changeant et peut débuter par un arc (arc auroral) perpendiculaire au méridien (1/2 grand cercle imaginaire tracé sur le pôle terrestre reliant les pôles géographiques) magnétique du lieu, puis s’accompagner de rayons parfois animés d’une pulsation plus ou moins rapide, se déplacer plus ou moins rapidement, des lueurs ressemblant à des rideaux, voiles agitées par le vent etc …  

Je me suis aidée d’internet pour vous résumer un peu ce qu’était une aurore boréale. C’est magnifique mais bien difficile à expliquer … !!!.   Des « youtube » vous permettront de voir, admirer ces phénomènes extraordinaires  …


 aurores boréales – Norvège 2010 

            aurore boréale Québec

           sur couleurs-de-France.fr   
                                       
                                  rouge en Australie                                                                   

« Erika » 

De la race des molosses, Erika la belle,
La tendre, la câline, la fidèle
Du grand domaine, était la gardienne.
Dans ses yeux vifs « Terre de Sienne »
Se lisaient intelligence et loyauté.
Sa truffe humide un peu remouchée
Sur un museau large et noir,
Oreilles ingambes ; il fallait la voir !!.
Son corps calme et puissant,
Equilibré et tellement vigilant …
Qu’elle était solide et fière
Assise sur une marche, la dernière.
Fauve et rase, sa robe brillante
Lui donnait une prestance imposante.
Son caractère fougueux et joueur
Aux assauts plein d’ardeur
Faisaient reculer d’un pas
Son complice riant aux éclats.
Les voyages ? … elle était la première
Laisse traînante à la portière !!.
Sur son tartan à carreaux
La babine relevée sur un croc ;
C’était le garde-corps craint
Des étrangers importuns.
Lorsque nous étions dehors, au guet
A la ronde … elle observait.
Diligente, la tête sur ses pattes,
La sentinelle veillait sur ses pénates.
Dans le bois entre chien et loup
A mi-chemin, je sifflais deux coups ;
De suite, je l’entendais galoper.
Elle arrivait à peine essoufflée
Son bout de queue frétillant
Et les muscles saillants !!.
Elle aboyait peu. Un geste, un mot, alors
Dressée, elle aurait jusqu’à la mort
Courageuse et farouche alliée,
Son ennemi le plus redoutable, défié.
Pour couche, une peau de mouton
Auprès du lit de son patron
Où elle dormait là chaque nuit,
Paisible rêveuse étendue près de lui.
Méfiante et pour ses maîtres si attachante …
Tel était notre fantastique boxer … chienne étonnante …

                                                       A.T. 2010 (Erika 1954/1966)
Remouchée : un peu relevée
Ingambe : en éveil/alerte
Tartan : étoffe de laine à larges carreaux de couleurs

Jeux ...



Créez vos labyrinthes et retrouvez votre chemin...
http://www.echodelta.net/mafalda/mafalda.htm


Des labyrinthes farfelus...
http://www.stratozor.com/labyrinthe/


Worm les petits vers de terre sont en colère, ils débarquent dans votre pc avec leurs tanks...
http://www.stratozor.com/worms-like/worms-tanks.php

samedi 3 mars 2012

Les fonds marins...

Les FONDS MARINS –


Les fonds marins ou Plancher océanique (ou Lithosphère océanique pour les géologues qui étudient la tectonique des plaques) désignent au sens large tous les fonds immergés des mers du globe terrestre.

Ils constituent + des ¾ des fonds océaniques et sont subdivisés en :

    - Plateau Continental (prolongement du continent sous la surface de la mer)

    - Talus continental (ou zone bathyale est la zone sous-marine qui assure la liaison entre le plateau continental dont la profondeur est d’environ 100 à 200 m et la plaine abyssale située entre 4000 et 5000 m de profondeur).

    - Grands fonds ou plaines abyssales (entre 5000 et 6000 m) comprenant les dorsales océaniques et les fosses océaniques.


