dimanche 20 octobre 2013

NOS JARDINIERES, POTS de … PETUNIAS

NOS JARDINIERES, POTS de … PETUNIAS

Que ces fleurs simples, doubles ou retombantes sont belles avec leur extraordinaire palette colorée … sur un muret, des marches d’escalier, dans un coin de cour exposé au soleil, mi-ombre. Il est difficile de trouver 2 fois la même teinte pour constituer un bouquet qui explose ; rien à faire, toujours un léger ton de différence. Chaque saison, je ne me lasse pas de les regarder s’agiter, mêlant leurs rouges, jaunes, mauve velours, rose, blancs, panachés …
Je ne peux me passer de leurs corolles fragiles, leurs pieds dans l’eau. Juillet, août, la nature ainsi peinte … resplendit !!!
Je vais donc vous parler un peu d’eux et vous offrir un grand nombre de nuances ….













Les pétunias fleurissent dès le printemps jusqu’aux 1ères gelées, en floraison abondante et très appréciée. Il suffit de les repiquer et hop ça pousse !! vous pouvez, si vous avez une véranda, les acheter plus tôt. Lorsqu’une fleur se fane ou est sèche, tirez délicatement dessus pour la jeter. Elle doit être entièrement enlevée ainsi vous permettrez à un bouton de se former. Une fois la saison terminée, vous les arrachez et … poubelle !!

Le pétunia est un nom vernaculaire français (nom usuel en langue locale, donné à une ou plusieurs espèces animales ou végétales dans son pays ou sa région d’origine) qui désigne les espèces du genre « Pétunia » au sens de …. de Jussieu (botaniste français, Antoine Laurent 1748/1836 qui développa ses idées sur la classification des végétaux suivant un système basé sur la morphologie des plantes. En 1774, il fait paraître son « Exposition » d’un nouvel ordre de plantes, adoptée dans les démonstrations du Jardin Royal dans les Mémoires de l’Académie des Sciences, complétée 15 ans + tard par son « Généra planturum secundum ordines naturales disposita », livre admirable qui sera repris en zoologie et affiné puis formalisé .. Cette œuvre est à la base de toute la classification actuelle des végétaux supérieurs ….)





Depuis la révision taxonomique (science de la classification et + particulièrement des formes vivantes), ce taxon est divisé en 2 genres « Petunia » et « Calibrachoa » (plante herbacée d’Amérique du Sud notamment du Brésil) 
Les pétunias comportent de nombreux hybrides et cultivars ornementaux.
Le nom « pétunia » provient de mots de langues Tupi-Guarani indigène du Brésil (groupe de langues amérindiennes qui forme la branche la + importante de la famille des langues Tipi)
En Tipi, « petyma, petun » en Guarami « pety » désigne le tabac. En Français commun, le terme de « petun » fut couramment utilisé avec : tabac à partir du XVI ème siècle et est resté longtemps en usage aux Antilles françaises et au bas Breton sous forme de « butun ».

Lorsque le botaniste de Jussieu établit le genre « pétunia » sur la base de matériel récolté par Commerson (Philibert, 1727/1773, naturaliste français qui collecta dans le monde des milliers d’espèces de plantes, insectes etc …) en Uruguay, il utilisa cette racine nominale « Tupi-Guarani » en raison de la proximité de ces plantes avec le tabac.





Il semble que le pétunia ait été fumé comme le tabac par les indiens ou qu’ils l’introduisaient dans des préparations magiques lors de rituels religieux.

Le genre pétunia s’est rapidement enrichi de nouvelles espèces au moins + de 20. L’ouvrage de référence le « Mabberley’s Plant Book 2008 » indique environ …. 40 espèces.

Pour conserver le terme générique vernaculaire de « pétunia », pour ceux de nos jardins, les chercheurs ont convenu en 1990 de séparer le genre « Calibrachoa » du genre « Pétunia » et de transférer les espèces reliées à « Petunia Parviflora » à n=9 chromosomes dans Calibrachoa et de garder les espèces à n=7 chromosomes dans le genre Pétunia révisé par Wijsman 1990. En 1999, Ando et Als reconnaissent 15 espèces de « Petunia Sensu Wijsman ».

En Français du Québec, le terme pétunia désigne en outre certaines espèces du genre « Ruellia » (genre appartenant à la familles des Acanthaceae (espèces de plantes herbacées poussant en Amérique)


La Rueilla Tuberosa est très connue aux Antilles françaises sous le nom de « Patate chandelier » et « d’Ipéca Bâtard » en Martinique.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire