samedi 11 octobre 2014

LE POIS CHICHE …….. ou Cicer arietinum


LE POIS CHICHE …….. ou Cicer arietinum




C’est une plante de la famille des Fabacées (ou légumineuses) voisine du petit pois mais d’un genre différent en botanique. Il est cultivé dans les régions ou types méditerranéens comme la Turquie, l’Espagne, le Maghreb et le Sud. Sa culture valorise les sols secs et elle est en rotation notamment en 3ème année après un blé dur (riche en gluten – pour semoules et pâtes alimentaires). Il produit une graine comestible et détient un double record – haute teneur en glucides assimilables et au pourcentage élevé en protéines végétales. 

C’est un pois de taille moyenne, rond et bosselé, beige et terminé en forme de pointe. Il est parfumé et garde sa forme même après cuisson. Il est riche et équilibré. Les protéines, les fibres et les oligo-éléments qui se cachent derrière son petit goût de noisette en font un trésor de santé …



En tant que plante de grand intérêt économique, le séquençage ... 

    - en biochimie, le séquençage consiste à déterminer l’ordre linéaire des composants des macromolécules (acides aminées d’une protéine, les nucléotides d’un acide nucléique comme l’ADN, les monosaccharides d’un polysaccharide ou oses – 1 ose contient au moins 3 atomes de carbone. Ce sont des polyhydroxy aldéhydes ... OUF !! pas facile à prononcer !! On les distingue par la longueur de leurs chaînes de carbone.

    - en génétique, le séquençage concerne la détermination de la séquence des gènes (ADN) voire des chromosomes (ils portent les gènes, supports de l’information génétique), voire du génome complet (ensemble du matériel génétique d’un individu).

Il est originaire du Proche Orient (Turquie, terres arméniennes, Syrie) où 3 espèces annuelles sauvages existent encore.

On dit que ce pois a conquis l’Europe durant le Moyen Age après que les croisés l’eurent découvert au Proche Orient. Il est appelé « pois cornu ». Sa culture et sa consommation sont en réalité « attestées » bien avant ... au moins dès le IX ème siècle par des sources écrites et archéologiques. Le pois chiche est passé par l’Afghanistan avant d’arriver en Inde. Son nom Hindi est « kabuli chana » Il est connu depuis l’Antiquité sous le nom « d’hallaru » 3000 ans avant Jésus Christ, comme source alimentaire en Mésopotamie (correspond à l’Irak actuel pour sa grande part). En langue arabe, le pois chiche est nommé « hullar ». Son nom espagnol « garbanzo » qui n’est ni d’origine arabe ni d’origine latine indique peut-être que son introduction est encore plus ancienne.

Il est utilisé en phytothérapie (médecine fondée sur les extraits de plantes et les principes actifs naturels). Traditionnellement, il était « en santé » pour arrêter les diarrhées (cuit pour en récupérer l’eau), soigner les plaies, éviter les infections (en poudre), en cataplasmes et vermifuge. Des études réalisées auprès de personnes qui le consomment régulièrement ont montré chez eux une meilleure régulation des taux de sucre et des sécrétions d’insuline ainsi que des lipides et du cholestérol dans le sang. Ces recherches ont mis en évidence une réduction des maladies cardiovasculaires. Le pois chiche facilite la digestion et serait, de plus, un atout dans la prévention du cancer du côlon. Côté oligo-éléments, il constitue une cure de fer et de calcium, de zinc et d’éléments rares tels que le sélénium et le molybdenum (groupe de 6 éléments chimiques avec le symbole Mo et de numéro atomique 42).

Il se sème à la volée ou en ligne, en hiver en climat méditerranéen, au printemps ... ailleurs. Il est arrosé avant la floraison et en cas de grande sécheresse. Sa récolte se fait entre 4 à 6 mois après le semis.   

Il peut-être consommé chaud ou froid … comme légumes du couscous, » korma » (plat d’Asie), « houmous » (écrasé) ou « falafel » (boulettes aux épices et frits), en farine pour préparer la « socca » ainsi que les « panisses » (recette niçoise – pâte mise dans un moule rond en tranches ou dés puis frits), ou « panelle de Sicile » (beignets). Il est moyennement calorique (139 kcal/100 g), mais d’une grande valeur nutritive qui avec sa combinaison inhabituelle de protéines, glucides et fibres provoque rapidement une sensation de satiété !!

Les graines germées se consomment crues pour profiter de leurs bienfaits ... seules ou ajoutées à diverses salades, sandwiches, canapés à l’apéritif etc …

 

Dans le Var, à Rougiers a lieu chaque année en septembre une fête du pois chiche qui dure 3 jours, organisé par la « Confrérie du Pois Chiche de Rougiers » qui se clôture par un « soufflé de pois chiche » où chaque concurrent, à plat ventre, doit lancer le pois chiche le plus loin possible … avec sa bouche !!

A faire soi-même UN HOUMOUS … paraît-il rien de plus facile !!

  - 300 g de pois chiches cuits et réduits en purée à du « tahini » (purée de graines de sésame), de mixer 3 gousses d’ail que l’on ajoute et d’arroser le tout avec beaucoup de jus de citron et un peu d’huile d’olive, sel et poivre. Facultatif : une ½ cuillère à café de cumin selon son ou les goûts !!! 


   

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