samedi 1 octobre 2011

Pierre Auguste Renoir...



Pierre Auguste RENOIR –  (1841 – 1919)



En 1882, son père, modeste tailleur de pierres  de Limoges, établi à Paris depuis 1845 met son fils de 14 ans dans une fabrique de porcelaine où l’adolescent est initié à la peinture sur porcelaine.
8 ans plus tard, Renoir entre à l’Ecole des Beaux Arts en 1862 en fréquentant parallèlement l’atelier privé de H Gleyre où il se liera d’amitié avec Alfred Sisley, Frédéric Bazille et Claude Monet.






Période impressionniste (1864 – 1883)
Suivant la recherche de la lumière naturelle, il travaille souvent « sur le motif » en forêt de Fontainebleau. 
Lorsqu’il travaille à la Grenouillère avec Monet, peignant l’animation de ce lieu de la bourgeoisie parisienne, il simplifie à l’extrême ses touches de couleur, des personnages à l’état d’esquisse, un art de la lumière rendue par des reflets mobiles rendant ainsi compte de l’impression du lieu. Cette période impressionniste se rattache à la recherche d’une clarté accrue par une couche légère de peinture dès 1872. Sa caractéristique est l’emploi d’une pâte plus ou moins épaisse, toujours résineuse et fort peu diluée dans l’essence de térébenthine, donc peu dégraissée.
Sa vive admiration dès 1872 pour Delacroix permit une évolution et contribua au très grand succès qu’il remporta au Salon de 1879.
Il se maria en 1890 à Aline Charigot, jeune modiste de 20 ans. Ils auront 3 enfants.
Renoir est connu, apprécié. Aline pose souvent pour lui dans de très nombreux tableau dont « les canotiers à Chatou ». 







Période ingresque ou « SECHE » (1883 – 1890)   
Grâce à la vente des ses tableaux, il prend ses 1ères vacances en Algérie puis en Italie. Il y découvre les  maîtres florentins, Raphaël et les fresques de Pompéi, puis près de Marseille où ses coloris sont plus violents et il revient au dessin. Il s’éloigne de plus en plus de l’impressionnisme. Les contours de ses personnages deviennent plus précis, il dessine avec rigueur et les couleurs sont plus froides. La transition sera progressive car il est en perpétuelle recherche d’un art pictural absolu … il cherche, efface …








Période nacrée (1890 – 1897)  
Critiqué, mal compris, il sortira peu à peu de la période sèche. Il abandonnera la rigueur en conservant le modelé de ses sujets … délicatesse, forme, couleur, lumière et volupté … sont les maîtres mots de cette nouvelle période … fluidité, souplesse et effets de transparence ou sa période nacrée. 
Cette évolution de Renoir qui approche les 50 ans est due au fait qu’il s’aperçut que ses œuvres de jeunesse se craquelaient et que les tons s’altéraient. Il surveilla donc ses mélanges et se contenta d’une couche mince et unique « Les Jeunes Filles au piano » (1892) œuvre  célèbre de cette période. 
L’intérêt du public est enfin immense. Après 1897 et jusqu’à sa mort, il en vint à une manière impulsive, directe … Souffrant de rhumatismes articulaires, il recherchera le climat du Midi. Il s’établit à Grasse (1900), au Cannet (1902) puis Cagnes (1903). Paralysé des jambes et des bras, il continua de peindre son pinceau attaché à la main durant les 7 années qui lui restaient à vivre. Son travail reste de grande qualité « Portrait de Madame de Galea » (1912).






Sa femme mourut en 1915. En son hommage, il peint « Un Bouquet de Roses ». 
Renoir meurt à Cagnes-sur-Mer le 3 décembre 1919 laissant une œuvre considérable, plus de 4 000 peintures … 
   

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