dimanche 29 mai 2016

TAILLE A LA JAPONAISE ……..NIWAKI



TAILLE A LA JAPONAISE ……..NIWAKI



C’est une technique ancestrale de taille qui reproduit des formes que les arbres prennent dans la nature. En évidant les branches, elle allège les silhouettes.
Cette taille reprend en quelque sorte les principes de l’Art topiaire mais ici plusieurs formes seront créées … boules, nuages, plateaux, cônes, spirales pour donner harmonie et une symbolique au sujet, arbres et arbustes persistants comme le buis, thuya, cyprès, houx. Les plus utilisés sont le pin blanc, rouge et noir mais aussi des ifs. Azalées, cerisiers, abricotiers à fleurs constituent les autres variétés courantes.
C’est une technique qui exige patience et interventions régulières.
Le Niwaki (niwa « jardin » et ki « arbre ») n’est autre qu’un arbre de jardin. On a tous vu ces petits arbres harmonieusement taillés qui donnent l’impression d’être très vieux, typiques du jardin japonais. Ce sont des Niwakis. On pourrait dire qu’un bonsaï géant cultivé en pleine terre, dans un jardin est parfois appelé « Bonsaï de jardin » car bien structuré, élégant avec une certaine majesté.
Mais il y a une différence entre niwaki et bonsaï. Le 1er pousse dehors en terrain et le second en pot !!
Le niwaki est souvent de petite taille mais pas obligatoirement car sa croissance est contenue mais on ne pratique pas de taille de ses racines et ses dimensions sont assez « normales ». La taille n’est pas contraignante, on n’utilise ni tuteur ni lien. Le jardinier respecte sa forme, il se contente d’épurer sa silhouette en améliorant l’harmonie (enlève quelques jeunes rameaux, branches gênantes etc …) et opère saison après saison, année après année, corrige ses défauts tout en accentuant son esthétique.
Le bonsaï se suffit à lui-même … c’est un ornement à lui seul !!
Tandis que le niwaki fait partie d’un ensemble de végétaux. Il compose un paysage et s’intègre dans un jardin japonais … arbres, rochers, bassin et en arrière-plan collines ou forêt … ce qui recrée une vue, un décor tel qu’on peut en admirer dans la nature. La taille doit être le plus naturel possible mais aussi remarquable.
La taille permet de conserver des dimensions raisonnables à l’arbre tout en faisant des tailles rythmées ce qui évite que l’arbre devienne trop grand et déséquilibre l’ensemble. Cela permet d’étager la végétation donnant à chacun sa transparence. Le regard ainsi se pose sur chaque ramure et donne une impression de perspective intacte et gagne en profondeur … comme un tableau.
Si on a le choix, privilégier des arbres aux branches fines et petites feuilles au tronc en mouvement, un peu incliné ce qui donne une coupe de caractère de par ce qu’il a vécu, ce qui procure encore douceur, souplesse de taille et sérénité.
Avant de commencer une taille niwaki bien regarder si le sujet se prête à l’ambiance choisie. Ne pas écraser un arbre par l’exubérance d’une végétation luxuriante. Celui-ci doit se dégager,  être en retrait pour donner l’effet escompté. Ensuite, bien sûr user de gravier, galets, poteries etc … A vous de créer, de visualiser pour cette expérience sans oublier la lumière, l’équilibre, les couleurs, la force, la beauté, le naturel surtout et la grâce d’une façon générale.
Soustraire (ôter, couper) doucement c’est construire petit à petit votre nouvel arbre qui devra s’adapter à merveille au plein et au vide, deux atouts indissociables dans la taille … niwaki !
Quelques images de tailles … niwaki ...







JEUX DE MEMORY GRATUITS POUR ADULTES –



JEUX DE MEMORY GRATUITS POUR ADULTES –


PRODUIRE DE L’ELECTRICITE EN ……. PECHANT LES NUAGES -



PRODUIRE DE L’ELECTRICITE EN ……. PECHANT LES NUAGES - 



Le Russe Andréï Kazantsev a trouvé comment récolter l’eau des nuages au moyen d’un immense filet suspendu à un dirigeable à 2 kms d’altitude. Quand celui-ci est traversé par un nuage, l’humidité s’y condense en gouttelettes qui sont ensuite dirigées vers un tuyau relié au sol.
Après une chute de 2 000 mètres, l’eau transite dans une mini-centrale hydroélectrique avant d’être récupérée dans un bassin.
D’après son inventeur, c’est le procédé le plus écologique pour produire de l’électricité et de l’eau potable. Une maquette a permis à Kazantsev de prouver que son procédé fonctionne. Un filet de 10 mètres carrés permettrait de produire 200 watts et 1 000 litres d’eau par jour. Il prétend encore qu’avec un investissement de 5 millions de dollars, son système, baptisé « AirHES » (Air HydroElectric Station) pourrait alimenter en eau et en électricité une ville de ….. 100 000 personnes !!!

A. Kazantsev





Le Point - Sciences

DES ELFES ET DES HOMMES ….. UN CAS PRESQUE UNIQUE –



DES ELFES ET DES HOMMES ….. UN CAS PRESQUE UNIQUE –



La nouvelle peut paraître farfelue … mais elle est on ne peut plus sérieuse !! En Islande, pays de l’hémisphère Nord, le projet de construction d’une voie rapide a été suspendu pour ne pas déranger les elfes. Dans ce pays nordique, on ne plaisante pas avec le « peuple invisible » des elfes, lutins, fées, trolls et autres farfadets qui représente une part importante d’une culture riche en légendes et en mythes.
On ne construit pas une maison sans s’assurer auprès d’un sage que le peuple caché n’y trouvera pas à redire et nul ne s’étonne qu’une route fasse un crochet pour contourner un rocher réputé habité par un troll.  Quelques 62 % des Islandais croient à la réalité concrète de ce peuple et les défendent. Récemment, le tracé d’une autoroute reliant la péninsule de Alftanes à la banlieue de Reykjavik a provoqué leur intervention … au motif que les travaux menaçaient une parcelle de lande sauvage, lieu d’élection des petites créatures magiques.
Après plus d‘un an de mobilisation et de négociations, l’autorité chargée des routes et des côtes a accepté de repousser de plusieurs mois la réalisation du projet afin de … Laisser aux elfes le temps de déménager … J’adore cet élan même si cela peut faire sourire !!
Cette initiative n’est pas isolée. D’après un professeur de folklore ce n’est pas une surprise ; tout le monde sait que la terre est vivante … les histoires sur ce peuple et le très grand soin qu’on lui porte montre que les Islandais ont compris que la terre mérite du respect. La chanteuse Bjork l’avait déjà dit et expliqué au cours d’une interview.