samedi 26 octobre 2013

HENRI DUNANT ou HENRY DUNANT …..

HENRI  DUNANT ou HENRY DUNANT  ….. (petit condensé d’une grande vie)



Né sous le nom de Jean Henri Dunant le 28 mai 1828 à Genève et mort le 30 octobre 1910 à Heiden (Suisse) était un homme d’affaires humaniste suisse et un chrétien protestant. Il est le fondateur de la ……. Croix Rouge




Aîné de 5 enfants, fils de commerçants de bourgeoisie moyenne, il s’engage dans l’action sociale. Son père s’occupe du sort des orphelins, des anciens criminels, sa mère du secteur de la bienfaisance (pauvres et malades) ce qui influence sur l’éducation et les idées des enfants car inculquée très jeune. Il accompagne son père qui contrôle les conditions de détention. Doté d’une grande sensibilité, il est choqué voire horrifié. Il se distingue aussi par sa ferveur religieuse avec le désir de s’engager au niveau social. Influencé par un courant religieux à Genève et dans d’autres régions francophones et désigné sous le nom de Réveil, s’engage à 18 ans après avoir été forcé de quitter l’école fondée par Jean Calvin au sein de la société pour les donations d’aumône. Il fonde un groupe genevois qui formera le noyau de la « Young Men’s Christian Association » en 1852, fondée trois ans plus tard à Paris et dont la charte sera rédigée par lui-même. Quittant le collège Calvin pour mauvaises notes, il débute en 1849 un enseignement de 3 ans chez des banquiers puis il devient employé tout en restant actif sur le plan social.

En 1853, il visite, au nom de la « Compagnie genevoise des colonies suisses » qui a reçu un terrain à Sétif (Algérie) en Kabylie par concession du gouvernement français, l’Algérie, la Tunisie et la Sicile. Il conduit les affaires de ses donneurs avec succès malgré les faibles résultats concrets. Inspiré de ses impressions de voyage, il rédige et publie son 1er livre intitulé « Notice sur la Régence de Tunis ». A l’aide de ce livre, il réussit à accéder à plusieurs sociétés scientifiques.

En 1856, fondation d’une société coloniale après avoir obtenu une concession de terres en Algérie, il met en place 2 ans plus tard la « Société financière et industrielle des moulins de Mons-Djémila à Saint Arnaud (actuelle El Eulma – commune de la Wilaya de Sétif) après avoir constaté que la population était obligée de fabriquer sa farine elle-même. Néanmoins, malgré l’autorisation d’exploiter une chute d’eau pour le fonctionnement du 1er moulin construit … n’arrive pas car les législations sur le cours d’eau et les terres ne sont pas claires et les autorités compétentes se montrent guère coopératives.

En 1858, il prend également la « Nationalité française » à Culoz (commune française – département de l’Ain) afin de faciliter l’accès aux concessions agricoles de la puissance coloniale pour faire pousser du blé.

En 1859, il décide de s’adresser à l’empereur Napoléon III qui est en Lombardie (bataille de Solferino (Italie) – armée française de Napoléon III sur l’armée autrichienne de l’empereur François Joseph).
  
          - Napoléon III, empereur de France



          - François Joseph, empereur d’Autriche



Il écrit d’abord un éloge à l’empereur afin qu’il réponde positivement puis il se rend auprès de lui pour le rencontrer et lui faire sa requête. Au cours de ce voyage en juin, à proximité, il découvre les dégâts humains de la bataille. A partir de cette expérience, toute  cette horreur le pousse à écrire un livre intitulé « Les souvenirs de Solferino » qu’il publie en 1862. Epouvanté par ce qu’il voit, il organise spontanément avec des volontaires de la population, la prise en charge des soldats blessés et des malades. Il met en place un hôpital à Castiglione delle Stivière dans la grande église du lieu. Rapidement, tout vient à manquer et il obtient que les docteurs faits prisonniers puissent soigner les blessés. D’autres hôpitaux sont créés et il fait venir, à ses frais le matériel. Sous le choc de tous ces évènements tragiques, il retourne à Genève, s’arrête dans le chalet d’un ami puis repart à Paris. Pour son active action, il obtient en 1860, « l’ordre des Saints Maurice et Lazare » de la part du Roi d’Italie, Victor Emmanuel II.