Du point de vue géoclimatique,  ces fonds jouent un rôle majeur de puits de carbone (ou puits CO2) est un réservoir naturel ou artificiel de carbone qui absorbe le carbone de l’atmosphère et donc contribue à diminuer la quantité de CO2 atmosphérique. Ils contiennent de grandes quantités d’hydrate de méthane (composé organique naturellement présent dans les fonds marins, sur certains talus continentaux, ainsi que dans le pergélisol (sous-sol gelé en permanence, au moins pendant 2ans) des régions polaires susceptibles de fortement accélérer le réchauffement climatique (augmentation de la température moyenne des océans et de l’atmosphère, à l’échelle mondiale sur plusieurs années) s’il venait à fondre.

Sur les fonds marins ont y trouve des câbles et fibres optiques, de nombreuses épaves de navires et d’avions. Ils peuvent servir de « décharges », dont des déchets chimiques … 

Les amoureux de Peynet...

Les POUPEES PEYNET –



Vous souvenez-vous, ceux  de ma génération, des poupées Peynet ?, ces adorables personnages qui « cartonnaient » comme aujourd’hui « Barbie » … j’étais de cette époque et avait le couple et une porcelaine, genre bonbonnière … et nous le devions à :

Monsieur Raymond Peynet né en 1908 à Paris de parents auvergnats « montés » à Paris.

A 15 ans, il entre aux Arts Appliqués … l’école est située juste en face du bistrot de ses parents.

C’est dans la vie active, que R. Peynet apprend véritablement son métier de dessinateur chez « Tolmer », agence de publicité à Paris. Il effectuait quelques tâches comme balayer, coller des étiquettes de parfum, décorer des boites de gâteaux dans l’agence jusqu’à la conception de diverses publicités.

En 1930, il épouse Denise … Damour !!!.

Afin de mieux gagner sa vie, il publie des dessins dans la presse, très abondante à cette époque : le Rire, Rire à deux, Paris Magazine, The Boulevardier (pour les Britanniques à Paris) …. Mais c’est en 1942, que sa vie sera vraiment changée !!. Devant remettre un pli confidentiel à un correspondant à Valence, il attend au point de rendez-vous, assis sur un banc, face au kiosque à musique. C’est là, qu’il imagine un petit violoniste aux cheveux longs qui jouait tout seul dans le kiosque et une admiratrice qui l’écoutait …  

Quelques années plus tard, le violoniste est devenu poète et l’admiratrice sa compagne. « Les Amoureux de Peynet » étaient nés !!.... ils ont fait le tour du monde sur des écharpes, porcelaines, poupées, livres, statues etc …poupées en mousse de latex (coulées dans des moules), très malléables, habillées façon « mode ».

Brassens n’aurait pas écrit « les bancs publics » sans les Amoureux de Peynet … disait-il.
Et Charles Aznavour avec « les Amoureux de papier », interprété par Marcel Amont.

Actuellement, il y a 4 musées consacrés aux Amoureux de Peynet : Antibes, Brassac les Mines, Nagano et Okayama au Japon.

Raymond Peynet est décédé le 14 janvier 1999 … juste un mois avant le jour de la Saint Valentin.






C'était moins une...



 C’ETAIT … MOINS UNE !!!!! –

Dans une ferme du Kentucky aux USA, un cheval s’est aventuré sur un étang gelé et la glace a cédé sous son poids.

Pour éviter une grosse hypothermie et … la mort, les pompiers et les sauveteurs ont dû en toute hâte, briser la glace à coups de hache pour l’extirper de son carcan glacé.

« Pencil » a eu chaud … si l’on peut dire !!!.

(Histoire vraie relatée par le « Cincinnati Enquier »).


MIRACLE –

Histoire vraie d’une vieille jument perdue depuis 2 jours. Son propriétaire très inquiet donne l’alerte.

Elle s’était enlisée dans le chenal de la commune de Saint-Just-Luzac (Charente Maritime) sans pouvoir s’en extraire seule.

Il a fallu les compétences de sapeurs-pompiers et sauveteurs nautiques de plusieurs centres de secours qui avec un engin de levage et 2 sangles ont permis de la soulever et la remettre …
sur ses sabots ….elle était épuisée.

