L’ABEILLE BOURBON –
- l’Abeille
Bourbon à Brest …….. sous image légèrement au large
Est un remorqueur d’intervention, d’assistance et de
sauvetage (RIAS) français, lancé en 2005 à Brest. Il mesure 80 m de long, a une
force de traction de 200 tonnes et compte 12/14 hommes d’équipage. Il a été
baptisé par Jacques de Chateauvieux (homme
d’affaires français, Président directeur général de Bourbon
– gamme complète de services maritimes, transport de marchandises, assure la
protection du littoral pour la Marine nationale au travers de sa filiale
« les Abeilles ») - le 13 avril 2005
en présence de sa marraine Bernadette Chirac. Son architecte naval est
Sigmund Borgundvaag, norvégien qui avait déjà conçu l’Abeille Flandre 27 ans +
tôt.
Basé à Brest, il assure la sécurité du « rail
d’Ouessant » (dispositif de séparation du trafic maritime au large de
cette île la + occidentale de la Bretagne).
L’Abeille Bourbon est propriété de la Société « Abeille
international », elle-même propriété du groupe « Bourbon ».
L’équipage est composé de marins de la marine marchande (transport maritime de
marchandises ou de personnes). Les bandes tricolores peintes sur la coque
signifient qu’elle participe à l’action de l’Etat en mer. Elle est affrétée par l’Etat français et se trouve à la disposition
du Préfet maritime de Brest (il
représente, en France, l’Etat en mer) à n’importe quel moment. Chargé de
fonctions de sauvegarde maritime, cette fonction est confiée à un officier général
de marine.
L’Abeille Bourbon est issu du projet « Abeille
2000 » ayant pour but de concevoir 2 nouveaux remorqueurs pour remplacer
l’Abeille Flandre et l’Abeille Languedoc. Le cahier des charges élaboré par les
équipages des 2 navires, devait répondre aux exigences nées des 20 années
passées … des éléments marquants ou à améliorer étaient notamment :
d’accueillir un + grand nombre de passagers, une + performante lutte contre
l’incendie, l’antipollution, l’accueil d’un hélicoptère …
Sa construction commence en 2004 au chantier Maritim Ltd à
Gdarïsk (Pologne). Sa coque et les superstructures mobilisent 150 personnes
travaillant sur 3 tronçons. La coque nue pèse environ 1500 tonnes. Elle est en
acier de 41 blocs.
A la suite de cela, le navire est remorqué jusqu’au chantier
Kleven Maritim à Floro (Norvège). Là, est installé le système propulsif
(moteurs, hélices etc …).
Puis, enfin, l’Abeille Bourbon est transféré au chantier
Myklebust pour les finitions.
Son 1er
sauvetage a été effectué le 21 mai 2005 en remorquant le « Vraquier maltais » en avarie de
machine au large de Penmarch.
La forme générale du navire est un compromis entre la
recherche de vitesse, la puissance en traction, les besoins spécifiques du
sauvetage et les avancées récentes sur les navires de ravitaillement
Offshore : maître bau ample (sa + grande largeur), arrière dégagé pour
améliorer le flux d’eau vers les hélices, le bulbe d’étrave (partie de la coque
d’un bateau – renflement à l’avant plus proéminent pour la vitesse), étrave fine,
ponts arrondis, la plage arrière + arrondie afin d’amortir les vagues et un
pavois (sorte de bouclier) pour protéger les marins lors d’opérations de
remorquages, ses cheminées intégrées ce qui procure une meilleure visibilité
vers l’arrière du navire … c’est un bateau vraiment très soigné !!. Le
contrôle est largement informatisé par le biais d’ordinateurs tactiles pour le
contrôle des paramètres.
Il est pourvu de 2 bateaux de secours pouvant accueillir 18
rescapés, un PC de sauvetage, d’un local de repos et de récupération pour les
rescapés, de 2 pompes à eau, 3 canons à eau et 1 à mousse pour la lutte contre
l’incendie.
- L’Abeille Bourbon dans la tempête ….. étrave
de face
- L’Abeille
Bourbon - remorquage d’une barge …..
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