L’année d’après, à Genève, il participe à la fondation du « Comité international de secours aux militaires blessés » désigné en 1876 sous le nom de « Comité international de la Croix Rouge ». La 1ère convention de Genève est ratifiée en 1864 et se réfère largement à ses propositions (traités internationaux dans le domaine humanitaire qui définissent des règles de protection des personnes en cas de conflit armé, blessés et prisonniers de guerre, civils et leurs biens …)

Ses impressions de guerre sont publiées anonymement dans le « Journal de Genève » et c’est la 1ère fois que les horreurs sur les champs de bataille sont décrites. Il développe l’idée que les souffrances des soldats pourraient être réduites à l’avenir. Dans tous les pays, des organisations humanitaires fondées sur la « neutralité » et le « volontariat » devraient être autorisées à soigner les blessés en cas de guerre ...
   - Les militaires hors de combat pour cause de blessures cesse d’être un ennemi et doit être considéré comme un être humain qui a besoin d’aide.
   - Médecins et infirmières pourront sans crainte d’être capturés, soigner les blessés et aussi non forcés d’abandonner leurs blessés lors de percées adverses.

En 1862, il fait imprimer à ses frais son livre dont 1600 exemplaires seront distribués à un grand nombre de personnalités politiques et militaires de toute l’Europe. Par la suite, il voyage pour répandre son idée qui est presque unanimement reçue de façon positive. D’autres éditions sont imprimées et traduites en plusieurs langues. Parmi le peu de réactions négatives, celle de la France … le ministre de la guerre, Jacques Louis Randon (pour qui le livre est dirigé contre la France …)

Malgré pas mal d’oppositions, ses propositions examinées sont considérées comme valables et réalisables. Il est nommé membre d’une commission qui comprend Moynier, un général et deux médecins. Ces 5 membres décident de transformer la commission en organe permanent appelé « Le Comité des cinq » ou « Comité de Genève ». Ce jour est considéré comme la date de création du « Comité International de secours aux militaires, blessés en campagne désigné en 1863 sous le nom de « Comité international de la Croix Rouge ».



Beaucoup de divergences d’opinions se développent. L’emblème de la Croix Rouge est établi, ce symbole uniforme servant à la protection des blessés et du personnel médical est une croix rouge sur fond blanc (l’inverse du drapeau suisse) au cours d’une conférence réunissant 14 Etats … aussi est proposé l’idée du brassard blanc.






Avec Frédéric Passy (1822/1912 – homme politique à l’idéal pacifiste) il obtient le « Prix Nobel de la Paix en 1901 et il est considéré comme le fondateur du mouvement de la Croix Rouge internationale. Dans nombre de villes et communes, des rues, des boulevards etc … portent son nom.  
   


Sur une invitation du Conseil Fédéral suisse, une nouvelle conférence diplomatique le 22 août 1864, la 1ère convention de Genève établit la Croix Rouge internationale de manière … permanente qui est signée par les représentants des 12 Etats. Au printemps 1865, il reçoit de l’empereur Napoléon III la « Légion d’Honneur ». Au centre de l’attention publique, il recueille de nombreux honneurs et invitations. L’année 1865 voit en Algérie une série d’évènements catastrophiques (récoltes perdues, choléra, séismes, sécheresse etc …), sa situation financière s’aggrave sensiblement car il a négligé ses affaires pour promouvoir ses idées. A lieu la dissolution de la société de financement participant à ses entreprises …. Scandales, faillite, démission de son poste de secrétaire du comité et il se trouve exclu de celui-ci. Au cours de l’année 1866, il se trouve aussi exclu de la YMCA. Dunant part s’établir à Paris où il vit modestement tout en continuant à propager ses idées pour limiter les conflits armés. Il met en place l’Alliance pour la protection des travailleurs luttant contre l’exploitation de ces derniers et il exigera des négociations sur le désarmement et l’installation d’une « Cour de Justice internationale » chargée de gérer les conflits et les régler sans usage de la force.

