mardi 21 janvier 2014

VŒUX ………… 2014

VŒUX ………… 2014




Bonjour, bonjour …

Comment allez-vous depuis l’année dernière ? Un peu « vasouillard » … Je comprends …. Les fêtes sont des moments extraordinaires en famille, entre amis ou ailleurs mais franchement elles épuisent et la Nouvelle Année débute déjà avec la fatigue …

Bon, et bien il va falloir se secouer, se redresser et faire face à 2014 qui dans toute sa splendeur nous attend au tournant ... !!!

Imaginez que je sois une petite fée … qui avec sa baguette magique va ... je l’espère, vous offrir son lot de … joies et de bonheur, son recueil de petites et grandes …. surprises, des liens d'amitié sans cesse … renouvelés et cerise sur le gâteau …. une santé d'enfer !!!

Bien à vous toutes et tous et pour celles et ceux que j'ai la chance de connaître, côtoyer et que je chéries (s) …. toutes mes tendres affections.

Aude



lundi 20 janvier 2014

LA PLUS LONGUE SCULPTURE EN BOIS ……. DU MONDE

LA PLUS LONGUE SCULPTURE EN BOIS ……. DU MONDE



Le bois est la matière noble qu’aiment travailler les artistes … Un sculpteur a réalisé la prouesse de créer la plus longue et spectaculaire sculpture sur bois en taillant entièrement un tronc d’arbre de 12,30 de long, 3 m de haut et 2,40 de large ... qui représente QUATRE années de labeur !!

Zheng Chunhui est chinois et un artiste récemment entré dans le « Guiness Book of World Records ». En effet son œuvre devient la + longue sur un même support.




Aucun détail au hasard … nous découvrirons à la fin un nombre ahurissant d’éléments comme des arbres, des bateaux, des montagnes, nuages, figurines etc … On comprend mieux pourquoi il lui a fallu 4 années pour en venir à bout !!!!

Ce paysage est inspiré d’une toile historique de l’artiste intitulé « Along the River During the Qingming Festival » c'est-à-dire la vie des riches et des pauvres chinois durant la période du Festival de Qingming Zheng Chunhui revisitée dans une œuvre vieille de 1000 ans en la remettant à l’ordre du jour de façon moderne.

WOUAH !! quelle merveille cette finesse des détails, sa taille … un exploit dans le travail, un record de patience ….. qui aurait pu réaliser un tel chef d’œuvre … titanesque de cette ampleur … ??

Cette remarquable réussite est conservée au Musée du Palais Impérial.






POESIE ………….

POESIE ………….
« Les Chevaux sauvages »

Du fond de l’horizon entre ciel et terre, dans un remous de poussière
Galopent les chevaux sauvages, naseaux humides et folles crinières ;
Leurs sabots foulant les courtes herbes désertes des prairies et
Dévalant les versants des vertes collines aux larges pistes creusées.
Leurs ombres mouvantes s’approchent dans le soleil levant
Telle une marée montante à l’ocre écume devant eux, déferlant.

Robes de jais, tachetées ou blanches, sœurs des espaces immenses
Courant à l’unisson, fuyant les hommes de toute leur puissance ;
Esprits indomptés et regimbeurs dans les pâtis de plantes et fleurs.
Lorsque l’étalon ébène surgit à la tête de sa harde, plein d’ardeur,
Impétueux aux muscles saillants, tel le maestria des vastes plaines, 
Saisissante est la beauté de ces nomades libres de selle et rênes.

Ces tempéraments de feu aux yeux ambrés et mordants museaux,
Sur leurs postérieurs, cabrés, frappent les imposants poitrails rivaux,
Crin fauve dont les hennissements mâtinés font écho dans la vallée.
Son encolure secouée, le vainqueur piaffe nerveux les lèvres relevées
Grattant du pied, son fief battu par les vents et hallebardes d’hiver ;
Sur cette étendue, le coursier règne agitant sa tête au chanfrein clair.

Ils semblent s’envoler, franchissant une rivière, tel Pégase, le divin
Ailé ; s’éclaboussant des jarrets au garrot en jaillissements cristallins.
C’est comme une sorte de brouillard les enveloppant, une fine pluie,
Perles d’eau douce retombant sur le grégaire troupeau qui s’enfuit.
Sous Phébus flamboyant, juments et poulains, croupes luisantes
S’évanouissent ; vibrant spectacle d’une apparition éblouissant

                                                                                     A.T. 2013

Pâtis : terrain en friche où paissent les bestiaux

Maestria : aisance et vivacité dignes d’un maître

Mâtiné : croisé, mêlé

Regimbeur : refus d’obéir – qui rue et se cabre

Chanfrein : partie du cheval qui va des yeux aux naseaux

Coursier : grand et beau cheval

Pégase : cheval ailé, créature fantastique de la mythologie grecque

Grégaire : instinct qui pousse les individus à se grouper avec leurs
Semblables





JEU DE REFLEXION ……

JEU DE REFLEXION …

QUI ETAIT …….. SAINT MARCEL fêté le 16 janvier ?

QUI ETAIT …….. SAINT MARCEL fêté le 16 janvier ?




