mercredi 1 février 2012

Pensées de CONFUCIUS – (en chinois Kongfuri)



Pensées de CONFUCIUS – (en chinois Kongfuri)


  - La bonne conduite consiste à être sincère en tout et unir nos âmes à la volonté universelle. C’est faire aux autres ce que nous aimerions qu’ils fassent pour nous.

  - La plus grande gloire n’est pas de rester debout, c’est de se relever chaque fois qu’on tombe.

  - Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie.




                                                          






Ayant pour patronyme Kong  et pour prénom Qiu, Confucius est né le 28 septembre 551 av. JC à Zou, pays de Lu, actuelle province de Shandong. Penseur, pédagogue, homme d’Etat, philosophe chinois est un personnage historique, une grande figure ayant marqué la civilisation chinoise. Son enseignement a donné naissance au Confuciarisme, doctrine politique dès la dynastie Han. Son nom de courtoisie est Zhongni mais appelé généralement Köngri ce qui signifie « Maître Kong ». Son nom a été latinisé par les jésuites en Confucius. Il vécut à la fin de l’époque des Printemps et Automnes.

Son père Shu Liang He était le descendant de Yi Yin, fondateur de la dynastie Shang. Il mourut alors qu’il avait 3 ans laissant la famille dans la pauvreté. Dès l’âge de 17 ans, grâce à son goût précoce pour les livres et les rites, il serait devenu précepteur. Marié à 19 ans il aura 2 autres enfants. Pour vivre il effectuait probablement des tâches administratives pour le chef de la province. La légende veut qu’il aurait rencontré Lao Zi (un sage) en allant consulter des annales et fortement impressionné, il ne put parler durant 3 jours ou un mois …

Après la mort de sa mère Zheng Zai, il enseigna sa connaissance des textes anciens à quelques disciples qui le suivaient. Après des emplois à la cour de son prince, il devint Grand Ministre de la Justice de Lu.

Après l’incident des danseuses que Confucius déplora, il quitte son poste et part pour 14 années d’errance à la recherche d’un souverain capable de l’écouter. Il rentra à Lu et se consacra jusqu’à sa mort le 11 mai 479 av. JC à Qufu à l’enseignement et la compilation de textes anciens.

On peut comprendre la teneur de la pensée de Confucius en lisant les Entretiens connus aussi sous le nom d’Analectes,  livre de discours de Confucius avec ses disciples et de discussions entre eux. Ecrits durant la période des Printemps et des Automnes jusqu’à la période des Royaumes combattants. Les Analectes sont l’œuvre représentative du Confucianisme et continuent à avoir une grande influence sur le monde de pensée et les valeurs des chinois et les peuples de l’Asie de l’Est.

Son but est l’harmonie des relations humaines. A cette époque, la Chine est divisée en royaumes indépendants et belliqueux. Confucius voulait restaurer le Mandat du Ciel (concept qui permet d’affermir la légitimité du pouvoir des Empereurs vertueux de Chine). Il met l’homme au centre de ses préoccupations, cherche à fonder une morale positive, structurée par les « rites » et vivifiée par la « sincérité » mettant l’accent sur l’étude et la rectitude.

Confucius cherche dans la notion de « Zungi » (gentilhomme) qui dénotait une noblesse de sang … une noblesse de cœur. Selon lui, la soumission au père et au prince va de soi et garantit la cohésion des familles et du pays mais elle s’accompagne d’un devoir de « respectueuses » remontrances si l’un ou l’autre va dans la mauvaise direction.

L’idée veut qu’en cultivant sa personne, l’homme devient un être supérieur rayonnant de sagesse qui va se propager autour de lui et influencer positivement toute la société, cela constitue une doctrine du perfectionnement moral.     

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