Un article déjà écrit en 1867 est à nouveau présenté à Paris en 1872 concernant les prisonniers de guerre. Ses propositions rencontrent une approbation et un enthousiasme certain mais en fin de compte les propositions ne reçoivent que peu d’attention. Finalement, la conférence de Bruxelles prend fin sans modification de la convention existante … Dunant est très déçu.

Il écrit des articles et tient des discours consacrés à la lutte pour la libération des esclaves en Amérique du Nord. Il conçoit, en collaboration avec Max Gracia (Italie), l’idée de la fondation d’une bibliothèque mondiale qui sera reprise par l’UNESCO. Il s’endette de plus en plus et son entourage l’évite même le mouvement de la Croix Rouge qui s’est étendu … l’a presque oublié ainsi que ses sociétés.

Entre 1874 et 1886, il vit en solitaire presque dans la misère. Quelques connaissances lui permettent d’engranger quelques gains ce qui l’empêchent de sombrer. Il se retire complètement les années suivantes à Heiden et se livre de plus en plus à des pensées mystiques et des visions prophétiques. En 1895, un rédacteur en chef du journal « Der Ostschweiz » écrit un article sur le fondateur de la Croix Rouge …. On se souvient de lui et il reçoit des messages de sympathie et le soutien du monde entier. Il apparaît à nouveau dans la conscience publique. Il reçoit le prix « Binet Fendt » et la reconnaissance du pape Léon XIII pour son dévouement personnel. Grâce à une pension de la Tsarine et autres versements, sa situation financière s’améliore rapidement.
En 1897, fondation d’une fédération d’infirmières internationales sous le nom de « Croix Verte ».
A côté des quelques honneurs qui lui sont accordés dans les années qui suivent, il est fait « Docteur Honoris Causa » de la faculté de l’université de Heidelberg en 1903 (qui exprime le but et l’honneur). Il passe les dernières années dans l’hôpital d’Heiden, tombe en dépression et s’éteint dans la soirée du 30 octobre 1910. Il est inhumé dans le cimetière Sihlfeld de Zurich.

Une solution juridique des problèmes des prisonniers de guerre ne sera intégralement trouvée que 25 ans + tard dans la convention de la Haye de 1889 et 1907. Dunant avait beaucoup d’avance sur les visions de son temps …








    

dimanche 20 octobre 2013

ARCHICEBUS ACHILLES … un ancêtre ….

ARCHICEBUS ACHILLES … un ancêtre ….




L’ancêtre de l’homme serait … chinois. Une équipe internationale vient de découvrir, dans la province du Hubei, le plus ancien fossile connu de primate âgé de 55 millions d’années. « L’Archicebus Achilles » serait notre « aïeul », mais aussi celui des autres singes. Pas de quoi pavoiser car il pesait à peine …. 30 grammes !!! Sa reconstitution en trois dimensions a été réalisée avec le synchrotron de Grenoble.



NOS JARDINIERES, POTS de … PETUNIAS

NOS JARDINIERES, POTS de … PETUNIAS

Que ces fleurs simples, doubles ou retombantes sont belles avec leur extraordinaire palette colorée … sur un muret, des marches d’escalier, dans un coin de cour exposé au soleil, mi-ombre. Il est difficile de trouver 2 fois la même teinte pour constituer un bouquet qui explose ; rien à faire, toujours un léger ton de différence. Chaque saison, je ne me lasse pas de les regarder s’agiter, mêlant leurs rouges, jaunes, mauve velours, rose, blancs, panachés …
Je ne peux me passer de leurs corolles fragiles, leurs pieds dans l’eau. Juillet, août, la nature ainsi peinte … resplendit !!!
Je vais donc vous parler un peu d’eux et vous offrir un grand nombre de nuances ….













Les pétunias fleurissent dès le printemps jusqu’aux 1ères gelées, en floraison abondante et très appréciée. Il suffit de les repiquer et hop ça pousse !! vous pouvez, si vous avez une véranda, les acheter plus tôt. Lorsqu’une fleur se fane ou est sèche, tirez délicatement dessus pour la jeter. Elle doit être entièrement enlevée ainsi vous permettrez à un bouton de se former. Une fois la saison terminée, vous les arrachez et … poubelle !!

