LES TROIS MESSES
DE ……….. NOEL –
C’est un usage
à l’Eglise d’Occident, le jour de Noël est le seul où l’on célèbre … trois fois la
messe.
L’usage s’en
était établi dès le VII ème siècle à cause de la nécessité pour le Pape de
célébrer l’office de Noël dans plusieurs églises de Rome.
C’est à
partir du règne de Charlemagne que cet usage s’étendit à tout son empire, et ce
n’est qu’au XIX ème siècle que l’on prit l’habitude de célébrer les trois
messes à la suite.
Se basant
sur le contenu des évangiles respectifs de ces trois messes figurant dans le
missel romain, les fidèles en sont venus à appeler :
- la première messe « messe des Anges »
- la seconde messe « messe des Bergers »
- la dernière « messe du Verbe divin »
Ces trois
messes sont mieux connues sous le nom de :
- messe de Minuit – messe traditionnelle qui précède le jour de Noël lors de la
veillée de Noël. La dénomination exacte est … « messe de la nuit » Cette messe
est habituellement célébrée entre 18 et 22 h. C’est l’annonce de l’évènement,
la contemplation de ce don … aujourd’hui, un enfant nous est né ! Cette
messe atteignait son point culminant avec la Procession de l’Enfant Jésus.
Aujourd’hui encore dans certaines églises du Québec, on a conservé cette
coutume allant parfois jusqu’à conférer à un jeune couple et à leur bébé le
privilège de représenter la … Sainte Famille.
- messe de l’Aurore – elle suit immédiatement la
messe de Minuit. Elle constituait la 2 ème messe de la Nativité à laquelle la
plupart des fidèles se faisaient un devoir d’assister. Elle était célébrée
avant le lever du jour. C’est l’expression de la joie après l’éblouissement de
la nuit.
- et messe du Jour – messe du 25 décembre, jour de
Noël ; célébration de la naissance de Jésus à
Bethleem. Cette liturgie élargit le regard de la contemplation du dessein
éternel de Dieu. Le nouveau-né dans la crèche si touchant, si fragile … il est
Dieu né de Dieu.
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