J’ai lu plusieurs « histoires » de Saint Marcel … mais celle que vous aurez devant les yeux me plait plus particulièrement. Je trouve qu’elle va très bien à mon grand père qui portait ce prénom. Ce n’était pas un … martyr ni un … pieux homme ni un grand fan de … chevaux, disons pas plus que ça ... il vivait simplement près des siens, droit et honnête aimant sans limite sa petite fille unique que j’étais.

Saint Marcel, patron de Saint Marcel, 11ème (Marseille) était Marcel 1er, pape et martyr. Né à Rome, il y mourut en 309. Il est élu en 308 succédant à Marcellin.

Il travailla à la réconciliation de nombreux « lapsi » (renégats chrétiens retournés au paganisme par peur des persécutions ou pour échapper aux tortures … à la mort)

Il organisa la ville de Rome en la divisant en 25 « tituli » (paroisses)

Il est le patron des palefreniers … Son martyre à donné lieu à plusieurs versions dont la plus connue dit « Que le pape serait mort de fatigue dans une écurie où il avait été réduit au rang de … palefrenier »

Maxence, empereur romain voulut le forcer à adorer des idoles, ce qu’il refusa. Il fut donc condamné au « catabule » (grande étable où l’on soignait les bêtes destinées à la République) Il y resta neuf mois mais pu s’évader grâce à la complicité de « Lucine » qui se dévoua au service des chrétiens en prison et à l’ensevelissement des martyrs.

Marcel se réfugia chez cette Sainte Dame qui transforma sa maison en église. Maxence l’apprit et fit profaner le lieu et le transforma en étable publique.

Saint Marcel fut condamné à y vivre et y mourir dans l’infection.

Ses reliques arrivèrent en France au VI ème siècle et c’est à ce moment-là que son culte se développa.

Donc le jour venu …. je souhaite une bonne fête à tous les « Marcel » …. sans oublier un petit clin d’œil à mon grand père …


MAGNIFIQUES PORTRAITS ………. de KUMI YAMASHITA

MAGNIFIQUES PORTRAITS ………. de KUMI YAMASHITA




Artiste japonaise vivant à New York. Elle reproduit des portraits d’une façon originale …..

Dans son projet intitulé « Constellation », elle utilise un seul et unique morceau de ficelle noire pour relier des centaines de clous plantés dans une planche de bois peinte en blanc.









« Light and Shadow » est une série de sculptures à base de lumière et d’ombres imaginées par cette artiste. Chaque forme révèle une ombre soupçonnée et dévoile un personnage caché … un travail très impressionnant de maîtrise ….





BATEAU ……….. le RENARD

BATEAU ……….. le RENARD



Le Renard était un voilier du XIX ème siècle de type Cotre à hunier (gréement de bateau à voile généralement porté qui ne possède qu’un mât central sauf s’il est équipé d’un tapecul – voile établie à l’arrière d’un voilier – à hunier (voile établie au dessus d’une basse voile – grand voile ou misaine – sur une vergue hissée sur le mât de hune – plate forme intermédiaire dans les mâts)

Il fut le huitième et dernier navire armé par le corsaire malouin Robert SURCOUF (1773 à Saint Malo/1827 à Saint Servan – marin intrépide qui harcela les marines marchandes et militaires britanniques sur les mers d’Europe mais aussi sur celles de l’Inde. Membre de la Légion d’Honneur le 26 prairial an XII (14 juin 1894) et Baron de l’Empire en 1810)



Lancé en 1812, il était commandé par le capitaine Leroux-Desrochettes. Le navire livra un dernier combat victorieux entre la goélette anglaise « L’Alphea » à la fin de l’année 1813. A cette occasion le capitaine perdit un bras et en mourut peu après.

Le Renard est une réplique de ce bateau historique construite à Saint Malo et lancée en 1991.



Elle est actuellement en gestion chez la compagnie « Etoile marine croisières » de Saint Malo.
L’association Cotre corsaire de la ville de Saint Malo cherchait à faire revivre un « gréement traditionnelle » Elle a choisi ce corsaire. En 1989, la quille est posée. La réplique a été construite dans le chantier naval du « Quai Vauban » à Saint Malo.
Depuis 1992, ce bateau reçoit des touristes à bord et son port d’attache est … Saint Malo.
En 2013, le bicentenaire du combat naval qui l’opposa à l’Alphea a été fêté le 14 juillet au port Dielette commune de Flamanville lors d’un rassemblement de vieux gréements.

Selon sources d’internet :
La réplique mesure 30 m de long pour plus de 460 m2 de voiles maximum au portant avec trinquette (voile la plus près du mât qui permet d’augmenter l’écoulement laminaire de la grand voile) grand voiles (8). La coque a nécessité 90 m3 de chêne. Les espars (tout ce qui tient les voiles) sont en pin massif. Il a été construit à l’identique selon des plans d’origine. En revanche, la mâture et la voilure sont un peu réduites par rapport aux surfaces extrêmes portées par les Cotres corsaires, contrebandiers ou douaniers de l’époque.

Il possède 2 jeux de voiles (1 en synthétique, l’autre en lin). La surface totale de voilure est de 249 m2 dont grand voile de 123 m2. L’armement compte 10 canons de 8 livres (fonte d’aluminium sur réplique) et 4 canons de 4. Ils sont placés sur les derniers et premiers sabords de chaque côté. Gréement, 1 mât plus le mât de beaupré (mât dit moyen se trouvant à la proue d’un navire), 8 voiles dont grand voile.