Le pétunia est un nom vernaculaire français (nom usuel en langue locale, donné à une ou plusieurs espèces animales ou végétales dans son pays ou sa région d’origine) qui désigne les espèces du genre « Pétunia » au sens de …. de Jussieu (botaniste français, Antoine Laurent 1748/1836 qui développa ses idées sur la classification des végétaux suivant un système basé sur la morphologie des plantes. En 1774, il fait paraître son « Exposition » d’un nouvel ordre de plantes, adoptée dans les démonstrations du Jardin Royal dans les Mémoires de l’Académie des Sciences, complétée 15 ans + tard par son « Généra planturum secundum ordines naturales disposita », livre admirable qui sera repris en zoologie et affiné puis formalisé .. Cette œuvre est à la base de toute la classification actuelle des végétaux supérieurs ….)





Depuis la révision taxonomique (science de la classification et + particulièrement des formes vivantes), ce taxon est divisé en 2 genres « Petunia » et « Calibrachoa » (plante herbacée d’Amérique du Sud notamment du Brésil) 
Les pétunias comportent de nombreux hybrides et cultivars ornementaux.
Le nom « pétunia » provient de mots de langues Tupi-Guarani indigène du Brésil (groupe de langues amérindiennes qui forme la branche la + importante de la famille des langues Tipi)
En Tipi, « petyma, petun » en Guarami « pety » désigne le tabac. En Français commun, le terme de « petun » fut couramment utilisé avec : tabac à partir du XVI ème siècle et est resté longtemps en usage aux Antilles françaises et au bas Breton sous forme de « butun ».

Lorsque le botaniste de Jussieu établit le genre « pétunia » sur la base de matériel récolté par Commerson (Philibert, 1727/1773, naturaliste français qui collecta dans le monde des milliers d’espèces de plantes, insectes etc …) en Uruguay, il utilisa cette racine nominale « Tupi-Guarani » en raison de la proximité de ces plantes avec le tabac.





Il semble que le pétunia ait été fumé comme le tabac par les indiens ou qu’ils l’introduisaient dans des préparations magiques lors de rituels religieux.

Le genre pétunia s’est rapidement enrichi de nouvelles espèces au moins + de 20. L’ouvrage de référence le « Mabberley’s Plant Book 2008 » indique environ …. 40 espèces.

Pour conserver le terme générique vernaculaire de « pétunia », pour ceux de nos jardins, les chercheurs ont convenu en 1990 de séparer le genre « Calibrachoa » du genre « Pétunia » et de transférer les espèces reliées à « Petunia Parviflora » à n=9 chromosomes dans Calibrachoa et de garder les espèces à n=7 chromosomes dans le genre Pétunia révisé par Wijsman 1990. En 1999, Ando et Als reconnaissent 15 espèces de « Petunia Sensu Wijsman ».

En Français du Québec, le terme pétunia désigne en outre certaines espèces du genre « Ruellia » (genre appartenant à la familles des Acanthaceae (espèces de plantes herbacées poussant en Amérique)


La Rueilla Tuberosa est très connue aux Antilles françaises sous le nom de « Patate chandelier » et « d’Ipéca Bâtard » en Martinique.



Mary-Céleste ...




LA VOIX DE LA SAGESSE … PAR QUELQUES CITATIONS

LA VOIX DE LA SAGESSE … PAR QUELQUES CITATIONS

« Celui qui ne sait pas se contenter de peu ne sera jamais content de rien »

Epicure




« L’expérience est une lanterne attachée dans notre dos qui n’éclaire que le chemin parcouru »

Confucius





« La sagesse est fille de l’espérance »

Léonard de Vinci




« Le seul véritable voyage ce ne serait pas d’aller vers de nouveaux paysages ... mais d’avoir d’autres yeux »

Marcel Proust




« Nous pourrions facilement nous débrouiller dans la vie si nous laissions à chaque jour sa peine. En effet, le fardeau devient trop lourd si nous devons porter celui d’hier avec celui d’aujourd’hui et ajouter celui de demain avant que cela ne soit nécessaire »

J. Newton




« Gardez le visage tourné vers le soleil … et vous ne verrez plus les ombres »

Helen Keller





Le port …

Le port … 



Corridor de la pleine mer, de l’aventure,
De rêves fébriles où s’associe une appréhension légère 
Où le regard à bord s’évade au-delà des digues rossées.
Déjà du ponton, s’éloigne le bâtiment à la haute mâture ;
Sur les flots calmes, il glisse dans la brume éphémère ;
Bientôt les voiles étarquées seront par la brise, renflées.

