lundi 20 janvier 2014

BATEAU ……….. le RENARD

BATEAU ……….. le RENARD



Le Renard était un voilier du XIX ème siècle de type Cotre à hunier (gréement de bateau à voile généralement porté qui ne possède qu’un mât central sauf s’il est équipé d’un tapecul – voile établie à l’arrière d’un voilier – à hunier (voile établie au dessus d’une basse voile – grand voile ou misaine – sur une vergue hissée sur le mât de hune – plate forme intermédiaire dans les mâts)

Il fut le huitième et dernier navire armé par le corsaire malouin Robert SURCOUF (1773 à Saint Malo/1827 à Saint Servan – marin intrépide qui harcela les marines marchandes et militaires britanniques sur les mers d’Europe mais aussi sur celles de l’Inde. Membre de la Légion d’Honneur le 26 prairial an XII (14 juin 1894) et Baron de l’Empire en 1810)



Lancé en 1812, il était commandé par le capitaine Leroux-Desrochettes. Le navire livra un dernier combat victorieux entre la goélette anglaise « L’Alphea » à la fin de l’année 1813. A cette occasion le capitaine perdit un bras et en mourut peu après.

Le Renard est une réplique de ce bateau historique construite à Saint Malo et lancée en 1991.



Elle est actuellement en gestion chez la compagnie « Etoile marine croisières » de Saint Malo.
L’association Cotre corsaire de la ville de Saint Malo cherchait à faire revivre un « gréement traditionnelle » Elle a choisi ce corsaire. En 1989, la quille est posée. La réplique a été construite dans le chantier naval du « Quai Vauban » à Saint Malo.
Depuis 1992, ce bateau reçoit des touristes à bord et son port d’attache est … Saint Malo.
En 2013, le bicentenaire du combat naval qui l’opposa à l’Alphea a été fêté le 14 juillet au port Dielette commune de Flamanville lors d’un rassemblement de vieux gréements.

Selon sources d’internet :
La réplique mesure 30 m de long pour plus de 460 m2 de voiles maximum au portant avec trinquette (voile la plus près du mât qui permet d’augmenter l’écoulement laminaire de la grand voile) grand voiles (8). La coque a nécessité 90 m3 de chêne. Les espars (tout ce qui tient les voiles) sont en pin massif. Il a été construit à l’identique selon des plans d’origine. En revanche, la mâture et la voilure sont un peu réduites par rapport aux surfaces extrêmes portées par les Cotres corsaires, contrebandiers ou douaniers de l’époque.

Il possède 2 jeux de voiles (1 en synthétique, l’autre en lin). La surface totale de voilure est de 249 m2 dont grand voile de 123 m2. L’armement compte 10 canons de 8 livres (fonte d’aluminium sur réplique) et 4 canons de 4. Ils sont placés sur les derniers et premiers sabords de chaque côté. Gréement, 1 mât plus le mât de beaupré (mât dit moyen se trouvant à la proue d’un navire), 8 voiles dont grand voile.                

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