Le récit ne donne pas son nom.


Les coccinelles...


Minuscule
Minuscule  est une série mettant en scène des insectes. Graphiquement, c’est un mélange de décors réels et les insectes sont, eux, en 3D.
Produit par Philippe Delarue, via la société Futurikon , Minuscule s’adressera essentiellement aux petits mais à n’en pas douter plaira également aux grands !



La Coccinelle

La coccinelle ou coccinellidés, insecte de l’ordre des coléoptères est une véritable dévoreuse de pucerons et certaines cochenilles. Elles sont aujourd’hui reconnues comme l’un des meilleurs insecticides naturels.

La couleur des Elytres (ailes) vient du latin coccinus «écarlate ». Elle est la meilleure amie des jardiniers « bête à bon dieu ». Une légende remontant au Moyen Age disait qu’elle portant bonheur. Les anciens prédisaient du beau temps lorsqu’elle s’envolait.

Elle mesure de 0,1 mm à 1,5 cm, ses pattes sont courtes et elle est tachée de points noirs. Elle est de couleurs diverses et de motifs variés. Elle est parfois recouverte de petits poils. Les espèces sont souvent nommées d’après le nombre de points.
Sous les élytres se trouvent les ailes, noir transparent, presque 2 fois + longues. Le coléoptère ne peut les ramener à lui que plissées en longueur et pliées en travers. La plus connue est rouge et possède 7 points noirs sur les élytres.

On rencontre la coccinelle dès la fin de l’hiver jusqu’à l’automne dans jardins, bois, champs, massifs, etc … durant la saison froide, elle se met en diapause (sorte de vie ralentie) sous une pierre, l’écorce des arbres, la mousse, sous les feuilles etc …

Au printemps, au moment de la reproduction, la femelle pond ses œufs sur une feuille envahie de pucerons. Les œufs sont de couleur jaune. Les œufs éclosent au bout de 3 à 7 jours et les larves qui en sortent ont un appétit féroce. Après plusieurs mues, la 4ème, vient alors la phase de Nymphose. Les larves fixent avec quelques fils de soie leur queue au verso d’une feuille et restent recroquevillées pendant 8 jours environ pour se transformer en coccinelles adultes.

Puis la Cuticule (chrysalide) se fend, l’adulte émerge jaune pâle. En 48 h, la coccinelle devient rouge avec plusieurs points noirs ou jaunes.

Un des ennemis de la coccinelle est la … fourmi car celle-ci protège les pucerons qui produisent le « miellat » dont elles raffolent.



 Larve de coccinelle

 Chrysalide

Coccinelle

Histoire drôles...


HISTOIRES DROLES

Consternée, une femme se regarde dans la glace et dit à son mari :

   - Je suis affreuse, j’ai énormément grossi … chéri, s’il te plait, fais-moi un compliment.

  -  Bien sûr, mon amour … tu as une bonne vue !!!....

                                                      



Un petit garçon entre dans la cuisine en pleurant. Sa mère lui demande ce qu’il a :

  - C’est papa, il s’est donné un coup de marteau sur le doigt …

  - Il n’y a vraiment pas de quoi pleurer, mon chéri, au contraire … tu aurais dû rire

  - C’est ce que j’ai fait !!!.....




JEAN MARIDOR

Jean MARIDOR

Le capitaine Jean Maridor est né le 24 novembre 1920 au Havre d’un père chauffeur routier et d’une mère épicière.



Pour payer ses études, il exerce le métier d’ouvrier coiffeur. Passionné d’aviation depuis son plus jeune âge, il obtient le 1er degré de son brevet de pilote à 16 ans et le second  à 18. Il s’engage pour 5 ans le 30 août 1930 dans l’armée de l’air à Istres après avoir obtenu le brevet supérieur nécessaire pour l’entrée à l’Ecole.
Caporal-chef, pilote à l’école de chasse d’Etampes, il se replie, pendant la débâcle, avec l’école à Saubrigues (Landes). Refusant la défaite, il cherche un moyen de quitter la France et le 14 juin 1940, il s’embarque à St-Jean de Luz sur un bâtiment, l’Arrandora Star en se mêlant aux troupes polonaises évacuées vers l’Angleterre.

Arrivé en Grande Bretagne, il s’engage dans les Forces Aériennes Françaises Libres (FAFL) avec le grade de caporal-chef. Il suit les cours de l’Operationnal Training Unit 61(OTU 61). Sergent, il est affecté en août 1941 au Squadron 615. Son unité est chargée plus particulièrement de surveiller les côtes et les incursions rapides en territoire occupé. Il se spécialise dans l’attaque des bateaux de la Flak allemande et les attaques de chars. Il incendie un bateau-flak allemand, son avion gravement touché, il parviendra tout de même à revenir à la base.

Il reçoit sa 1ère citation en novembre 1941 et est nommé sous-lieutenant. Puis en février 1942, il passe au Squadron 91 et reçoit en mars sa 2ème citation puis une 3ème …. après avoir réussi une nouvelle fois à rentrer avec son appareil fort touché.

En mai, il est blessé dans un combat engagé par méprise avec un avion  canadien.

Il est promu lieutenant en septembre et reçoit sa 4ème citation 2 mois plus tard et … la DFC (Distinguisted Flying Cross – Croix du service distingué dans l’Aviation  pour acte de courage, bravoure et dévouement).

Puis il est affecté au Groupe de Chasse Alsace (Squadron 341) en 1943 puis à nouveau au Squadron 91 en mars et il s’illustre le 25 mai 1943 alors que 12 Focke  Wulf  amorcent une descente sur Folkestone pour larguer des bombes. Maridor, à la tête de 6 Spitfire, plonge à travers le barrage de DCA britannique, au milieu des chasseurs ennemis. Il en descend 2 sur 7 mais aucun Spitfire n’aura été touché.

Fait Compagnon de la Libération par le Général de Gaulle, il reçoit ses galons de capitaine en juin 1943.

A partir de juin 1944, les bombes volantes allemandes (V1) deviennent la cible privilégiée des chasseurs britanniques. J. Maridor en inscrit 10 à son tableau de chasse. Il totalise 776 h de vol dont 380 de guerre, 10 de victoires aériennes et la destruction de 25 bateaux et + de 100 chars.

Le 3 août 1944, au cours de ces dangereuses sorties aériennes, le capitaine aperçoit au-dessus de la banlieue de Londres un V1 qui se dirige droit sur un hôpital n’ayant pas pu l’abattre en vol. Il s’approche à moins de 50 m de lui et le détruit à coups de canon. L’explosion de la bombe détruit aussi son appareil. Jean Maridor s’est sacrifié volontairement en détruisant sa 11ème bombe le 3 août 1944 à l’âge de 24 ans.

Il fut d’abord inhumé à Londres puis il sera ramené  en France en décembre 1948 pour reposer au cimetière Sainte Marie du Havre.


Ce grand aviateur français de la Seconde Guerre Mondiale est peu connu en France. Il était très attaché à son pays ; tout son être était animé d’un patriotisme sans failles, d’une foi tenace, d’un courage désintéressé et l’esprit du devoir et du sacrifice ... Il est mort quelques jours avant son mariage avec l'anglaise Jean Lambourn prévu le 11 août 1944. Je suis honorée de vous le présenter.  

Sur une photo vous avez un groupe d’aviateurs … un a fait partie de notre famille. Il a été également un grand aviateur (Escadrille Normandie Niémen), un homme à l’impressionnante carrière que j’ai respecté et aimé, fort courtois, simple ce qui reflète l’intelligence d’un grand homme à qui je pense souvent car il se distinguait vraiment de tous ces rescapés « vivants » qui se prenaient pour des héros …. lui disait « les Héros … sont ceux qui ont donné leur vie … les morts sont … les HEROS, moi, j’ai eu de la chance » ….   


JEAN MARIDOR ET SA FIANCEE





UN SPITFIRE