De tous côtés s’offre l’immensité salée, les embruns
Sur la coque se brisant, la terre à la poupe disparaissant.
L’un après l’autre les solitaires barrent sur les fonds ;
Les yeux sur le compas, le cap entre leurs mains.
Des nuages, le blême soleil voit le jour se réfléchissant
En moirure d’argent sur la houle vers l’occulte horizon.

Au bastingage, attachés en boucles souples, les cordages
Humides savamment roulés ou aux taquets, attendent
D’être tirés, serrés par des bras puissants et énergiques.
Peu de bruit … juste le winch actif, les souffles sages,
Les ordres brefs tout en veillant sur la bôme perfide,
De chants fredonnés vers une île …parage magique.

La voilure faseye dans le vent, l’étrave fend l’eau,
Chacun sa tâche, l’équipage silencieux se balance ;
Tangage mortel pour le novice qui subit l’épreuve !!
Doucement, le pied marin il acquière puis « dispos »,
Oubliant son estomac … en vrille sous l’indulgence
Absolue et l’aptitude exigeante, il s’instruit et s’active.

Par-dessus les têtes, les longues ailes blanches et gris
Cendré de goélands aux cris rauques et stridents comme
Des pleurs. D’où viennent-ils ? De quelles côtières
Plages, dunes ou marais… arbres riverains et prairies ?
Ils planent au-dessus du sillage mouvant, des hommes
Puis se teinte d’or la plume dans l’opalescente lumière.

Sous l’astre éblouissant le littoral déchiqueté semble
Tomber à pic ; îlot de lande sauvage escarpé, telle
Une gemme dans son écrin de rides jade ; courants,
Où affleurent les récifs de naufrages … coupables.
Les oscillations bercent vivres et cœurs amarrés ; elles
Roulent le bateau et hâlent les visages brûlants.

Avant que ne tombe sur le pont, Phébus rougeoyant
Dans le carré au lambris vernis explosent les rires ; Ils
Se gaussent, s’esclaffent sur leur historique traversée !!
Dans les cabines, bientôt, ivres d’air et sommeillant,
Morphée vers des songes prophétiques, les emportera. Il
Ne faut pas, de ses forces, se targuer … Dormez, dormez.


C’est l’amer retour dans l’obscurité ; Le voilier se faufile
Dans le chenal ; A bâbord et à tribord, feux et balises ;
Leurs gardiens, leurs repères. Quelle nuit sur Saint Peter !!
A l’arrière, ultime est le salut sur son fort, tour et ville
Se profilant dans un lumineux incendie ... Une brise ?
Pas un soupir ; Seul, dans l’ombre, le clapotis est rumeur.

Eternel est l’enchantement sous le ciel infiniment étoilé ;
Ils font corps avec leur embarcation … Que s’éternise
Le temps sur cette étendue au rythme d’éclats sur les rives ;
Escortes des amis voyageurs. Mais au loin, la nue déchirée
Fait transparaître le monde retrouvé … Voici que se brise
Le périple à l’approche du môle … Puis l’embossage les rive.
A.T. 2013





Etarquer : hisser et tendre une voile le long
du mât, de la vergue

Bastingage : parapet du pont d’un navire

Le winch : petit treuil à main qui sert à raidir
les drisses et les écoutes

Bôme : pièce horizontale en aluminium ou bois
du gréement d’un bateau

Faseyer : voile qui flotte et bat dans le vent

Tangage et roulis : balancement de l’avant à
l’arrière et réciproquement et navire qui oscille
de droite à gauche sous l’effet de la houle

Phébus : soleil, astre

Saint Peter (Saint Pierre) : capitale de Guernesey,
une des îles anglo-normandes

Môle ; ouvrage en maçonnerie qui protège l’entrée
d’un port

Embossage : Amarrer un bateau à l’avant et à l’arrière pour le rendre fixe