NOS
JARDINIERES, POTS de … PETUNIAS
Que ces fleurs simples, doubles ou
retombantes sont belles avec leur extraordinaire palette colorée …
sur un muret, des marches d’escalier, dans un coin de cour exposé
au soleil, mi-ombre. Il est difficile de trouver 2 fois la même
teinte pour constituer un bouquet qui explose ; rien à faire,
toujours un léger ton de différence. Chaque saison, je ne me lasse
pas de les regarder s’agiter, mêlant leurs rouges, jaunes, mauve
velours, rose, blancs, panachés …
Je ne peux me passer de leurs corolles
fragiles, leurs pieds dans l’eau. Juillet, août, la nature ainsi
peinte … resplendit !!!
Je vais donc vous parler un peu d’eux
et vous offrir un grand nombre de nuances ….
Les pétunias fleurissent dès le
printemps jusqu’aux 1ères gelées, en floraison abondante et très
appréciée. Il suffit de les repiquer et hop ça pousse !! vous
pouvez, si vous avez une véranda, les acheter plus tôt. Lorsqu’une
fleur se fane ou est sèche, tirez délicatement dessus pour la
jeter. Elle doit être entièrement enlevée ainsi vous permettrez à
un bouton de se former. Une fois la saison terminée, vous les
arrachez et … poubelle !!
Le pétunia est un nom vernaculaire
français (nom usuel en langue locale, donné à une ou plusieurs
espèces animales ou végétales dans son pays ou sa région
d’origine) qui désigne les espèces du genre « Pétunia »
au sens de …. de Jussieu
(botaniste français, Antoine Laurent 1748/1836 qui développa ses
idées sur la classification des végétaux suivant un système basé
sur la morphologie des plantes. En 1774, il fait paraître son
« Exposition » d’un nouvel ordre de plantes, adoptée
dans les démonstrations du Jardin Royal dans les Mémoires de
l’Académie des Sciences, complétée 15 ans + tard par son
« Généra planturum secundum ordines naturales disposita »,
livre admirable qui sera repris en zoologie et affiné puis formalisé
.. Cette œuvre est à la base de toute la classification actuelle
des végétaux supérieurs ….)
Depuis la révision taxonomique
(science de la classification et + particulièrement des formes
vivantes), ce taxon est divisé en 2 genres « Petunia »
et « Calibrachoa » (plante herbacée d’Amérique du Sud
notamment du Brésil)
Les pétunias comportent de nombreux
hybrides et cultivars ornementaux.
Le nom « pétunia »
provient de mots de langues Tupi-Guarani indigène du Brésil (groupe
de langues amérindiennes qui forme la branche la + importante de la
famille des langues Tipi)
En Tipi, « petyma, petun »
en Guarami « pety » désigne le tabac. En Français
commun, le terme de « petun » fut couramment utilisé
avec : tabac à partir du XVI ème siècle et est resté
longtemps en usage aux Antilles françaises et au bas Breton sous
forme de « butun ».
Lorsque le botaniste de Jussieu établit
le genre « pétunia » sur la base de matériel récolté
par Commerson (Philibert,
1727/1773, naturaliste français qui collecta dans le monde des
milliers d’espèces de plantes, insectes etc …) en Uruguay,
il utilisa cette racine nominale « Tupi-Guarani » en
raison de la proximité de ces plantes avec le tabac.
Il semble que le pétunia ait été
fumé comme le tabac par les indiens ou qu’ils l’introduisaient
dans des préparations magiques lors de rituels religieux.
Le genre pétunia s’est rapidement
enrichi de nouvelles espèces au moins + de 20. L’ouvrage de
référence le « Mabberley’s Plant Book 2008 » indique
environ …. 40 espèces.
Pour conserver le terme générique
vernaculaire de « pétunia », pour ceux de nos jardins,
les chercheurs ont convenu en 1990 de séparer le genre
« Calibrachoa » du genre « Pétunia » et
de transférer les espèces reliées à « Petunia Parviflora »
à n=9 chromosomes dans Calibrachoa et de garder les espèces à n=7
chromosomes dans le genre Pétunia révisé par Wijsman 1990. En
1999, Ando et Als reconnaissent 15 espèces de « Petunia Sensu
Wijsman ».
En Français du Québec, le terme
pétunia désigne en outre certaines espèces du genre « Ruellia »
(genre appartenant à la familles des Acanthaceae (espèces de
plantes herbacées poussant en Amérique)
La Rueilla Tuberosa est très connue
aux Antilles françaises sous le nom de « Patate chandelier »
et « d’Ipéca Bâtard » en Martinique.
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