lundi 10 septembre 2012

Les CREATEURS …. et leurs CREATIONS –


Les CREATEURS …. et leurs CREATIONS

L’entreprise « VILAC » fabrique depuis 100 ans des jouets en bois




C’est en 1911 que Narcisse Villet crée la tournerie à Moirans en Montagne (Jura). En 1979 les frères Villet fabriquent surtout des voitures de collection en bois. L’entreprise est renommée et devient une SA. Vilac est la contraction des mots « Villet » et de la laque qui colore les jouets. L’entreprise étend sa production …. Grand prix du jouet, du Désign ….

La petite Reine ou bicyclette




Elle fut inventée et/ou perfectionnée par Karl Drais, baron de Sauerbronn, inventeur allemand (1795/1851). En effet, Louis Baudry de Saunier affirme et certains internautes assurent que ce serait le comte de Sivrac l’inventeur du Célérifère. Il  serait apparu dans les jardins du Palais Royal juché sur un drôle de cheval en bois monté sur 2 roues en 1791. Son utilisateur n’est pas forcément son créateur !!  Difficile … en effet de savoir !!. (si quelqu’un peut éclairer ma lanterne … un grand merci). Des reconstitutions semblent avoir été inspirées par des brevets déposés en 1817 par Jean Jacques Siévrac mais il n’a jamais déposé de brevet pour véhicules à 2 roues. En tout cas ce Baron lui a donné le nom de « Draisienne ». Elle est en bois, dépourvue de pédales mais possède 2 roues qui avancent en poussant sur le sol à l’aide des pieds.           
½ siècle plus tard, elle est dotée de 2 pédales, manivelles grâce à François Michaux ou/et son fils Ernest. Il a formé un partenariat avec les frères Olivier sous le nom « Michaud et Cie », 1ère société a construire des bicyclettes à pédales sur une grande échelle. Le vélocipède ou « Michauline » devient plus efficace.
Les Anglais dès la fin des années 1870 créèrent ce que l’on nomma « le Grand BI » avec sa grande roue à l’avant et une petite à l’arrière. La bicyclette naîtra au milieu des années 1880. Elle a 2 roues égales, bénéficiant surtout d’une traction arrière par chaîne. Elle s’impose rapidement. Elle devient plus rapide et plus sûre avec l’avènement des pneumatiques.

La 1ère machine à coudre est conçut en 1830 par un tailleur français Barthélemy Thimonnier.





Il utilisait un fil et une aiguille recourbée mais au lieu de lui apporter la gloire, l’invention lui coûta la vie puisqu’une horde de tailleurs décida de brûler son atelier craignant pour leur travail.
Quelques années après ce fut Walter Hunt qui en construisit une mais il ne fit pas breveter son invention. Par contre Elias Howe se battit pour faire breveter la sienne qui comportait le mécanisme actuel de point noué. Son concurrent sérieux n’était autre qu’Isaac Singer. Une bataille fut lancée et finalement ce fut Howe qui gagna. Singer dut partager ses profits en commercialisant sa machine. Le mécanisme était le même que celui actuellement mais n’était pas électrique. La machine était actionnée par une grande roue située sur son côté et un plateau activé par les pieds. Encore utilisées, ces machines sont restées dans les familles et rendent de grands services en cas … de coupures de l’électricité. Son action peut-être plus ou moins accélérée selon la pratique de l’utilisatrice. De plus, très jolies, elles sont décoratives car considérées comme objet de collection !!!.

Les Ballets Russes, célèbre compagnie de Ballet créée en 1907 par Serge de Diaghilev    




Il est un organisateur de spectacles, critique d’art, protecteur des artistes, impresario né en 1872 à Sélichtchi, mort en 1929 à Venise. C’était un génie qui a fondé les Ballets Russes d’où sont issus maints danseurs et chorégraphes qui ont fait l’art de la danse du XXème siècle.
Il est sévère, exigeant mais aussi capable d’une extrême gentillesse. Il perfectionne ses acquis sur l’histoire de l’art russe et occidental, voyageant même à l’étranger pour parfaire son savoir. Il plaçait les besoins de la compagnie au-dessus des siens propres. La prise du pouvoir par les Bolcheviques en 1917 le contraint à l’exil. Durant cette période, il exerce son influence sur de nombreux domaines surtout l’art de la scène. En 1918, il fait appel à Sonia Delaunay (artiste peintre d’origine ukrainienne) et son mari Robert pour la reprise de Cléopâtre. Le régime de Lénine l’exile définitivement.
La fin du XIXème siècle amène une liberté dans la tonalité, le rythme et les harmonies et il est le 1er à adopter ce nouveau style.
Vers 1900 – 1901, il monte Sylvia ou la Nymphe de Diane. En 1907, il organise 5 concerts de musique russe à Paris, puis Boris Godounov de Moussorgski  à l’opéra Garnier. Son succès l’encourage et il s’attache des danseurs de renom comme Adolph Bolm, Anna Pavlova, Vaslav Nijinski etc …qui font sensation lors de la première le 19 mai 1909.
Il se sépare du Ballet Impérial en 1911et fait de sa compagnie une troupe privée indépendante composée des meilleurs éléments du théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg en 1921. Il monte la Belle au bois dormant avec la légendaire ballerine Olga Spessivtseva
De nombreux chorégraphes composent pour son ballet sur diverses musiques. Les décors sont réalisés pour la plupart par le peintre Léon Bakst. Bien que couronnées de succès, les représentations menacent l’équilibre financier.
A son décès les ballets ne survivront pas … mais il laisse un répertoire, des créations, et reprises ….. innombrables (Danses polovtsiennes, le Tricorne, le Chants du rossignol, Schéhérazade, Daphnis et Chloé, les Contes russes etc …

Le Carambar est né dans l’entreprise Delespaul-Havez en 1954 … un petit dernier pour vous mettre l’eau à la bouche … qui n’a pas fait fondre cette succulente barre fixée au palais ???




Le carambar est une marque commerciale de bonbon industriel (caramel mou et cacao) créée par l’entreprise ci-dessus à Marcq-en-Baroeul (Nord). A noter Messieurs Gallois, Henri Franchomme et André Fauchille fils qui ont créé le carambar dans cette usine de chocolat la plus ancienne de France… à la suite d’une erreur dans le mélange du caramel et de cacao qui aurait atterri dans une machine déréglée. Cette machine aurait produit du caramel en … barres (CARAMel en BARre), débité ensuite à la longueur voulue ; d’où l’origine Caram’bar puis l’apostrophe fut supprimée en 1977.
Cette confiserie est aujourd’hui déclinée en variantes aux arômes artificiels de fruits, de nougat ou de cola et aux goûts artificiels très marqués comme « Atomic cactus ». Il existe aussi une variété à 2 goûts « Bigou ». Cette barre était dure, collante mais aujourd’hui, elle est nettement … plus souple.
Actuellement, il est commercialisé par le groupe américain « Kraft Foods ».
A l’intérieur de chaque emballage était imprimé un trait d’humour (dont je ne me souviens pas !!), destiné aux petits gourmands. Cette « blague » a été introduite en 1969 succédant à un système de points pour gagner des cadeaux. La « blague carambar » est devenue une expression populaire. 
Chaque année 1 million d’unité de ces confiseries est consommé et peut-être même plus !!.
Il est maintenant utilisé pour des recettes sucrées et en cocktails.  
   

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